Nous avons maintes fois dénoncé
ici l’inventivité dont font preuve les physiciens pour imaginer des nouveaux
objets physiques dont on ne se donne pas la peine de définir les propriétés. La
liste en serait longue, comme par exempte les cordes ou même les quartz dont
on sait qu’ils sont à jamais indécelables et qu’on ne parvient pas à distinguer
de la matière proprement dite.
Mais sans aucun doute le pompon
doit être attribué à la matière noire dont personne ne sait de quoi elle se
compose, quelle est son origine et comment on pourrait la détecter, l’isoler,
la mesurer « en tant que telle ». C’est quand même un sacré affaire
que de rajouter à la création universelle un nouvel être et de le faire passer
à l’existant sans plus de preuve en supputant seulement que ce nouvel arrivé
est cause d’un phénomène observé. Le métier de physicien exigerait des règles
de déontologie pour ne pas accepter le « n’importe quoi » à la seule
raison qu’on parvient à l’extraire des mathématiques.
C’est dans ce contexte de grande
permissivité créative que nous ne parvenons pas à comprendre POURQUOI nous ne
parvenons pas à faire admettre l’existence de la prématière composant l’espace.
Pourtant, et à la différence des autres inventeurs, nous donnons une définition
précise des propriétés de cette prématière et une preuve certaine de son
existence : il s’agit de la substance qui compose les ondes EM.
Ainsi, il
est plus aisé d’admettre une matière noire inexistante, dotée de nulle
caractéristiques, que de constater l’existence au quotidien des ondes EM qui
doivent bien,elles, se composer d’une quelconque substance sous peine de n’être
rien. Ces ondes sont le résultat de la mise en mouvement de cette substance,
laquelle compose l’espace, tout l’espace. Si tel n’était pas le cas, on ne voit
pas très bien d’OÛ pourraient provenir ces ondes EM, certainement pas du corps de
la matière. Il faut donc admettre qu’il existe bien DEUX substances différentes :
la matière et les ondes. C’est aussi simple que cela mais la physique actuelle
ne se complait pas dans la simplicité.
Une fois décidé qu’il se trouve une
autre substance que la matière, la démarche scientifique classique serait de
partir à la recherche de ses propriétés pour éviter de tomber dans le travers
commun de créer des objets physiques ad libitum. Quelles pourraient être les
propriétés d’une substance différente de la matière ? Pour s’en
distinguer, il faut évidemment qu’elles soient différentes, que nous ne
puissions pas le retrouver pour la matière. Il ne faut donc plus raisonner sur
le mode matérialiste, mais changer de registre et admettre que cette substance
concilie deux fonctions contradictoires pour la matière de fluidité et d’extrême
rigidité. Nous n’allons pas revenir sur ce point que nous avons développé
longuement. ( voir art 15 du 22 oct.) Force est simplement de constater que ce qui nous est le plus
proche - l’espace de prématière – est pour
l’heure le plus lointain.