dimanche 29 juillet 2018

29- GRAVITATION ET PRESSION DE L’ESPACE (suite).




LE TEXTE

Le fait observé est que dans l’espace, deux masses se rapprochent l’une de l’autre.Doit-on interpréter ce fait en disant qu’elles « possèdent » la propriété de s’attirer ou est-il préférable de dire  qu’une raison inconnue, peut-être même extérieure à elles, leur donne ce comportement ? Pendant un siècle et demi, les physiciens ne  vont pas hésiter à faire de  la gravitation une propriété essentielle de la matière alors que Newton s’y refusa toute sa vie. Einstein montrera qu’il avait raison sur un point : l’attraction n’est pas une propriété des masses mais de l’espace autour d’elles ; une preuve en est que même la lumière, qui est dénuée de masse, est déviée par la matière.

(JM Vigoureux, les pommes de Newton, Albin Michel, p.352)

COMMENTAIRES

Nous recherchions la preuve que la gravitation ne pouvait être la seule propriété des masses, Einstein nous la fournit. En effet, la lumière est sans masse – c’est un magma de prématière en fusion/mouvement – et ne saurait développer une action attractive. Pourtant, elle est déviée par la matière et Einstein attribut cet effet à l’action de l’espace lui-même.

Comme nous le disions (voir 28), l’espace vide d’Einstein ne peut avoir d’action sur les objets physiques. Seule une substance qui emplit cet espace peut transmettre le mouvement à distance et exercer une pression sur les corps qui s’y disposent.Reste donc à s’entendre sur les propriétés de cette substance – la prématière –  qu’il faut absolument différencier de l’ancien éther (envisagé à l’origine comme un objet physique ténu et sans lien direct avec la matière quant à ses spécificités).

lundi 9 juillet 2018

28- PRESSION DE L’ESPACE ET GRAVITATION UNIVERSELLE



1 - Depuis près de 400 ans - depuis Newton -  la gravitation (FG) bien que mathématisée et calculée reste la force la plus méconnue quant à sa cause. Voici une force d’une très grande faiblesse si on la compare à la FM ou la FN, dont ne sait rien sur son mode de production sauf ceci : une masse est dotée d’une capacité à en attirer une autre. Un proton par exemple développe deux forces, FN+FEM auxquelles il faut rajouter le FG. Comment cela est-il possible ? Quel est le mécanisme physique producteur ?  Comment distinguer l’effet de chacune de ces forces qui s’expriment dans le MÊME TEMPS ? Pour le FEM et FN nous parvenons bien à les distinguer et à les mesurer et le mécanisme producteur nous semble être la rotation de spin de la particule, bien que jamais aucun physicien ne s’est résolu à en admettre le principe : une particule tournant sur elle-même engendre des effets attractifs et répulsifs lorsqu’elle est plongée dans la substance de l’espace.

Nous pourrions imaginer que le mouvement de l’ensemble des atomes agrégés d’une masse céleste suscite un champ d’ondes tel qu’un effet attractif soit engendré. Mais dans cette hypothèse les ondes concentriques opposées émises auraient bien plutôt un effet mutuel répulsif. Lorsqu’Einstein géométrise la courbure de l’espace-temps en présence d’une masse, il ne nous dit rien sur l’origine PHYSIQUE de cette courbure et comment un tel phénomène est possible dans un espace vide.

Aussi, sommes-nous à court d’explications pour trouver une origine à la FG dans la masse-matière des particules. Pourtant toutes les preuves sont accumulées pour démontrer que la FG est liée à la présence des masses, que cette force s’exerce à distance comme si un lien physique rattachait les astres les uns aux autres et les faisait tournoyer indéfiniment, ainsi qu’une pierre au bout d’une corde, pour reprendre une image simple de la physique newtonienne. Nous aurions une force centripète centrale à laquelle s’oppose la résistance centrifuge de l’astre dont la résultante explique son mouvement rotatoire global et elliptique. Cette force centrale serait issue de la masse et se transmettrait à distance. Cette double propriété est pour le moins curieuse puisque nous avons vu qu’il est impossible de différencier la moindre force autre que la FEM et FN comme issue de la masse et que d’autre part, la transmission à distance ne peut s’opérer que par l’intermédiaire d’un support : la substance de l’espace. Mais ici nous retombons dans l’hypothèse précédemment critiquée d’un champ d’ondes comme cause de la gravitation.

2 - Dans l’impasse où nous nous trouvons reste, à examiner une hypothèse iconoclaste, à opérer un renversement copernicien de la perspective, à savoir : et si la FG n’aurait pas pour origine la masse-matière mais serait bien plutôt l’effet d’une pression de l’espace ? La pomme ne serait pas attirée par la Terre mais au contraire propulsée vers elle.
Nous avons montré dans nos travaux précédents que la matière ne pouvait rester en tête à tête avec elle-même, qu’il existait une autre substance d’où elle était issue et où elle était plongée : la substance de l’espace ou prématière. Cette prématière est dotée d’un coefficient d’inertie qui interdit à tout corps s’y déplaçant de dépasser la vitesse limite C. Elle « pèse » donc sur tous les corps qu’elle environne et exerce sur toute leur surface une pression. Lorsqu’un corps est isolé, sans rapport avec une autre masse, la pression de la prématière est identique sur tous les points de cette surface. Mais que se passe-t-il lorsqu’il s’approche d’une autre masse ? Les deux corps vont alors exercer un mutuel effet d’écran de telle sorte que sur la ligne de force les reliant la pression s’exerçant sur la part de la surface écrantée tendra à s’affaiblir. Les deux masses seront progressivement attirées l’une vers l’autre, d’autant plus rapidement qu’elles seront plus proches et que « l’effet d’écran » sera plus puissant. Lorsque ces corps seront jointifs plus aucune pression ne s’exercera sur la surface mise en commun.

3 – Comment comprendre que la FG dépende à la fois de la densité et de l’importance de la masse ? Il faut pour cela examiner le rôle et les propriétés spécifiques de la substance de l’espace. Dans un atome, les particules qui le composent ne sont pas jointives, un vide – la prématière - les isole et permet leur individuation. Dès lors, plus les atomes seront nombreux et compacts et plus ils formeront écran à la pression qu’exerce dans une direction la substance de l’espace. Nous avons défini une des propriétés de la prématière, à savoir son extrême rigidité mais aussi sa ténuité. Une fraction des ondes de prématière traverse les atomes, une autre s’y trouve stoppé et agit comme une force de pression. C’est cette pression qui propulse un corps vers un autre selon un double effet d’écran engendré par chacune des deux masses.

4 – Nous rejoignions ici Einstein et sa courbure de l’espace à cette différence près que nous avons affaire à une RÉELLE courbure ou plus exactement à un champ gravitationnel engendré par un effet d’écran d‘une masse plongée dans la substance de l’espace. Cette force est permanente puisque dès qu’un corps est plongé dans la prématière, la pression de celle-ci s’exerce. La force de gravitation n’est donc pas issue de la masse mais résulte de la REACTION de la masse à la pression qui s’exerce sur elle. Ce n’est pas la Terre qui attire la pomme mais bien plutôt le ciel qui nous l’envoie. Une fois de plus, après Copernic, la Terre n’est plus le centre et la cause des phénomènes de l’univers !


NB : Il est impossible de prouver mathématiquement que la gravitation a pour origine la pression de l’espace et non pas la masse. L’équation de Newton et la géométrie de l’espace-temps d’Einstein mesurent à la perfection le phénomène et nous ne pouvons rajouter le moindre complément. La preuve réside dans l’analyse rationnelle des propriétés de la substance de l’espace.