lundi 11 mars 2024

164 - A PROPOS DE LA FORMATION DES PLANÈTES SOLITAIRES

L'ARTICLE

Depuis trente ans, les chercheurs traquent des objets à la frontière entre planètes et étoiles, qui errent dans la Voie lactée Avec l’arrivée du télescope spatial James-Webb (JWST), le catalogue s’enrichit et s’accompagne de surprises qui mettent à mal les théories de formation en planétologie.

En octobre 2023, des astronomes ont utilisé le télescope spatial James-Webb (JWST) pour zoomer sur une région au sud de la Ceinture, sur la nébuleuse d’Orion, et ont identifié quelque cinq cents autres points auparavant invisibles. Ces mondes sont si petits et si peu lumineux qu’ils brouillent la frontière entre ce qu’on définit comme une étoile ou comme une planète.

Parfois appelés « planètes flottantes » ou « errantes », ces mondes solitaires dérivent librement dans l’espace. Si les astronomes sont capables d’estimer la masse de ces boules de gaz sombres de la taille de Jupiter, leur origine reste peu claire. S’agit-il vraiment de planètes, des « Jupiters » qui étaient autrefois en orbite autour d’une étoile et qui ont été éjectées d’une façon ou d’une autre ? Ou s’agit-il plutôt de microétoiles qui n’ont pas réussi à s’allumer ?

Au lieu de répondre à cette question, les clichés du JWST ajoutent au mystère : l’œil infrarouge du télescope a découvert que des dizaines de ces mondes semblent se mouvoir par paires, tournant l’un autour de l’autre – une configuration déroutante qui, si elle était confirmée, défierait toutes les attentes.

Ces duos improbables ne s’expliquent pas facilement avec les théories actuelles sur la formation des étoiles ou des planètes errantes. Pour fusionner l’hydrogène et briller, les étoiles doivent être au moins 80 fois plus massives que Jupiter. Les mondes errants sont beaucoup plus légers et sont communément définis comme ayant une masse inférieure à 13 fois celle de Jupiter. Tout astre entre 13 et 80 Jupiters peut en effet fusionner une variante plus lourde de l’hydrogène – le deutérium ; il se range alors dans la famille des naines brunes.

En 2021, on a  trouvé une centaine d’objets candidats d’une masse comprise entre 4 et 13 fois celle de Jupiter, ce qui a multiplié par cinq le nombre de mondes errants connus.

Avec cette collection plus riche d’objets à analyser, les chercheurs ont pu se pencher sur la question fondamentale de l’origine de ces mondes. L’une des possibilités est la voie planétaire : ils se sont formés à partir des débris qui constituent les disques entourant une étoile nouvellement née. Une rencontre fortuite avec un voisin les aurait ensuite éjectés, comme dans les simulations de Sean Raymond en 2010.

La seconde possibilité est que ces astres errants se soient constitués seuls, lorsqu’un nuage isolé d’hydrogène et d’hélium est devenu assez dense pour s’effondrer sous son propre poids et former une boule plus compacte. C’est ainsi que naissent les étoiles, et ces mondes ressembleraient davantage à de minuscules naines brunes qu’à des planètes.

Núria Miret Roig et Hervé Bouy sont arrivés à la conclusion que ces deux scénarios rendaient compte chacun d’une part des objets de leur catalogue sans pouvoir dire précisément combien étaient des planètes et combien des étoiles. Néanmoins, les objets les plus légers, a priori des planètes éjectées, étaient bien trop nombreux pour que les modèles d’expulsion suffisent à les expliquer. « Il y a beaucoup de planètes errantes, résume la chercheuse, elles se forment probablement par plusieurs mécanismes différents. »

Mais la véritable surprise a été de voir, quelque chose qui, au départ, n’avait pas beaucoup de sens. Certaines de ces taches lumineuses étaient des paires d’objets de la masse de Jupiter. Au total, il a recensé 42 paires d’astres tourbillonnants, un nombre impressionnant.

Ls clichés de la nébuleuse d’Orion du télescope spatial James-Webb ont révélé des objets étonnants, des couples de mondes errants, dont la formation est difficile à expliquer avec les théories actuelles.

D’un point de vue théorique, ces duos semblaient presque impossibles. Il était peu probable qu’il s’agisse de planètes éjectées : lorsqu’une planète en expulse une autre d’un système stellaire, la planète éjectée s’envole presque toujours seule. Mais il ne pouvait pas non plus s’agir d’étoiles, car nombre d’entre elles pesaient l’équivalent de Jupiter et guère plus, une masse trop faible pour que l’objet se soit formé directement à partir de l’effondrement d’un nuage de gaz. L’équipe a baptisé ces duos mystérieux des « jumbos », l’acronyme anglais pour « objets binaires de la masse de Jupiter ».

Ce phénomène n’avait pas du tout été prévu. Aucune théorie existante ne nous aurait permis de nous attendre à ce que ces objets planétaires soient aussi abondants », s’étonne Matthew Bate, astrophysicien à l’université d’Exeter.

Les astronomes avaient déjà observé que, bien que de nombreuses étoiles massives tournoient dans l’espace avec des partenaires, la fraction d’étoiles en couple diminue avec leur masse. « Nous nous attendions à ce que cette tendance se poursuive », Ainsi, le pourcentage de paires d’objets de la masse de Jupiter « devrait tendre vers zéro ». Un saut à 10 % ne figurait pas du tout dans la liste des découvertes attendues du JWST.

Pour d’autres astrophysiciens théoriques, ces jumbos et ces simulations sont plausibles… et surprenants. « Je ne pensais pas que [la création d’une paire de planètes errantes] était possible du point de vue de l’éjection, note Sean Raymond. Mais cet article change la donne. » « Nous savons, grâce à la recherche par imagerie directe de jeunes étoiles, que très peu de ces astres ont des planètes géantes sur des orbites [larges], remarque Matthew Bate. Il est difficile de croire qu’il y ait eu beaucoup systèmes planétaires de grande taille dans la nébuleuse d’Orion pour les perturber. »

À ce stade, de nombreux chercheurs explorent d’autres pistes pour expliquer la formation de ces mondes errants, les théoriciens suggèrent que les ondes de choc des supernovæ seraient en mesure de comprimer les petits nuages de gaz et de les aider à s’effondrer en paires d’étoiles minuscules plus facilement que ne le prévoient les modèles actuels.

Bien que de nombreuses questions restent en suspens, la multitude de mondes flottants découverts ces deux dernières années a permis aux chercheurs d’avancer dans leur compréhension. D’abord, ces objets se forment vite, sur des millions d’années plutôt que sur des milliards. Dans la nébuleuse d’Orion, qui est née il y a environ 3 millions d’années, des nuages de gaz se sont effondrés, des planètes se sont constituées et certaines ont peut-être même été entraînées dans l’abîme par des étoiles de passage.

« La formation d’une planète en 1 million d’années est difficile à réaliser avec les modèles actuels, constate Nienke van der Marel. Cette [découverte] ajouterait une nouvelle pièce au puzzle. »

Autre conclusion, le nombre de ces mondes errants est gigantesque. Pour des raisons évidentes, les géantes gazeuses sont les plus faciles à observer, mais elles sont aussi les plus difficiles à expulser de leur système, de la même façon qu’une boule de bowling serait plus difficile à éjecter qu’une boule de billard. Cette observation suggère que pour chaque « Jupiter errante » repérée, de nombreuses « Neptunes et Terres errantes » passent inaperçues. Nous vivons probablement dans une galaxie qui regorge de mondes bannis de toutes tailles.

« Nous savons qu’il y a tout un tas d’objets entre les étoiles », conclut Sean Raymond. Ce type de recherche « ouvre une fenêtre sur tout cela, pas seulement sur les planètes errantes, mais sur les objets errants en général. »

COMMENTAIRES

Tant que l’astrophysique contemporaine restera prisonnière du modèle de la genèse par effondrement gravitationnel d’un nuage préexistant à l’étoile, elle ne comprendra rien à certains phénomènes. Ce modèle classique impose la présence d’un matériau préalable à son effondrement ; ce matériau peu « être là » ou être issu d’une étoile ; la planète se forme alors par agrégation des « déchets » provenant de la formation antérieure de l’étoile. Mais que se passe-t-il pour les planètes errantes, pour les astres solitaires situés loin d’une quelconque étoile. L’article ci-dessus montre les contorsions que les théoriciens doivent imaginer pour justifier la présence d’un nombre incroyablement élevé de planètes de toutes les tailles (onde de choc hypothétique, éjection au loin par l’étoile génitrice etc.).

Notre hypothèse permet de simplifier notablement la question : les étoiles, les planètes se forment quelque que soit leur masse à partir d’une onde de choc d’intensité variable. Elles prélèvent leur matériaux constitutifs sur la substance de l’espace selon un mécanisme que nous avons décrit ( voir http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/3-lauto-production-des-elements). Le nuage ne préexiste pas à l’étoile mais au contraire, il résulte de la production par l’étoile elle-même.

samedi 17 février 2024

 163 -  LE MODE VRAI DE FORMATION DES GALAXIES.

 L’ARTICLE

 La galaxie AM 1054-325 a été déformée en forme de S à partir d'une forme spirale normale en forme de crêpe par l'attraction gravitationnelle d'une galaxie voisine, vue sur cette image du télescope spatial Hubble. Une conséquence de ceci est que des amas d’étoiles nouveau-nés se forment le long d’une queue de marée étendue sur des milliers d’années-lumière, ressemblant à un collier de perles.

Ils se forment lorsque des nœuds de gaz s’effondrent gravitationnellement pour créer environ 1 million d’étoiles nouveau-nées par amas.

Lorsque des événements cosmiques spectaculaires tels que des collisions de galaxies se produisent, ils déclenchent une réaction pour former de nouvelles étoiles, et peut-être de nouvelles planètes qui, autrement, ne se seraient pas formées. L'attraction gravitationnelle qui provoque les collisions entre ces galaxies crée des queues de marée, la longue et mince région des étoiles et du gaz interstellaire.

Les amas dans les queues de marée sont connus depuis des décennies. Lorsque les galaxies interagissent, les forces gravitationnelles des marées entraînent de longues banderoles de gaz et de poussière. Deux exemples populaires sont les galaxies Antennes et Souris avec leurs projections longues et étroites en forme de doigts.

Une équipe d'astronomes a utilisé une combinaison de nouvelles observations et de données d'archives pour obtenir l'âge et la masse des amas d'étoiles de la queue de marée. Ils ont découvert que ces amas sont très jeunes : ils n’ont que 10 millions d’années. Et ils semblent se former au même rythme le long de queues s’étendant sur des milliers d’années-lumière.

 

Avant les fusions, les galaxies étaient riches en nuages poussiéreux d’hydrogène moléculaire qui étaient peut-être simplement restés inertes. Mais les nuages se sont bousculés et se sont heurtés au fil des rencontres. Cela a comprimé l’hydrogène au point de précipiter une tempête de feu de naissance d’étoiles.


COMMENTAIRES

Aucune théorie sérieuse n’explique la formation des galaxies, la plupart imaginent que leurs étoiles sont nées simultanément à partir d’un nuage géniteur. Mais comment alors expliquer les âgés différents des étoiles qui les composent ?

Pour le moins dans cet article nous savons où ces étoiles se forment : dans les queues des galaxies : « ces amas d’étoiles nouveau-nés se forment le long d’une queue de marée étendue sur des milliers d’années-lumière ». Elles naissent à partir de gaz déjà présent mais il faut des « collisions de galaxies » pour susciter l’effondrement de ces nuages interstellaires. Mais on ne voit pas pourquoi ces jeunes étoiles se situeraient en queue de galaxies et non pas n’importe où.

L’explication alternative que nous proposons est la suivante : les étoiles naissent en dehors de la galaxie et sont progressivement attirés par sa force de gravité Ceci permet de comprendre que les jeunes étoiles se trouvent toujours en queue de la galaxie et composent cette même queue puisque ce sont celles qui ont rejoint en dernier la structure galactique. Une galaxie est une agglomération progressive d’étoiles et ne forme pas spontanément et en même temps les astres qui la composent. Toutes les étoiles naissantes d’un espace donné sont attirées gravitationnellement par les astres et les structures les plus massives, les astres nouveaux rejoignent cette structure en se positionnant en queue de la galaxie.

mardi 17 octobre 2023

162 - CREATION PAR PAIRES DE ASTRES


L’ARTICLE

Dans les profondeurs de l'espace, des objets déconcertants défient notre compréhension de la physique. Découverts par le télescope spatial James Webb, ces "JuMBOs" pourraient bien remettre en question certaines théories sur la formation des astres.

Dans la nébuleuse d'Orion, 42 paires de ces JuMBOs flottent librement. Chaque objet en orbite autour de son partenaire se trouve à une distance pouvant atteindre 390 fois celle séparant la Terre du Soleil. Trop petits pour être des étoiles, mais trop grands pour être simplement des planètes errantes, ces JuMBOs posent un véritable casse-tête scientifique.

Pourquoi ces paires de jeunes planètes peuvent-elles être éjectées ensemble et demeurer liées reste un mystère. La nébuleuse d'Orion, d'où proviennent ces objets, est une région de formation d'étoiles à environ 1 344 années-lumière de la Terre. Les objets ont été détectés grâce aux observations du télescope James Webb, après que des télescopes au sol aient déjà signalé d'autres mystérieux objets dans ce nuage de gaz.

L'analyse des chercheurs a révélé que ces objets étranges sont des géantes gazeuses âgées d'environ un million d'années, avec des températures avoisinant les 700 degrés Celsius. Ils sont principalement composés de monoxyde de carbone, de méthane et de vapeur d'eau. Ce qui déroute le plus les astronomes, c'est le fait qu'ils se présentent souvent en paires.
Des étoiles comme notre Soleil peuvent prendre des dizaines de millions d'années pour se former à partir de nuages de poussière et de gaz en effondrement. Les JuMBOs, eux, présentent des masses proches de celle de Jupiter, ce qui rend difficile d'expliquer leur existence par les scénarios classiques de formation d'étoiles ou de planètes.

La coexistence de ces objets dans le pourrait découler de différents scénarios de formation, même si chacun présente des réserves importantes. Il se pourrait qu'un tout nouveau mécanisme de formation, encore inconnu, soit nécessaire pour expliquer ces couples inhabituels.

 

COMMENTAIRES

 Selon l’astrophysique standard, les planètes gazeuses du type Jupiter se forment à proximité de leur étoiles mèreS dont elles empruntent les résidus du disque. Elles ne peuvent avoir de réactions nucléaires de synthèse de l’hélium. Or les objets JumBos non seulement ne se sont pas formés proximité d’une étoile (leurs matériaux n’en sont pas issus) mais elles existent et sont nées par paires, deux caractéristiques incompréhensibles dans la théorie classique.

Cette naissance par paires a été envisagées par LES NOUVEAUX PRINCIPES DE COSMOPHIQUE comme étant le mode normal et contraint

Voir/  http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/9-creation-par-paires-des-astres

Dans cette nouvelle théorie, les astres naissent à partir d’une fracture interne à la substance de l’espace et fabriquent eux-mêmes leurs propres matériaux. Il n’y a pas effondrement d’un nuage géniteur mais au contraire production d’une abondante couronne de gaz. On comprend que ces étoiles de type Jupiter n’ont pas besoin de se situer et de rester près de leur pseudo étoile mère.

  Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles

lundi 10 avril 2023

161 - Le sursaut gamma le plus brillant jamais observé

Révèle de nouveaux mystères d'explosions cosmiques

 L'ARTICLE

Le noyau d'une étoile massive  s'est effondré, formant un trou noir qui envoie un jet de particules se déplaçant à travers l'étoile qui s'effondre et dans l'espace à presque la vitesse de la lumière. Le rayonnement à travers le spectre provient du gaz ionisé chaud (plasma) à proximité du trou noir nouveau-né, des collisions entre les coquilles de gaz se déplaçant rapidement dans le jet (ondes de choc internes) et du bord d'attaque du jet lorsqu'il balaie et interagit avec son environnement (choc externe).

La nouvelle source, baptisée GRB 221009A pour sa date de découverte, s'est avérée être le sursaut gamma (GRB) le plus brillant jamais enregistré.

Dans une nouvelle étude qui paraît aujourd'hui dans Astrophysical Journal Letters a jeté un nouvel éclairage sur la quête de plusieurs décennies pour comprendre l'origine de ces explosions cosmiques extrêmes.

L'émission de rayons gamma de GRB 221009A a duré plus de 300 secondes. Les astronomes pensent que ces GRB "de longue durée" sont le cri de naissance d'un trou noir, formé lorsque le noyau d'une étoile massive et tournant rapidement s'effondre sous son propre poids. Le nouveau trou noir lance de puissants jets de plasma à une vitesse proche de la lumière, qui traversent l'étoile qui s'effondre et brille en rayons gamma.

Le GRB 221009A étant le sursaut le plus brillant jamais enregistré, un véritable mystère résidait dans ce qui se passerait après le sursaut initial de rayons gamma. "Lorsque les jets percutent le gaz entourant l'étoile mourante, ils produisent une "rémanence" de lumière brillante sur tout le spectre", explique Tanmoy Laskar, professeur adjoint de physique et d'astronomie à l'Université de l'Utah et auteur principal de l'étude. "La rémanence s'estompe assez rapidement, ce qui signifie que nous devons être rapides et agiles pour capturer la lumière avant qu'elle ne disparaisse, emportant ses secrets avec elle."

"Ce sursaut, étant si brillant, a fourni une occasion unique d'explorer le comportement détaillé et l'évolution d'une rémanence avec des détails sans précédent - nous ne voulions pas le manquer", a déclaré Edo Berger, professeur d'astronomie à l'Université de Harvard et au CfA. "L'équipe était ravie de voir à quel point la rémanence de ce GRB était brillante, que nous avons pu continuer à surveiller pendant plus de 10 jours à mesure qu'elle s'estompait."

Après avoir analysé et combiné les données du SMA et d'autres télescopes du monde entier, les astronomes ont été déconcertés : les mesures millimétriques et d'ondes radio étaient beaucoup plus lumineuses que prévu sur la base de la lumière visible et des rayons X.

"Il s'agit de l'un des ensembles de données les plus détaillés que nous ayons jamais collectés, et il est clair que les données millimétriques et radio ne se comportent tout simplement pas comme prévu", déclare Yvette Cendes, associée de recherche au CfA. "Quelques GRB dans le passé ont montré un bref excès d'émissions millimétriques et radio que l'on pense être la signature d'une onde de choc dans le jet lui-même, mais dans le GRB 221009A, l'excès d'émission se comporte assez différemment que dans ces cas passés."

Elle ajoute: "Il est probable que nous ayons découvert un mécanisme complètement nouveau pour produire des ondes millimétriques et radio en excès."

Une possibilité, dit Cendes, est que le jet puissant produit par GRB 221009A est plus complexe que dans la plupart des GRB. "Il est possible que la lumière visible et les rayons X soient produits par une partie du jet, tandis que les premières ondes millimétriques et radio sont produites par un composant différent."

"Heureusement, cette rémanence est si brillante que nous continuerons à étudier son émission radio pendant des mois et peut-être des années à venir", ajoute Berger. "Avec ce laps de temps beaucoup plus long, nous espérons déchiffrer l'origine mystérieuse de l'émission excessive précoce."

Nous ne savons jamais à l'avance quand de tels événements se produiront, nous devons donc être aussi réactifs que possible si nous voulons profiter de ces cadeaux du cosmos."

  Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics

 RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN

Nous avons défini la naissance d’une étoile par l’observation d’un certain nombre de phénomènes

1) Apparition brutale en tous lieux non prévisibles : « Nous ne savons jamais à l'avance quand de tels événements se produiront »

2)  Création/éjection de particules  à la vitesse de la lumière :

 « jets de particules se déplaçant à travers l'étoile qui s'effondre et dans l'espace à presque la vitesse de la lumière »

3) La production autonome de particules en provenance d’un cœur photonique en rotation à une vitesse proche de la lumière existence consécutive d’un rayonnement du gaz d’un plasma.

« Le rayonnement à travers le spectre provient du gaz ionisé chaud (plasma)

Le nouveau trou noir lance de puissants jets de plasma à une vitesse proche de la lumière, qui traversent l'étoile qui s'effondre et brille en rayons gamma. »

4) Les astronomes pensent que ces GRB "de longue durée" sont le cri de naissance d'un trou noir, formé lorsque le noyau d'une étoile massive

5 ) Le choc présidant à la naissance d’une étoile est équivalent à un mini big bang hyper violent  puisqu’il suppose une rupture du sein de la substance de l’espace.

Le GRB 221009A est le sursaut le plus brillant jamais enregistré,

6) Puisqu’il s’agit pas d’une simple explosion, la production de gaz et de matière est continue sur toute la vie de l’étoile jusqu’à sa période de refroidissement

« Lorsque les jets percutent le gaz entourant l'étoile mourante ( ?)  ils produisent une "rémanence" de lumière brillante sur tout le spectre

L'équipe était ravie de voir à quel point la rémanence de ce GRB était brillante, que nous avons pu continuer à surveiller pendant plus de 10 jours à mesure qu'elle s'estompait."

"Heureusement, cette rémanence est si brillante que nous continuerons à étudier son émission radio pendant des mois et peut-être des années à venir ».

 

lundi 3 avril 2023

160 - Astrogenèse: mode d'apparition du coeur photonique

 Des scientifiques observent l'explosion la plus plate jamais vue dans l'espace

 L'article

Les astronomes ont observé une explosion à 180 millions d'années-lumière qui remet en question notre compréhension actuelle des explosions dans l'espace, qui semblaient beaucoup plus plates que jamais cru possible.

  • On s'attend presque toujours à ce que les explosions soient sphériques, car les étoiles elles-mêmes sont sphériques, mais celle-ci est la plus plate jamais vue
  • Une explication potentielle de la façon dont cette explosion s'est produite est que l'étoile elle-même peut avoir été entourée d'un disque dense ou qu'il peut s'agir d'une supernova ratée.

Une explosion de la taille de notre système solaire a déconcerté les scientifiques, car sa forme - semblable à celle d'un disque extrêmement plat - remet en question tout ce que nous savons sur les explosions dans l'espace.

L'explosion observée était un transitoire optique bleu rapide (FBOT) lumineux - une classe d'explosion extrêmement rare qui est beaucoup moins courante que d'autres explosions, telles que les supernovas. .

Les explosions d'étoiles dans l'univers sont presque toujours de forme sphérique, comme les étoiles elles-mêmes sont sphériques. Cependant, cette explosion, qui s'est produite à 180 millions d'années-lumière, est la plus asphérique jamais vue dans l'espace, avec une forme de disque émergeant quelques jours après sa découverte. Cette section de l'explosion peut provenir de la matière libérée par l'étoile juste avant son explosion.

On ne sait toujours pas comment les explosions lumineuses FBOT se produisent, mais on espère que cette observation, publiée dans les avis mensuels de la Royal Astronomical Society , nous rapprochera de leur compréhension.

Le Dr Justyn Maund, auteur principal de l'étude du département de physique et d'astronomie de l'Université de Sheffield, a déclaré: "On sait très peu de choses sur les explosions FBOT - elles ne se comportent tout simplement pas comme les étoiles qui explosent, elles sont trop brillantes et elles évoluent trop rapidement. En termes simples, ils sont bizarres, et cette nouvelle observation les rend encore plus bizarres.

"Espérons que cette nouvelle découverte nous aidera à les éclairer un peu plus - nous n'avons jamais pensé que les explosions pourraient être aussi asphériques. Il y a quelques explications potentielles à cela : les étoiles impliquées peuvent avoir créé un disque juste avant leur mort ou ces pourraient être des supernovas ratées, où le noyau de l'étoile s'effondre en un trou noir ou une étoile à neutrons qui mange ensuite le reste de l'étoile.

"Ce que nous savons maintenant avec certitude, c'est que les niveaux d'asymétrie enregistrés sont un élément clé pour comprendre ces explosions mystérieuses, et cela remet en question nos idées préconçues sur la façon dont les étoiles pourraient exploser dans l'Univers."

Les scientifiques ont fait la découverte après avoir repéré un flash de lumière polarisée complètement par hasard. Ils ont pu mesurer la polarisation de l'explosion - en utilisant l'équivalent astronomique des lunettes de soleil polaroid –

En mesurant la polarisation, cela leur a permis de mesurer la forme de l'explosion, voyant effectivement quelque chose de la taille de notre système solaire mais dans une galaxie à 180 millions d'années-lumière. Ils ont ensuite pu utiliser les données pour reconstruire la forme 3D de l'explosion et ont pu cartographier les bords de l'explosion, ce qui leur a permis de voir à quel point elle était plate.

COMMENTAIRES

 


             Un cœur photonique en rotation éjectant de la matière sur un plan horizontal

 

Dans notre ouvrage «  nouveaux principes de cosmophysique » nous affirmions que les étoiles se constituaient elles-mêmes en prélevant la substance de l’espace pour fabriqués photons et éléments. Au départ, il se crée un cœur photonique de plasma à température absolue qui tourne à la vitesse proche de la lumière en éjectant ses matériaux pour constituer une couronne comme il est mentionné dans l’article ci-dessus. Les explosions perçues et l’éjection de matière à haute température nous indiquent qu’il y a création de particules et photons, ce qui n’a rien à voir avec une quelconque explosion interne de l’étoile comme pour les supernovas. « On sait très peu de choses sur les explosions FBOT - elles ne se comportent tout simplement pas comme les étoiles qui explosent, elles sont trop brillantes et elles évoluent trop rapidement. »

 Au tout début, le matériau se situe sur un plan "plat" horizontal" puis se crée deux jets aux extrémités des pôles, ce qui entame le processus de sphérisation classique de l'étoile naissante. A noter que " avec une forme de disque émergeant quelques jours après sa découverte." l'étoile vient de naître "subitement" et nous sommes bien au début du processus de l'autogenèse.

Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles

lundi 20 mars 2023

159 -CES ETOILES MORTES VIVANTES

 L’ARTICLE

On connaît les de Wolf-Rayet depuis 1867. Elles ont été découvertes, comme leur nom le suggère, par Charles Wolf et Georges Rayet, de l'Observatoire de Paris en observant trois étoiles de la constellation du Cygne pour y faire des études relevant d'une toute jeune discipline alors en plein développement suite aux travaux du allemand Gustav Kirchhoff et du chimiste Robert Bunsen : la spectroscopie.

Ces étoiles apparaissaient comme anormales du fait de la présence d'étranges en d'origine alors inconnue. Les astrophysiciens du XXe siècle vont comprendre que les étoiles WR sont des étoiles massives dépassant les 10 masses solaires que l'on observe en fin de vie alors que des instabilités les conduisent à expulser une partie de leurs couches supérieures, en prélude à des explosions en supernovae de type II.

Elles ne vivent donc que quelques millions d'années tout au plus sur la séquence principale en synthétisant des éléments, comme le et l', avant de s'effondrer gravitationnellement. L'explosion laissera alors comme cadavre stellaire une étoile à neutrons et pour les plus massives des étoiles, parfois des trous noirs stellaires.

En observant aujourd'hui WR 124, le James-Webb nous montre dans l' et avec de fausses une étoile agonisante contenant environ 30 masses solaires et qui, déjà, en a expulsé avec des puissants une dizaine tout au plus.

La phase dite de phase Wolf-Rayet pour les étoiles massives est brève. La matière qu'elles éjectent se refroidit en donnant des poussières carbonées et silicatées. On pense que c'est l'une des sources de formation des poussières dans les galaxies mais la proportion à laquelle elles contribuent n'est pas claire car le souffle et surtout la température des explosions de supernovae SN II peut détruire ces poussières.

Le James-Webb devrait nous aider à y voir plus clair en étudiant des étoiles comme WR 124. Rappelons que les poussières jouent aujourd'hui un rôle important dans la formation des étoiles car elles servent à dissiper une partie de la dans un protostellaire en pour donner une . Un nuage trop chaud aura tendance à s'opposer par sa à son effondrement. Les poussières enfin sont le de base d'où naîtront les .

On comprend donc tout le potentiel que les astrophysiciens et cosmochimistes pourront tirer des observations avec le JWST, surtout quand on se rappelle que c'est dans les gangues de glace entourant les poussières dans les nuages moléculaires, où naissent les étoiles, que se produisent des réactions chimiques prébiotiques complexes et riches.

COMMENTAIRES

On peut interpréter tout autrement ces observations car nous ne sommes pas obligés de croire qu’il s’agit d’une étoile en fin de vie alors même que son activité est extrême. Aucune observation n’a jamais montré le passage de l’explosion à l’effondrement et la résolution en étoile à neutrons, l’ OVNI de la physique. On apprend également que des poussières suivent ces hautes chaleurs, poussières suffisamment froides pour s’enflammer et provoquer des réactions nucléaires de naissance d’une nouvelle étoile !!!

Nous avons affaire en cosmologie à une étrange science qui fonctionne sans preuve, par suppositions, qui déduit des observations des conclusions souvent aberrantes et qui sont cautionnées par les plus hautes autorités de cette science à partir du moment où les conclusions sont en accord avec la cosmologie standard.

Nous pensons tout au contraire que les étoiles WR sont de jeunes et massives étoiles naissantes qui auto produisent leurs éléments en expulsant une fraction