samedi 9 novembre 2024

166 - UN AUTRE MODELE DE NAISSANCE DES ETOILES

 

L’ARTICLE

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de DTU Space a révélé une étoile à neutrons qui tourne autour de son axe à une vitesse extrêmement élevée. Elle tourne 716 fois par seconde, ce qui en fait l'un des objets à rotation la plus rapide jamais observés.

Il s'agit d'un objet petit mais extrêmement massif et à rotation rapide - une étoile à neutrons, faisant partie d'un système d'étoiles binaires à rayons X appelé 4U 1820-30. Elle se trouve dans la constellation du Sagittaire vers le centre de notre galaxie.

« Nous étudions les explosions thermonucléaires de ce système et avons découvert des oscillations remarquables, suggérant une étoile à neutrons tournant autour de son axe central à une vitesse stupéfiante de 716 fois par seconde », explique le Dr Gaurava K.

« Si les observations futures confirment cela, l'étoile à neutrons 4U 1820-30 serait l'un des objets à rotation la plus rapide jamais observés dans l'univers, égalé seulement par une autre étoile à neutrons appelée PSR J1748-2446. »

Une étoile à neutrons, aussi appelée étoile morte, est constituée du reste d'une grande étoile massive qui a explosé en supernova. On en a découvert quelques milliers, et elles sont extrêmes à bien des égards.

Ce sont les objets les plus denses que l'on puisse observer dans le cosmos. L'étoile à neutrons ne mesure que 12 km de diamètre, mais sa masse est 1,4 fois supérieure à celle du Soleil.

L'étoile à neutrons fait partie d'un système d'étoiles binaires à rayons X. Un tel système est constitué de deux étoiles en orbite l'une autour de l'autre. Le système 4U 1820-30 est également particulier car son étoile compagnon est une naine blanche de la même taille que la Terre. On sait qu'elle orbite autour de l'étoile à neutrons toutes les 11 minutes, ce qui en fait le système dont la période orbitale est la plus courte connue.

Des explosions de surface aussi puissantes que des bombes atomiques

En raison de sa gravité intense, l'étoile à neutrons arrache de la matière à son étoile compagnon. Lorsque suffisamment de matière s'est accumulée à sa surface, une violente explosion thermonucléaire se produit sur l'étoile à neutrons, semblable à une bombe atomique.

« Lors de ces explosions, l'étoile à neutrons devient jusqu'à 100 000 fois plus brillante que le soleil, libérant une immense quantité d'énergie », explique Jérôme Chenevez, professeur associé à la DTU Space, qui a contribué à la nouvelle étude.

« Nous avons donc affaire à des événements très extrêmes, et en les étudiant, nous obtenons de nouvelles informations sur les cycles de vie existants des systèmes d'étoiles binaires et sur la formation des éléments dans l'univers. »

Grâce aux observations réalisées avec NICER entre 2017 et 2021, les chercheurs ont découvert 15 sursauts thermonucléaires de rayons X provenant de 4U 1820-30. L'un de ces sursauts présentait une signature connue sous le nom d'oscillations de sursaut thermonucléaire, se produisant à une fréquence de 716 Hz. Ces oscillations de sursaut correspondent à la fréquence de rotation de l'étoile à neutrons elle-même, ce qui signifie qu'elle tourne sur son axe à une vitesse record de 716 fois par seconde.

Les collisions d'étoiles à neutrons ne sont pas une mince affaire. L'événement libère l'équivalent de centaines de millions de fois l'énergie de notre Soleil, déformant l'espace-temps sous forme d'ondes gravitationnel

Elle tourne 716 fois par seconde, ce qui en fait l'un des objets les plus rapides jamais observés. 50000 Km/sec environ 

Malgré leur petit diamètre (environ 20 kilomètres), les étoiles à neutrons ont une masse près de 1,5 fois supérieure à celle de notre soleil et sont donc incroyablement denses. L'équivalent d'un simple morceau de sucre de matière d'étoile à neutrons pèserait environ cent millions de tonnes sur Terre.

COMMENTAIRES

Comment, simple quidam que nous sommes, pouvons-nous nous insurger contre ce qui apparait comme une VERITE UNIVERSELLE partagée par les plus hauts et plus grands scientifiques du monde. Cette vérité est la suivante : une étoile à neutrons est à l’origine des évènements les plus énergétiques de l’univers !  Une étoile à neutrons est A LA FOIS une étoile morte en fin de vie et l’astre le plus énergétique qui soit ! La densité est extrême qui devrait interdire la sortie de tout rayonnement mais elle émet en tournant un rayonnement X intense. Ce type d’étoile résulterait d’un effondrement d’une étoile massive mais aucune observation ne vient étayer cette affirmation car aucune trace du nuage hyper volumineux ayant été expulsé n’entoure l’étoile.  L’étoile à neutrons est donc une construction essentiellement théorique !

Pour comprendre l’origine de ces fulgurances énergétiques, il faut changer radicalement de paradigme, regarder tout autrement les phénomènes et surtout à la base se demander : si, au lieu de la dégénérescence d’une toile morte nous assistions au contraire à la naissance d’une étoile ! Cette explosion gigantesque ayant donner lieu au bing bang, pourquoi n’en serait-il pas de même pour la naissance de chaque étoile ?

Selon notre hypothèse une étoile née par la vibration/onde de choc dans la substance de l’espace et produit elle-même sa matière à partir d’un cœur photonique ayant la température absolue et composée d’un plasma extrêmement dense. Le cœur photonique tourne sur lui-même à une vitesse proche de celle de la lumière et éjecte des particules ( H, H2) et émet un fort rayonnement X. Par ailleurs l’astre très dense à une température très élévée de l’ordre du milliard de degrès.

Notre thèse est alors parfaitement en accord avec les observations de pulsars et autres étoiles à neutrons (vitesse, densité, rayonnement x)

 

Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles

dimanche 15 septembre 2024

165 - UN DEBUT DE COMMENCEMENT DE REMISE EN CAUSE DU BIG BANG.

 L’ARTICLE

Un ingénieur de l'Université d'État du Kansas a récemment publié les résultats d'une étude observationnelle à l'appui d'une théorie vieille d'un siècle qui remet directement en question la validité de la théorie du Big Bang. Lior Shamir, professeur agrégé d'informatique, a utilisé l'imagerie d'un trio de télescopes et de plus de 30 000 galaxies pour mesurer le redshift des galaxies en fonction de leur distance à la Terre. Le redshift est le changement dans la fréquence des ondes lumineuses émises par une galaxie, que les astronomes utilisent pour mesurer la vitesse d'une galaxie. Les découvertes de Shamir soutiennent la théorie centenaire de la « lumière fatiguée » au lieu du Big Bang. "Dans les années 1920, Edwin Hubble et George Lemaitre ont découvert que plus la galaxie est éloignée, plus elle s'éloigne de la Terre rapidement", a déclaré Shamir. "Cette découverte a conduit à la théorie du Big Bang, suggérant que l'univers a commencé à s'étendre il y a environ 13,8 milliards d'années.

À peu près au même moment, l'éminent astronome Fritz Zwicky a proposé que les galaxies les plus éloignées de la Terre ne se déplaçaient pas vraiment plus vite." L'affirmation de Zwicky était que le redshift observé depuis la Terre n'est pas dû au mouvement des galaxies mais au fait que les photons lumineux perdent leur énergie lorsqu'ils voyagent dans l'espace. Plus la lumière voyage longtemps, plus elle perd d’énergie, ce qui donne l’illusion que les galaxies les plus éloignées de la Terre se déplacent également plus rapidement. "La théorie de Tired Light a été largement négligée, car les astronomes ont adopté la théorie du Big Bang comme modèle consensuel de l'univers", a déclaré Shamir. "Mais la confiance de certains astronomes dans la théorie du Big Bang a commencé à faiblir lorsque le puissant télescope spatial James Webb a vu la première lumière. Le JWST a fourni des images profondes du tout premier univers, mais au lieu de montrer un univers naissant comme les astronomes l'espéraient, il a a montré de grandes galaxies matures.

Si le Big Bang s’est produit comme les scientifiques le pensaient initialement, ces galaxies seraient plus anciennes que l’univers lui-même. » Alors que de nouvelles images jettent le doute sur le Big Bang, l'étude de Shamir a utilisé la vitesse de rotation constante de la Terre autour du centre de la Voie Lactée pour examiner le redshift des galaxies qui se déplacent à différentes vitesses par rapport à la Terre et pour tester comment le changement du redshift réagit au changement de vitesse. "Les résultats ont montré que les galaxies qui tournent dans la direction opposée par rapport à la Voie lactée ont un redshift inférieur à celui des galaxies qui tournent dans la même direction par rapport à la Voie lactée", a déclaré Shamir. "Cette différence reflète le mouvement de la Terre lorsqu'elle tourne avec la Voie lactée. Mais les résultats ont également montré que la différence de redshift augmentait lorsque les galaxies étaient plus éloignées de la Terre. Comme la vitesse de rotation de la Terre par rapport aux galaxies est constante, la raison de la différence peut être la distance entre les galaxies et la Terre. Cela montre que le redshift des galaxies change avec la distance, ce que Zwicky a prédit dans son ouvrage sur la théorie de la lumière fatiguée.

 

COMMENTAIRES

 Enfin un début de commencement de remise en cause du big bang. Celui-ci conduisait à des stupidités telle que des galaxies allaient plus vite que la vitesse de la lumière ou que les plus lointaines étaient déjà vieilles à la naissance de l’univers (cf). L’augmentation du redshift des galaxies n’est donc pas dû à leur fuite éperdue mais à un phénomène classique de perte d’énergie des photons proportionnelle à la distance qu’ils parcourent.  Cela a pour origine notamment le « frottement » du rayonnement dans la substance de l’espace ou prématière. Phénomène simple, explication simple. On ne voit pas pourquoi les scientifiques se sont enferrés à défendre cette théorie loufoque de l’explosion originelle et de l’expansion consécutive de l’univers. Ou plutôt nous comprenons bien pourquoi : il fallait trouver une cause, une procédure à la parution de la matière. Celle-ci apparait en totalité, en un seul temps, un fiat lux qui commande à la naissance de l’univers, ainsi que l’enseigne les livres religieux. D’où ensuite la théorie de l’effondrement de la matière pour constituer les étoiles. Nous avons montré que cette théorie est aberrante et conduisait à complexifier les modalités diverses de la genèse stellaire en particulier pour la constitution des planètes.

Notre théorie est alors assez simple : tous les astres se constituent de la même manière suite à un ébranlement de la substance de l’espace et puisent leur matière dans cette même substance ou prématière (voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles)

lundi 11 mars 2024

164 - A PROPOS DE LA FORMATION DES PLANÈTES SOLITAIRES

L'ARTICLE

Depuis trente ans, les chercheurs traquent des objets à la frontière entre planètes et étoiles, qui errent dans la Voie lactée Avec l’arrivée du télescope spatial James-Webb (JWST), le catalogue s’enrichit et s’accompagne de surprises qui mettent à mal les théories de formation en planétologie.

En octobre 2023, des astronomes ont utilisé le télescope spatial James-Webb (JWST) pour zoomer sur une région au sud de la Ceinture, sur la nébuleuse d’Orion, et ont identifié quelque cinq cents autres points auparavant invisibles. Ces mondes sont si petits et si peu lumineux qu’ils brouillent la frontière entre ce qu’on définit comme une étoile ou comme une planète.

Parfois appelés « planètes flottantes » ou « errantes », ces mondes solitaires dérivent librement dans l’espace. Si les astronomes sont capables d’estimer la masse de ces boules de gaz sombres de la taille de Jupiter, leur origine reste peu claire. S’agit-il vraiment de planètes, des « Jupiters » qui étaient autrefois en orbite autour d’une étoile et qui ont été éjectées d’une façon ou d’une autre ? Ou s’agit-il plutôt de microétoiles qui n’ont pas réussi à s’allumer ?

Au lieu de répondre à cette question, les clichés du JWST ajoutent au mystère : l’œil infrarouge du télescope a découvert que des dizaines de ces mondes semblent se mouvoir par paires, tournant l’un autour de l’autre – une configuration déroutante qui, si elle était confirmée, défierait toutes les attentes.

Ces duos improbables ne s’expliquent pas facilement avec les théories actuelles sur la formation des étoiles ou des planètes errantes. Pour fusionner l’hydrogène et briller, les étoiles doivent être au moins 80 fois plus massives que Jupiter. Les mondes errants sont beaucoup plus légers et sont communément définis comme ayant une masse inférieure à 13 fois celle de Jupiter. Tout astre entre 13 et 80 Jupiters peut en effet fusionner une variante plus lourde de l’hydrogène – le deutérium ; il se range alors dans la famille des naines brunes.

En 2021, on a  trouvé une centaine d’objets candidats d’une masse comprise entre 4 et 13 fois celle de Jupiter, ce qui a multiplié par cinq le nombre de mondes errants connus.

Avec cette collection plus riche d’objets à analyser, les chercheurs ont pu se pencher sur la question fondamentale de l’origine de ces mondes. L’une des possibilités est la voie planétaire : ils se sont formés à partir des débris qui constituent les disques entourant une étoile nouvellement née. Une rencontre fortuite avec un voisin les aurait ensuite éjectés, comme dans les simulations de Sean Raymond en 2010.

La seconde possibilité est que ces astres errants se soient constitués seuls, lorsqu’un nuage isolé d’hydrogène et d’hélium est devenu assez dense pour s’effondrer sous son propre poids et former une boule plus compacte. C’est ainsi que naissent les étoiles, et ces mondes ressembleraient davantage à de minuscules naines brunes qu’à des planètes.

Núria Miret Roig et Hervé Bouy sont arrivés à la conclusion que ces deux scénarios rendaient compte chacun d’une part des objets de leur catalogue sans pouvoir dire précisément combien étaient des planètes et combien des étoiles. Néanmoins, les objets les plus légers, a priori des planètes éjectées, étaient bien trop nombreux pour que les modèles d’expulsion suffisent à les expliquer. « Il y a beaucoup de planètes errantes, résume la chercheuse, elles se forment probablement par plusieurs mécanismes différents. »

Mais la véritable surprise a été de voir, quelque chose qui, au départ, n’avait pas beaucoup de sens. Certaines de ces taches lumineuses étaient des paires d’objets de la masse de Jupiter. Au total, il a recensé 42 paires d’astres tourbillonnants, un nombre impressionnant.

Ls clichés de la nébuleuse d’Orion du télescope spatial James-Webb ont révélé des objets étonnants, des couples de mondes errants, dont la formation est difficile à expliquer avec les théories actuelles.

D’un point de vue théorique, ces duos semblaient presque impossibles. Il était peu probable qu’il s’agisse de planètes éjectées : lorsqu’une planète en expulse une autre d’un système stellaire, la planète éjectée s’envole presque toujours seule. Mais il ne pouvait pas non plus s’agir d’étoiles, car nombre d’entre elles pesaient l’équivalent de Jupiter et guère plus, une masse trop faible pour que l’objet se soit formé directement à partir de l’effondrement d’un nuage de gaz. L’équipe a baptisé ces duos mystérieux des « jumbos », l’acronyme anglais pour « objets binaires de la masse de Jupiter ».

Ce phénomène n’avait pas du tout été prévu. Aucune théorie existante ne nous aurait permis de nous attendre à ce que ces objets planétaires soient aussi abondants », s’étonne Matthew Bate, astrophysicien à l’université d’Exeter.

Les astronomes avaient déjà observé que, bien que de nombreuses étoiles massives tournoient dans l’espace avec des partenaires, la fraction d’étoiles en couple diminue avec leur masse. « Nous nous attendions à ce que cette tendance se poursuive », Ainsi, le pourcentage de paires d’objets de la masse de Jupiter « devrait tendre vers zéro ». Un saut à 10 % ne figurait pas du tout dans la liste des découvertes attendues du JWST.

Pour d’autres astrophysiciens théoriques, ces jumbos et ces simulations sont plausibles… et surprenants. « Je ne pensais pas que [la création d’une paire de planètes errantes] était possible du point de vue de l’éjection, note Sean Raymond. Mais cet article change la donne. » « Nous savons, grâce à la recherche par imagerie directe de jeunes étoiles, que très peu de ces astres ont des planètes géantes sur des orbites [larges], remarque Matthew Bate. Il est difficile de croire qu’il y ait eu beaucoup systèmes planétaires de grande taille dans la nébuleuse d’Orion pour les perturber. »

À ce stade, de nombreux chercheurs explorent d’autres pistes pour expliquer la formation de ces mondes errants, les théoriciens suggèrent que les ondes de choc des supernovæ seraient en mesure de comprimer les petits nuages de gaz et de les aider à s’effondrer en paires d’étoiles minuscules plus facilement que ne le prévoient les modèles actuels.

Bien que de nombreuses questions restent en suspens, la multitude de mondes flottants découverts ces deux dernières années a permis aux chercheurs d’avancer dans leur compréhension. D’abord, ces objets se forment vite, sur des millions d’années plutôt que sur des milliards. Dans la nébuleuse d’Orion, qui est née il y a environ 3 millions d’années, des nuages de gaz se sont effondrés, des planètes se sont constituées et certaines ont peut-être même été entraînées dans l’abîme par des étoiles de passage.

« La formation d’une planète en 1 million d’années est difficile à réaliser avec les modèles actuels, constate Nienke van der Marel. Cette [découverte] ajouterait une nouvelle pièce au puzzle. »

Autre conclusion, le nombre de ces mondes errants est gigantesque. Pour des raisons évidentes, les géantes gazeuses sont les plus faciles à observer, mais elles sont aussi les plus difficiles à expulser de leur système, de la même façon qu’une boule de bowling serait plus difficile à éjecter qu’une boule de billard. Cette observation suggère que pour chaque « Jupiter errante » repérée, de nombreuses « Neptunes et Terres errantes » passent inaperçues. Nous vivons probablement dans une galaxie qui regorge de mondes bannis de toutes tailles.

« Nous savons qu’il y a tout un tas d’objets entre les étoiles », conclut Sean Raymond. Ce type de recherche « ouvre une fenêtre sur tout cela, pas seulement sur les planètes errantes, mais sur les objets errants en général. »

COMMENTAIRES

Tant que l’astrophysique contemporaine restera prisonnière du modèle de la genèse par effondrement gravitationnel d’un nuage préexistant à l’étoile, elle ne comprendra rien à certains phénomènes. Ce modèle classique impose la présence d’un matériau préalable à son effondrement ; ce matériau peu « être là » ou être issu d’une étoile ; la planète se forme alors par agrégation des « déchets » provenant de la formation antérieure de l’étoile. Mais que se passe-t-il pour les planètes errantes, pour les astres solitaires situés loin d’une quelconque étoile. L’article ci-dessus montre les contorsions que les théoriciens doivent imaginer pour justifier la présence d’un nombre incroyablement élevé de planètes de toutes les tailles (onde de choc hypothétique, éjection au loin par l’étoile génitrice etc.).

Notre hypothèse permet de simplifier notablement la question : les étoiles, les planètes se forment quelque que soit leur masse à partir d’une onde de choc d’intensité variable. Elles prélèvent leur matériaux constitutifs sur la substance de l’espace selon un mécanisme que nous avons décrit ( voir http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/3-lauto-production-des-elements). Le nuage ne préexiste pas à l’étoile mais au contraire, il résulte de la production par l’étoile elle-même.

samedi 17 février 2024

 163 -  LE MODE VRAI DE FORMATION DES GALAXIES.

 L’ARTICLE

 La galaxie AM 1054-325 a été déformée en forme de S à partir d'une forme spirale normale en forme de crêpe par l'attraction gravitationnelle d'une galaxie voisine, vue sur cette image du télescope spatial Hubble. Une conséquence de ceci est que des amas d’étoiles nouveau-nés se forment le long d’une queue de marée étendue sur des milliers d’années-lumière, ressemblant à un collier de perles.

Ils se forment lorsque des nœuds de gaz s’effondrent gravitationnellement pour créer environ 1 million d’étoiles nouveau-nées par amas.

Lorsque des événements cosmiques spectaculaires tels que des collisions de galaxies se produisent, ils déclenchent une réaction pour former de nouvelles étoiles, et peut-être de nouvelles planètes qui, autrement, ne se seraient pas formées. L'attraction gravitationnelle qui provoque les collisions entre ces galaxies crée des queues de marée, la longue et mince région des étoiles et du gaz interstellaire.

Les amas dans les queues de marée sont connus depuis des décennies. Lorsque les galaxies interagissent, les forces gravitationnelles des marées entraînent de longues banderoles de gaz et de poussière. Deux exemples populaires sont les galaxies Antennes et Souris avec leurs projections longues et étroites en forme de doigts.

Une équipe d'astronomes a utilisé une combinaison de nouvelles observations et de données d'archives pour obtenir l'âge et la masse des amas d'étoiles de la queue de marée. Ils ont découvert que ces amas sont très jeunes : ils n’ont que 10 millions d’années. Et ils semblent se former au même rythme le long de queues s’étendant sur des milliers d’années-lumière.

 

Avant les fusions, les galaxies étaient riches en nuages poussiéreux d’hydrogène moléculaire qui étaient peut-être simplement restés inertes. Mais les nuages se sont bousculés et se sont heurtés au fil des rencontres. Cela a comprimé l’hydrogène au point de précipiter une tempête de feu de naissance d’étoiles.


COMMENTAIRES

Aucune théorie sérieuse n’explique la formation des galaxies, la plupart imaginent que leurs étoiles sont nées simultanément à partir d’un nuage géniteur. Mais comment alors expliquer les âgés différents des étoiles qui les composent ?

Pour le moins dans cet article nous savons où ces étoiles se forment : dans les queues des galaxies : « ces amas d’étoiles nouveau-nés se forment le long d’une queue de marée étendue sur des milliers d’années-lumière ». Elles naissent à partir de gaz déjà présent mais il faut des « collisions de galaxies » pour susciter l’effondrement de ces nuages interstellaires. Mais on ne voit pas pourquoi ces jeunes étoiles se situeraient en queue de galaxies et non pas n’importe où.

L’explication alternative que nous proposons est la suivante : les étoiles naissent en dehors de la galaxie et sont progressivement attirés par sa force de gravité Ceci permet de comprendre que les jeunes étoiles se trouvent toujours en queue de la galaxie et composent cette même queue puisque ce sont celles qui ont rejoint en dernier la structure galactique. Une galaxie est une agglomération progressive d’étoiles et ne forme pas spontanément et en même temps les astres qui la composent. Toutes les étoiles naissantes d’un espace donné sont attirées gravitationnellement par les astres et les structures les plus massives, les astres nouveaux rejoignent cette structure en se positionnant en queue de la galaxie.

mardi 17 octobre 2023

162 - CREATION PAR PAIRES DE ASTRES


L’ARTICLE

Dans les profondeurs de l'espace, des objets déconcertants défient notre compréhension de la physique. Découverts par le télescope spatial James Webb, ces "JuMBOs" pourraient bien remettre en question certaines théories sur la formation des astres.

Dans la nébuleuse d'Orion, 42 paires de ces JuMBOs flottent librement. Chaque objet en orbite autour de son partenaire se trouve à une distance pouvant atteindre 390 fois celle séparant la Terre du Soleil. Trop petits pour être des étoiles, mais trop grands pour être simplement des planètes errantes, ces JuMBOs posent un véritable casse-tête scientifique.

Pourquoi ces paires de jeunes planètes peuvent-elles être éjectées ensemble et demeurer liées reste un mystère. La nébuleuse d'Orion, d'où proviennent ces objets, est une région de formation d'étoiles à environ 1 344 années-lumière de la Terre. Les objets ont été détectés grâce aux observations du télescope James Webb, après que des télescopes au sol aient déjà signalé d'autres mystérieux objets dans ce nuage de gaz.

L'analyse des chercheurs a révélé que ces objets étranges sont des géantes gazeuses âgées d'environ un million d'années, avec des températures avoisinant les 700 degrés Celsius. Ils sont principalement composés de monoxyde de carbone, de méthane et de vapeur d'eau. Ce qui déroute le plus les astronomes, c'est le fait qu'ils se présentent souvent en paires.
Des étoiles comme notre Soleil peuvent prendre des dizaines de millions d'années pour se former à partir de nuages de poussière et de gaz en effondrement. Les JuMBOs, eux, présentent des masses proches de celle de Jupiter, ce qui rend difficile d'expliquer leur existence par les scénarios classiques de formation d'étoiles ou de planètes.

La coexistence de ces objets dans le pourrait découler de différents scénarios de formation, même si chacun présente des réserves importantes. Il se pourrait qu'un tout nouveau mécanisme de formation, encore inconnu, soit nécessaire pour expliquer ces couples inhabituels.

 

COMMENTAIRES

 Selon l’astrophysique standard, les planètes gazeuses du type Jupiter se forment à proximité de leur étoiles mèreS dont elles empruntent les résidus du disque. Elles ne peuvent avoir de réactions nucléaires de synthèse de l’hélium. Or les objets JumBos non seulement ne se sont pas formés proximité d’une étoile (leurs matériaux n’en sont pas issus) mais elles existent et sont nées par paires, deux caractéristiques incompréhensibles dans la théorie classique.

Cette naissance par paires a été envisagées par LES NOUVEAUX PRINCIPES DE COSMOPHIQUE comme étant le mode normal et contraint

Voir/  http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/9-creation-par-paires-des-astres

Dans cette nouvelle théorie, les astres naissent à partir d’une fracture interne à la substance de l’espace et fabriquent eux-mêmes leurs propres matériaux. Il n’y a pas effondrement d’un nuage géniteur mais au contraire production d’une abondante couronne de gaz. On comprend que ces étoiles de type Jupiter n’ont pas besoin de se situer et de rester près de leur pseudo étoile mère.

  Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles