dimanche 17 juillet 2022

149 MATIERE NOIRE ET FORCE DE GRAVITATION

Vieux  habitués du système solaire, nous concevons le mouvement des astres commandés sagement par la force de gravitation.Nous avons analysé cette force une fois le système de relation entre les astres établi sans nous préoccuper de « l’histoire » de sa constitution. Il  apparait que cette histoire a été relativement mouvementée, que des déplacements ont eu lieu et même des astres détruits. Nous avons montré que ce fut loin d’être aussi simple et en particulier qu’à la naissance les astres devaient s’éloigner DANS UN PREMIER TEMPS les uns des autres pour se constituer une force d’inertie de résistance permettant effectivement d’accomplir leur révolution calme et sereine.

Ce modèle, nous  l’avons étudié à l’état statique, comme achevé, pour un système d’astres déjà constitué. Et c’est ce modèle que nous avons appliqué pour nous apercevoir qu’il ne fonctionnait plus dans le cas de certaines galaxies, notamment les plus jeunes. Pour une galaxie en formation nous devons l’interpréter de façon dynamique,  en train de s’exercer, de s’établir progressivement dans le durable et le stable. En effet, une galaxie est une structure très évolutive qui ne s’est pas constituée immédiatement dans sa totalité. Elle résulte d’un regroupement progressif d’astres nés dans une zone donnée, lesquels s’étaient auparavant regroupés dans des sous-ensembles comme des galaxies naines.

Dans un article nous avions expliqué qu’on ne peut penser le fonctionnement de la force de gravitation sans rechercher l’origine de la résistance centrifuge d’un astre, son mouvement propre,  à partir duquel s’établit l’équilibre forces centripète/centrifuge. En effet, dans l’analyse classique de la gravitation, on s’imagine que celle-ci  produit A LA FOIS une force d’action pour la rotation et une résistance inertielle à celle-ci. On pense que l’astre, comme une pierre, est attachée à une corde qui A LA FOIS la fait tourner et la retient, qu’il y a exercice simultané de l’action et de l’inertie. Tel n’est pas le cas puisque la gravitation fonctionne comme seule force d’action et l’inertie centrifuge appartient à l’astre lui-même comme son mouvement propre. Il est donc erroné de croire que la gravitation est la seule force s’étant exercée dès l’origine de l’astre pour le mouvoir.

Une galaxie attire des astres qui sont DEJA en mouvement ou plus exactement dont le mouvement propre originel se dirigeait vers cette galaxie. La force d’attraction se rajoute simplement à ce mouvement pour l’accélérer. Ce n’est donc pas la gravitation qui est la cause de la totalité de leur énergie cinétique. On comprend dès lors que les astres situés dans les bras des galaxies sont à la fois les plus jeunes et ceux qui l’ont rejoint le plus tardivement. Ils sont aussi les plus rapides puisqu’à l’énergie de gravitation on doit rajouter leur propre mouvement. Puis paradoxalement, la gravitation va jouer comme un lent ralentisseur de vitesse à mesure que l’astre va s’approcher du centre, qu’il va être retenu à son apogée où s’équilibrent les force centripète et centrifuge. Nous allons nous établir dans une situation statique et connue, où nous retrouverons le fonctionnement normal, mesuré selon la valeur  classique de notre force de gravitation.

Dès lors, si  on trouve dans les galaxies jeunes qu’il existe un « excès » de gravitation, on ne doit pas l’attribuer à une « matière noire » mystérieuse car jamais découverte, mais au fonctionnement  dynamique et non statique de la force de gravitation.