jeudi 31 décembre 2020

90 - L’UNIVERS EST COHERENT !

 Partons du principe que l’univers présente une absolue cohérence entre toutes les lois et tous éléments qui le composent de sorte que chacun d’entre eux s’emboite à la perfection pour composer un monde stable supposant la prédictibilité de ces lois et leur répétitivité. Il en résulte que si nous partions d’une seule de ses parties, nous pourrions en montrer aisément son intégration au tout et qu’à tirer un seul fil nous pourrions défaire la trame entière.

1 - La partie choisie pour nous révéler le tout de l’organisation cosmique est l’apparent mystère inviolé de l’intrication quantique. Celle-ci constitue une communication instantanée à distance entre deux corpuscules qui bafoue toutes les lois de la relativité interdisant le dépassement de la vitesse de la lumière. 

La solution que nous avons proposée est très simple : cette communication instantanée à distance est rendue possible par les propriétés de rigidité absolue de l’onde qui se comporte comme une barre métallique dont tous les atomes se meuvent simultanément. Cette rigidité de l’onde EM conduit à expliquer la vitesse extrêmement élevée de la lumière : si cette onde est consécutive au mouvement d’une substance composant l’espace – la prématière – alors il n’y a pas d’éléments « composant » cette substance et aucun temps de transmission d’un élément à l’autre comme c’est le cas pour une substance matérielle. Cette prématière de l’onde est donc absolument rigide ce qui explique TOUT A LA FOIS la transmission instantanée du mouvement entre deux corps qui demeurent intriqués et reliés par l’onde ET la vitesse inouïe de la lumière qui se propage sans qu'il y ait un temps de transmission d’une impulsion d’un élément à l’autre.

Maintenant, comme cette prématière composant l’espace ne peut être que continue et uniforme, sa mise en mouvement sous forme d’ondes ne peut donc s’effectuer qu’à vitesse constante de l'onde , d’où l’impossibilité de dépasser C et d’additionner sa vitesse avec celle d’un corps s’y mouvant. Mais comme cette prématière est constituée d'une substance, elle oppose une certaine résistance au déplacement d’un corps en son sein, Cette résistance pour  créer une onde est égale à h la constante de Planck (6.60E-34 j) ce qui est infime. Ainsi, l’espace de prématière peut concilier à la fois très grande rigidité et fluidité qui permet le déplacement apparemment sans résistance aux petites vitesses. Si on accélère ce corps, alors la résistance augmente pour atteindre une limite qui est celle de C, comme nous l’enseigne la relativité. Mais là, ce n’est pas la masse qui grossit mais la résistance au mouvement qui augmente. Quand nous parvenons à cette vitesse limite, il se trouve que celle-ci est le point de rupture de l’onde  compressée, qui est en même temps le seuil limite de sa rigidité:  l’onde se brise pour engendrer de la matière. Nous avons alors un changement d’état onde > matière. Ainsi, c’est parce que l’onde est rigide que nous parvenons à la briser : cette propriété explique TOUT A LA FOIS le mystère de l’intrication quantique et celui de la création de matière.

2 – Or, si nous pouvons créer de la matière à partir de la prématière constituant l’espace, nous pouvons le faire en tous lieux et temps et non pas en une seule fois comme l’affirment les théoriciens du big bang. Cela suppose que les étoiles naissent également par une brisure au sein de la prématière en fabriquant elles-mêmes leurs éléments et non pas par effondrement d’une matière première déjà là et fabriquée lors du big-bang. Cela veut donc dire que l’univers n’est pas né il y a 13.7 milliards d’années et plus exactement qu’il n’est pas né du tout, qu’il est éternel. En effet, si les étoiles peuvent surgir d’elles-mêmes en tous temps, il n’y a aucune raison de penser qu'il y a eu une seule genèse et donc que cette procédure de création de matière est dans son essence éternelle. On doit en conclure qu’il ne saurait y avoir d’expansion de l’espace pas plus que de rayonnements fossiles témoignant d’une unique genèse de la totalité de la matière universelle. S’il n’y a pas expansion et donc de point limite de l’espace situé à 13,7 milliards d’A.L, cela signifie qu’il n’y a pas de bord limitant cet univers et qu’il se donne a priori infini.

3- Ainsi, nous pouvons débuter notre démonstration par n’importe quel point particulier, nous sommes conduits naturellement à constater que chacun appartient à un Tout absolument cohérent et  qu’on ne peut en envisager un seul indépendamment de sa liaison et participation à ce Tout. Cela est rassurant car nous autres, petite humanité, nous pouvons nous consoler en pensant que nous appartenons à un univers cohérent et peut-être compréhensible…dans sa logique matérielle (et prématérielle).

lundi 21 décembre 2020

89 - L’AGE FANTAISISTE DE L’UNIVERS

 L’ARTICLE :

En fin de carrière mais toujours en forme, Hubble vient d'établir un nouveau record de distance : une vigoureuse petite galaxie aperçue à 13,4 milliards d'années-lumière. Nous la voyons donc telle qu'elle était seulement 400 millions d'années après le Big Bang. Impressionnés, les chercheurs sont également surpris par ses caractéristiques précoces. Le vieux télescope spatial empiète ainsi sur le territoire qu'exploreront ses successeurs, JWST et WFirst.

Tapie à environ 13,4 milliards d'années-lumière de la Terre, en direction de la constellation de la Grande Ourse, elle se montre telle qu'elle était il y a 13,4 milliards d'années..., c'est-à-dire 400 millions d'années seulement après le Big Bang ! « Nous avons fait un grand pas en arrière dans le temps, bien au-delà de ce que nous nous attendions à être en mesure de faire avec Hubble, déclare Pascal Oesch, de l'université de Yale, qui a dirigé ces recherches à paraître le 8 mars dans The Astrophysical Journal (disponible ici). Nous voyons GN-z11 à un moment où l'Univers n'avait seulement que 3 % de son âge actuel »

 « Pour l'instant », car cet enfant galactique est plein de promesses. Sa croissance est rapide : 20 fois supérieure à celle, au ralenti, que connaît actuellement notre bonne vieille galaxie spirale. Une moyenne de 24 nouvelles étoiles sortent chaque année des usines (nuages de gaz et de poussières) au sein de GN-z11. « C'est étonnant qu'une galaxie si massive existât seulement de 200 à 300 millions d'années après que les premières étoiles aient commencé à se former », commente Garth Illingworth de l'université de Californie. Une vraie surprise partagée par toute l'équipe. En effet, « [...] comme l'ont suggéré nos précédents travaux, des galaxies aussi brillantes ne devraient pas exister si tôt dans l'Univers », indique Marijn Franx, coauteur et chercheur à l'université de Leiden

COMMENTAIRES :

Et pourtant elles existent ! 200 à 300 millions d’années depuis le big bang pour une galaxie, cela est hyper rapide quand on sait que pour que se développe une étoile nous devons compter en milliards d’années ( notre soleil en aurait 5 milliards) Si l’on sait aussi qu’une galaxie est une structure de regroupement d’étoiles qui ne naissent pas dans le même temps, la constitution d’une galaxie se compte en dizaine de milliards d’années.

Ceci nous conduit au constat suivant : l’âge fixé à l’univers est fantaisiste et partant toute la théorie du big bang et de l’expansion de l’univers…De fait, nous avons affaire à univers sans limite, jamais né, éternel, incréé selon les postulats de la théorie de la substance de l’espace. La limite de 13.7 milliards AL est celle de l’univers visible. Il n’est donc pas étonnant d’observer des jeunes galaxies, nées bien avant le pseudo big bang qui fixe une date arbitraire à l’âge de l’univers.

samedi 19 décembre 2020

88 - L'origine véritable des rayonnements de fond de l'univers.

L’ARTICLE

 

L'univers primordial, extrêmement dense et chaud était en état d'équilibre thermique, où l'énergie moyenne des particules de matière, quelle que soit leur nature, et celle du rayonnement est comparable.

Tant que la température de l'univers était plus élevée que la température d'ionisation de l'hydrogène (soit de l'ordre de la dizaine d'électron-volts), les photons étaient continuellement en interaction avec la matière qui absorbait ou émettait de la lumière, ou la diffusait comme dans un brouillard : l'univers se comportait comme un plasma. Le libre parcours moyen des photons était alors très court et ces photons n'ont pas pu nous parvenir directement.

L'expansion de l'Univers a ensuite considérablement abaissé cette température, si bien que ces réactions sont devenues de plus en plus rares, au point que les photons n'interagissent plus avec les autres particules : c'est le découplage du rayonnement. Les photons ont alors été figés à la température de l'univers à cette époque, en suivant une distribution de corps noir.

L'univers étant toujours en expansion, cette température a continué à diminuer du fait de l'allongement de la longueur d'onde de ces photons provoqué par la dilatation de l'univers, tout en conservant une distribution de corps noir. Les photons sont ainsi passés du domaine des rayons gammas hautement énergétiques vers le domaine des micro-ondes dans lequel ils sont observés aujourd'hui.

Le fond observé aujourd'hui, correspond donc à ce qui est appelé surface de dernière diffusion, au moment où l'Univers s'est suffisamment refroidi pour que la matière sorte de l'état de plasma et que le libre parcours moyen des photons devienne suffisamment grand (ce qui revient à dire que l'Univers devienne transparent), pour qu'ils puissent traverser les distances considérables nécessaires pour être observés de nos jours.

 COMMENTAIRES

 Nous sommes heureux de savoir que nous avons à portée d’appareil les traces fossiles datant de 13,7 milliards d’Al, ce qui est de nature à rendre jaloux plus d’un paléontologue. Cette conjonction  heureuse entre les calculs mathématiques reliant âge de l’univers, constante de Hubble et température de ces rayons souffre cependant d’un léger défaut à savoir sa traduction dans le réel, sa plausibilité phénoménologique.

Que nous est-il dit en effet ? Que matière est rayonnement cohabitaient jusqu’au moment de leur découplage avec la matière, qu’ils sont devenus indépendants pour aller librement leur propre chemin. Pendant ce temps la matière a commencé son expansion qui a eu pour effet d’allonger la longueur d’onde de ces photons, un peu comme ce fameux ballon de baudruche. Ainsi, l’espace-temps en s’étirant a étendu l’onde des photons.

Or, c’est oublier une caractéristique essentielle des photons de lumière à savoir leur vitesse invariable C. Il y a donc un écart considérable entre la vitesse des photons et celle beaucoup plus lente de l’expansion de l’espace.Ces photons surgis DANS LE MEME TEMPS que la matière se sont éloignés de celle-ci à une vitesse considérablement plus vite de sorte qu’ils auront échappés à l’effet d’étirement de l’espace entrainant la seule matière.

Les partisans de la théorie du big-bang appuient leur argumentation sur l'existence des rayonnements dits fossiles qui seraient due à un bain de photons dont la distribution des fréquences correspond exactement à la courbe de rayonnements du corps noir. Le corps noir en question est alors l'Univers entier. Leur existence serait comme un souvenir du big-bang dont on percevrait encore les effets. Ils apportent ainsi la preuve que l'Univers à l'origine possédait un équilibre thermique parfait (présupposé par les théoriciens).      

Lorsqu'il est dit que les rayonnements fossiles sont perceptibles dans toutes les directions, que la terre et  chaque corps sont baignés par ceux-ci, cela signifie que nous nous trouvons plongés dans un bain de photons continuellement, qui occupent tout l'espace. Nous apprenons cette chose étrange et nouvelle que l'espace de la relativité n'est pas vide mais qu'au contraire il est remplit de photons et d'ondes électromagnétiques. Il deviendrait alors possible de mesurer une vitesse relativement à ce bain de photon et aboutir à  une version réussie de l'expérience de Michelson et Morley, lesquelles tentaient de mesurer le déplacement de la terre par rapport à l'éther. C'est d'ailleurs ce qui a été fait puisqu'il a été trouvé une très légère différence de température de ces rayonnements selon qu'on la mesurait dans un sens ou un autre de la direction du mouvement de la terre. L'espace pourrait redevenir un repère absolu à cette différence près que le mouvement d'un corps se mesurerait relativement à ces photons se déplaçant à la vitesse C.    

Ce rayonnement témoignerait d'un état plus chaud antérieur, ce qui signifie qu'il a subit un refroidissement. Or tout refroidissement suppose un transfert d'énergie d'un système au profit d'un autre. Puisqu'il s'agit d'un bain de photons d'énergie déclinante situé dans l'espace, le transfert de chaleur ne peut se faire qu'au profit de la matière. La température de la matière aurait dû augmenter à mesure que diminuer celle des photons primordiaux. Or nous savons qu'un transfert d'énergie entre deux systèmes conjoints ne peut aboutir qu'à l'équilibre thermodynamique et nous devrions avoir une température uniforme dans tout l'Univers.

Des physiciens avant Gamow, comme Guillaume en France, Regener ou Nernst en Allemagne, Eddington en Angleterre, Findlay-Freundlich et Born, en Écosse, avaient prédit le rayonnement isotrope de fond de ciel, avec une précision bien meilleure que celle de Gamow, en supposant simplement (comme Einstein) une durée de vie infinie à l'univers. Auquel cas, le rayonnement issu des étoiles les plus lointaines se dilue et arrive à un état d’équilibre unique que l’on peut calculer sans que la théorie admette d'autres paramètres que les données brutes de l’observation du ciel actuel.

Et telle est en effet notre supposition : compte tenu du freinage des photons exercé par la prématière, il existe une limite à l’univers visible. On peut alors interpréter autrement le paradoxe d’Olbers selon lequel si les photons n’étaient pas freinés, le ciel devrait être constamment illuminé dans toutes les directions d’un univers infini comportant une infinité  d’étoiles. Les rayonnements fossiles illustrent parfaitement ce qui n’est plus un paradoxe mais une vérité : dans toutes les directions d’un univers infini nous parviennent un rayonnement isotrope affaiblis émis par les étoiles situés au-delà de l’univers visible et qui n’ont rien de « fossiles ».

 

           


jeudi 17 décembre 2020

87 - L’explosion mythique de SN 1054

La supernova de l'an 1054, ou, selon son appellation normalisée1, SN 1054, est une supernova dont l'explosion a été observée à partir du mois de juillet 1054, pendant une durée d'environ deux ans. De nombreux documents du monde chinois relatent son observation, qui est également attestée par un document en provenance du monde arabe. Par contre, l'hypothèse formulée plus récemment de la connaissance et de la transcription de cet événement par des Européens et des Amérindiens de cette époque reste très incertaine.

Le rémanent de supernova de SN 1054, constitué des débris éjectés lors de l'explosion, est appelé nébuleuse du Crabe. Elle est située dans une direction proche de celle de l'étoile ζ Tauri. Elle héberge en son sein le résidu compact de l'étoile qui a explosé, un pulsar, appelé pulsar du Crabe

Le pulsar du Crabe est un pulsar très jeune, formé il y a moins de mille ans, lors de l'explosion de la supernova historique SN 1054. Son nom traditionnel provient de celui de la Nébuleuse du Crabe, correspondant au nom traditionnel du rémanent de supernova abritant le pulsar.

Les pulsars sont issus de l'explosion d'une étoile massive en fin de vie, phénomène appelé supernova (plus précisément supernova à effondrement de cœur, l'autre classe de supernovas, les supernovas thermonucléaires ne laissant pas derrière elles de résidu compact). Toutes les supernovas à effondrement de cœur ne donnent pas naissance à des pulsars, certaines laissant derrière elles un trou noir.

Commentaires

Reste à apporter la preuve que l’explosion mythique de 1054 ayant engendré la nébuleuse du crabe soit celle d’une SN massive. Car la matière mesurée donne une masse de 2 à 3 masses solaire très insuffisante pour justifier une explosion d’une étoile massive . Le lien de causalité entre cette nébuleuse et l’explosion est donc purement théorique. On peut très bien imaginer que l’explosion de l’étoile n’a pas eu lieu mais qu’il s’agissait du stade très actif d’émission de matière par un embryon stellaire ayant précédé la naissance du pulsar ( comme nous l'envisageons dans notre théorie alternative). Celui-ci  serait à l’origine de la nébuleuse comme on peut le constater pour de nombreux pulsars qui émettent une abondante matière. Il est donc impossible d'établir un lien de causalité entre un phénomène hyper énergétique et une explosion et encore moins entre cette pseudo explosion et un pulsar. Ici nous avons affaire à une interprétation unilatérale d'un phénomène découlant d'une théorie contestable.

mercredi 16 décembre 2020

86 - LA CREATION SIMULTANEE DES 3 PARTICULES FONDAMENTALES

Conformément aux principes fondamentaux de la physique, les lois de création de la matière doivent strictement respecter  la parité : la naissance s'effectue par paires  particule-antiparticule. Cependant, la naissance de deux particules de masse égale mais de signe opposé ( électron, positron par exemple) engendre leur annihilation si elles se rencontrent et fusionnent.


Or la matière n'ayant pas été annihilée à l'évidence et le principe de création par paires des particules étant irréfutable, la seule hypothèse plausible c'est que les neutron et proton soient à l'origine antiparticules l'une de l'autre mais qu'il s'est créé une différence de masse évitant leur annihilation et autorisant leur association .

                                   

Cet écart de masse suppose que la division du photon originel n'a pu s’opérer lors d'un  mouvement rectiligne mais  incurvé. Cela implique que l'embryon stellaire, au moment de l'émission du photon créateur, effectuait une rotation sur lui-même créant une différenciation quant au point d'application de la force de sorte que le photon ne se scinde plus exactement en son milieu, d’où création de deux particules de masses inégales. Cette différence  de masse finale s'explique également par l'extraction de l'électron de la masse du proton, de telle manière que les trois particules fondamentales naissent simultanément.

Aussi, la co-présence permanente matière/antimatière ne trouve sa justification que si leur surgissement s'effectue à partir d'un corps de dimension restreinte (un embryon stellaire) en rotation d'autant plus rapide que l'astre nouveau est jeune et que sa masse est moindre.

L'existence de la matière ne peut se comprendre hors des cadres de la théorie de la substance de l'espace qui prévoit la genèse de cette matière à partir d'un corps stellaire  en rotation rapide, de dimension restreinte, de très grande densité, de très haute énergie.

vendredi 11 décembre 2020

85 - LA VITESSE LIMITE COMME SIMPLE POSTULAT DE LA RELATIVITE

La vitesse de la lumière (VL) est tout à la fois un postulat de la relativité et un phénomène prouvé expérimentalement.  Ce statut est étrange puisque la preuve expérimentale devrait être suffisante pour que le postulat se change en vérité. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est que cette constance de la VL remettait en cause la relativité de Galilée selon laquelle la vitesse d’un observateur en mouvement s’additionne à celle d’un objet mis en mouvement à partir du système de référence de cet observateur. Cela aurait eu pour conséquence que la VL serait variable selon l’état du mouvement de chaque observateur, ce qui était contradictoire avec l’invariance constatée. Einstein tente un coup de force sous forme d’un postulat pour résoudre ce dilemme.

Or était-ce bien nécessaire ? Car qui ne s’aperçoit que la relativité galiléenne conduit à une absurdité. En effet, le principe d’addition des vitesses  ne rencontre aucune limite et aboutit à des vitesses infinies.  Pourquoi Einstein ne s’appuie-t-il pas sur une loi simple du mouvement selon laquelle il est impossible qu’existe une vitesse infinie et qu’il doit nécessairement exister quelque part une limite ?  C’est que tout simplement il lui aurait fallu trouver une CAUSE à cette limite. Il lui aurait fallu expliquer POUQUOI la lumière RENCONTRE une limite, qu’elle ne peut aller plus vite ni moins vite et justifier également la cause à la constance de son mouvement. Dès lors, on comprend bien mieux pourquoi il présente la VL limite comme un postulat et non comme une vérité. On comprend également bien mieux pourquoi il ne peut critiquer l'aporie de la relativité Galiléenne et s’y enferme volontairement tout en lui apportant un correctif.

Quelle est alors cette vérité qu’Einstein aurait sinon dissimulée du moins éviter d’affronter ? C’est que si la VL est limitée, ce n’est pas une affaire de position de l’observateur mais cela résulte d’un phénomène physique réel. Si la VL est limitée, c’est qu’une cause externe intervient pour restreindre son mouvement et l’établir de manière constante. Cette cause réelle dans l’espace vide d’Einstein, il ne pouvait la déterminer et  dès lors, en relativité, la lumière semble dotée d’une étrange capacité à s’auto limitée elle-même !

lundi 7 décembre 2020

84 - Comobilité et expansion de l'espace

On ne peut songer à aucun centre de l'Univers à partir duquel l'expansion se développerait puisque ce lieu devrait se positionner dans un espace, ce qui impliquerait une antériorité de l'espace à la création. Aussi, la création, serait développement, agrandissement, extension, expansion de l'espace créant son propre lieu, élargissant son lieu tout en étant également le moment de surgissement de la matière qui se trouve concentrée sous forme de rayonnements. C'est tout simplement l'espace entier qui est en expansion et tous les observateurs voient le même effet. Pour cela, il est nécessaire de recourir à l'image d’un ballon de baudruche constellé de taches (les galaxies) qui s'éloigneraient les unes des autres lorsqu'on le gonfle. Les galaxies ne sont pas animées d'un mouvement interne, mais c’est l'espace lui-même qui emporte les galaxies comme un bateau est entraîné par les courants. Le concept nouveau de Co mobilité, sans aucun fondement théorique, vient opportunément donner un cadre rationnel à ce phénomène.

« C’est l’univers lui-même, sans objet ni centre, qui est en expansion. En s’élargissant, il entraîne les galaxies, si (bien que les distances entre elles augmentent…Au sens strict, la relation ne s’appliquer par aux galaxies individuelles mais plutôt aux amas de galaxies » (James Kaler in Les étoiles ed.Belin p 215)

Nous changeons ici radicalement de registre d'explication puisque ce n'est plus la matière qui reçoit une impulsion initiale consécutive à une explosion, qui détiendrait l'énergie cinétique du big-bang, mais l'espace en tant que tel qui transporte les galaxies. Nous apprenons une chose étonnante : l'espace est doté d'une puissance d'action telle qu'il est capable de propulser des galaxies, comme le ferait un corps quelconque appuyant sur un autre. Nous qui croyions, avec la relativité, à un espace vide et insusceptible d'effets, nous constatons que les physiciens n'hésitent jamais à lui prêter d'étranges propriétés. Certains cosmologistes  lui attribuent une capacité élastique ainsi qu'une matière visqueuse, caoutchouteuse, qui pourrait se tendre et se contracter. Resterait à justifier ces propriétés, à se prononcer sur les modalités substantielles et mécaniques d'un espace en expansion qui mettrait en fuite les galaxies. Il ne s'agit pas seulement de définir un effet, encore faut-il en expliquer les causes. (A  noter que l’expansion ne s’effectue pas entre galaxies mais entre amas de galaxies qui se distancient les uns des autres. Cependant, on a observé et mesuré les liens gravitationnels qui relient entre eux les amas de galaxies ! Ces amas s’éloignent par expansion de l’univers mais se rapprochent par effet gravitationnel).

Une force d’expansion d’origine inconnue

Ce mouvement d’expansion met donc en œuvre une force, une énergie et nous découvrons qu’il existe, à côté des forces traditionnelles (FG, FN, FEM), une toute nouvelle force d’expansion qui n’a pas reçu la moindre justification. Comment expliquer qu’un espace puisse – en lui-même- contenir une énergie à l’aide de laquelle il peut mettre en mouvement la totalité des galaxies de l’univers ? A cette force on oppose la gravitation, laquelle, selon le modèle d’univers choisi, devrait ralentir plus ou moins l’expansion. Les théoriciens actuels débattent la question de la vitesse de cette expansion pour définir la « forme » de l’univers (univers plat, courbe, en selle de cheval etc.).

Puisque  l'espace se dilate et s'étend, c'est  par l'effet inverse qu'il va se ralentir et se contracter. Or cette fois le ralentissement résulte d'un effet dû à la gravitation. Il n’est plus question d’espace élastique, d’une énergie et d’action quelconque de celui-ci. Ici est utilisé l’argument relativiste : l’espace se contracte selon l’effet des masses, puisqu’il n’a plus de réalité en dehors d’elles. Cependant, qu’en sera-t-il des rayonnements fossiles qui devront à nouveau se contracter et donc se réchauffer. Quelle sera l’énergie susceptible d’engendrer cette contraction et ce réchauffement ?

Lorsqu'on tente de transcrire les équations de l'espace-temps dans le réel, lorsqu'on essaie de se représenter la nature physique du mouvement d'expansion de l'Univers, on se heurte aux propriétés de l'espace dont il importe de donner une définition préalable à toute extrapolation mathématique. Si  la fuite des galaxies n'est pas due à une énergie cinétique interne acquise par ses particules constitutives lors de l'explosion primordiale et s'il nous paraît déraisonnable de penser que l'espace, comme cadre vide, puisse être doté de quelque propriété cinématique que ce soit, on ne peut comprendre l’origine de ce mouvement qui pousse les astres à s’éloigner les uns des autres en échappant à l’attraction gravitationnelle.

L’origine de l’énergie de fuite des galaxies est plus que problématique. La seule explication plausible, c’est que cette énergie provienne de l’explosion originelle, un peu comme on pourrait imaginer l’éclatement du fusée d’un feu d’artifice. Mais dans cette hypothèse, la répartition des galaxies et leur vitesse devraient être strictement uniformes. C’est pour cette raison que les théoriciens ne peuvent utiliser cet argument et sont contraints de recourir à un mouvement interne d’expansion de l’espace lui-même.

L'espace comme tel ne saurait se dilater ni se contracter comme semblent le supposer les théories contemporaines. Il ne saurait être non plus sphérique comme le laisserait penser les notions de "courbures de l'espace" dérivées de la géométrie riemannienne et de la relativité générale. S'est développé à la suite de cette géométrisation de l'espace, tout un jeu formel où celui-ci est tantôt ouvert tantôt fermé, à courbure positive ou négative, de forme sphérique, ovoïdal ou en "selle à cheval" et maintenant chiffonné ou plat.

dimanche 6 décembre 2020

83 – LA PHYSIQUE ET SES LIMITES

La science physique d’aujourd’hui se trouve confrontée à une curieuse contradiction. D’un côté, elle se trouve armée d’un instrument fantastique que sont les mathématiques permettant toutes les libertés voire les délires imaginaires, de l’autre elle rencontre des limites qui sont celles du réel. Nous voudrions en détailler un certain nombre et en comprendre les causes.

1) Vitesse limite :  La raison en est tout à la fois logique et physique. A priori il semble inconcevable que puisse exister une vitesse de valeur infinie. Un corps pour être positionné dans l’espace et exister doit être limité dans son mouvement. Mais cette restriction doit avoir une cause physique réelle extérieure à ce corps car on ne peut concevoir qu’il dispose à la fois de l’énergie de son mouvement et des principes de freinage de celui-ci, comme semble le suggérer la relativité d’Einstein. Nous avons donc démontré ici que cette restriction au mouvement des corps a pour cause l’existence d’une substance, celle de l’espace ou prématière qui fonctionne comme une résistance au mouvement. Pour les ondes, leur vitesse  constante et indépassable a pour cause l'ondulation cette même prématière.

2) L’énergie limite : en bonne logique, une énergie qui tend vers l’infiniment petit n’a pas de sens. Un corps mue par cette énergie devrait lui-même être d’une masse infiniment petite et/ou progresser avec une telle lenteur que la mesure de son déplacement serait impossible : on ne pourra plus distinguer inertie du mouvement. Mais cet interdit doit avoir également une cause physique réelle. La raison en est pareillement due à l’existence d’une substance externe à ce corps qui fonctionne comme une résistance proportionnelle à sa vitesse. Mais cette prématière peut être mise en mouvement sous forme d’ondes, objet physique sans masse matérielle le plus léger qui soit, si bien qu’une énergie infime, celle de la constante de Planck « h » peut être considérée comme l’énergie limite que nous recherchons.

3) La masse limite : Outre l’impossibilité logique d’un corps infiniment petit (comme infiniment massif), il existe une raison physique tenant au mode même de formation des particules. Celles-ci sont créées par un changement d’état du photon, ce qui suppose un seuil d’énergie pour opérer cette transsubstantiation. Si l’inverse était vrai, s’il était possible de créer une infinité de masses de valeur variable, la notion de changement d’état n’aurait plus de sens puisqu’un photon pourrait n’importe quand devenir particule ou exister simultanément comme photon et particule. Ici aussi, cette mutation du photon ne doit pas être endogène puisqu’il pourrait accroître sa masse à l’infini. Mais cet interdit doit avoir également une cause physique réelle. Il lui faut une contrainte externe et celle-ci est encore due à la résistance de la prématière. C’est donc la valeur de cette résistance qui marquera le seuil à partir duquel une particule naitra et au-dessous duquel il n’y aura pas de transformation du photon en masse.

4) Distance limite : Logiquement, un corps mu par une énergie finie ne devrait pas parcourir une distance infinie. Mais cet interdit doit avoir également une cause physique réelle.  laquelle, à l’identique, sera l’existence d’une substance/résistance externe à celui-ci. Un photon, confronté à la résistance de l’espace va donc perdre progressivement de son énergie, s’étaler et finir par disparaître dans la prématière, lui restituant ainsi son énergie. Il existe donc un parcours limite pour une onde/photon.

5) Champ perceptif limite : L’extinction du photon ci-dessus envisagée aura pour conséquence d’interdire la perception de la lumière en provenance des astres les plus lointains (dans le cadre d’un espace sans bord ni limite). Ainsi s’expliquent le paradoxe et la limite d’Olbers : notre ciel n’est pas que brillance puisque les photons des astres situés au-delà de cette frontière meurent avant de nous parvenir.

En définitive, pas plus que nous devons nous lamenter de n’avoir que deux bras et être obligés par nombre de contraintes physiologiques qui font de nous des humains soumis à aux lois naturelles,  nous ne pouvons déplorer que la science physique  doive fonctionner à l’intérieur de limites.

samedi 5 décembre 2020

82 - L'EXPANSION DE L'UNIVERS: UN ESPACE QUI S’ETEND SUR LUI-MEME !

Si nous retournons à  la situation initiale du big-bang, l'espace et la matière se trouvent à l’extrême contractés. On pourrait à la limite songer que l'espace lui-même en tant que lieu non occupé par la matière disparaisse et imaginer une grosse bulle uniquement constituée de matière plasmatique sans espace entre les éléments. Mais même dans cette hypothèse, il faudrait que cette bulle OCCUPE un espace (fut-ce le fameux proton ultra dense comportant toute la matière universelle).Par ailleurs, l'expansion de l'espace suppose de distinguer un lieu sans espace que l'espace vient "remplir", c'est-à-dire délimiter une frontière entre l'espace et le non espace car un espace en expansion suppose un territoire sur lequel celui-ci va s'étendre. Cela suppose que l'espace s'envahisse lui-même ! Mais pour qu'il s'étende et se gonfle, il lui faut acquérir de la "substance", qu'il en puise quelque part pour augmenter de volume car on ne peut comprendre cette extension sans apport d'un quelque chose qui aurait justement la capacité de se cumuler. De quel lieu, dans quel réservoir, par quel procédé, par quelle technique l'espace peut-il se puiser lui-même? Se pose en effet la question de savoir : qu’est-ce qu’un non espace, qu’est-ce qu’un non-lieu absolu ?

Mais il paraît inconvenant de poser aux astrophysiciens ce type de question : d'entrée de jeu l'espace-temps de la relativité nous en dispense et c'est ne rien vouloir comprendre à la logique mathématique que de chercher à la rabattre sur la phénoménologie du réel.

De même, s'il est dit que les plus lointaines et anciennes galaxies sont situées à 13,7 milliards d'années-lumière, il existe donc une galaxie limite au-delà de laquelle plus aucune matière ne peut se trouver. Mais comme il s'agit d'une expansion de la matière/espace/temps, c'est l'espace lui-même qui se trouve limité de sorte que nous devrions avoir un point situé à 13,7 milliards d’années-lumière où l'espace disparaît, où non "pénétrons" dans le non espace, un peu comme les anciens pensaient qu'au bout de la terre existait un précipice qui en marquait la limite. Si, selon la relativité, l’espace n’a de réalité que par les masses qui le délimitent, lorsque nous nous situons sur le point extrême de l’ultime étoile de la dernière galaxie de l’univers, peut-on apercevoir devant nous une ouverture quelconque que nous nommerions espace ? Nul doute qu’après la dernière galaxie, s’étendrait vers les plus lointains un vide sans matière qui relèverait encore de ce que nous avons l’habitude de nommer : l’espace !. Il en va de même du rayonnement (2.7 K) « fossiles » qui emplit tout le vide de l’univers. Doivent-ils brutalement s’interrompent lorsqu’ils atteignent les limites de l’espace ?

Les équations de la relativité permettent de poser un espace à la fois fini et infini, ce qui résout mathématiquement la question du « bord ultime de l’univers ». Raison représentative et mathématique s’opposent ici radicalement. On ne peut échapper cependant à ce que Kant appelle des antinomies. Il n’y a pas de solution intermédiaire, de compromis possible, de demi mesure : une substance, un corps quelconque est soit fini soit infini et ne saurait l’être plus ou moins. La finitude suppose toujours une limite, l’infini son absence. L’univers du big bang est nécessairement fini puisqu’il ne peut s’étendre au-delà des 13,7 AL ; Il comporte obligatoirement une limite, un bord ultime. L’astuce de la géométrie sphérique  ne saurait être une réponse à cet impératif logique.

 

vendredi 4 décembre 2020

81 - L'expansion de l'espace en question

S'il est dit que les plus lointaines et anciennes galaxies sont situées à 13 milliards d'années-lumière, il existe donc une galaxie-limite au-delà de laquelle plus aucune matière ne peut se trouver. Mais comme il s'agit d'une expansion de la matière/espace/temps, c'est l'espace lui-même qui se trouve limité de sorte que nous devrions avoir un point situé à 13 milliards d’années-lumière où l'espace disparaît, où non "pénétrons" dans le non espace, un peu comme les anciens pensaient qu'au bout de la terre existait un précipice qui en marquait la limite.

L'idée d'un espace en expansion soulève également d'autres difficultés. Ainsi, Si nous partons d'une condensation extrême de la matière/rayonnement dans la boule de feu primordiale et que l'ensemble des forces d'expansion agissent également, les conditions initiales étant les mêmes dans toutes les directions, nous devrions avoir un Univers absolument homogène et isotrope, avec une égale densité de matière et une stricte identité dans la forme et la composition des galaxies. C'est bien ce qui est observé quant à l'isotropie des rayonnements dits fossiles. On a cependant perçu d'infimes irrégularités de ces rayonnements qui témoigneraient d'anciennes fluctuations à l'origine qui seraient la preuve de l'actuelle dispersion de la matière. Mais le rapport de cause à effet entre ces variations et l'actuelle répartition des astres et galaxies n’a pu être établi.

De même, l'espace et la matière étant à l'origine "compactés" la dilatation de l'espace doit engendrer la distanciation croissante entre atomes, exactement proportionnel à la vitesse d'expansion. Cependant, les galaxies et étoiles se forment  au cours de l'expansion par  une fragmentation et condensation du nuage originel en une infinité d'autres plus petits. Nous nous trouvons devant un processus contradictoire: les éléments ne peuvent à la fois se distendent au cours de l'expansion et dans le même temps se condenser en nuages pour former une proto-galaxie. On nous affirme que cette fragmentation puis ce rassemblement sont consécutifs à de petites fluctuations de densité qui donnent naissance aux galaxies, sorte de défauts linéaires topologiques engendrés par des brisures de symétrie. Le recours à l'argument de la brisure de symétrie est à chaque fois pratique pour expliquer qu'un phénomène se produit de lui-même, sans cause car soumis aux aléas de conditions initiales absolument imprévisibles. Aucune explication ne pourra être fournie sur les modalités de développement de ces irrégularités ni sur ses causes. De fait, la contradiction expansion/condensation reste absolument inexpliquée. Si l'univers a été créé dans un état de parfaite homogénéité et de très grande densité, l'expansion aurait dû éloigner uniformément chaque élément sans possibilité d'agglomération. En réalité, les astrophysiciens ne comprennent pas comment la matière interstellaire se fragmente en proto-étoiles et ne parviennent pas  à modéliser ce processus. Ils ignorent ce qui détermine la masse de la future étoile et pourquoi certaines régions  de l'espace contiennent des astres et d'autres sont totalement désertes.        

Puisque  l'espace se dilate et s'expand, c'est donc par l'effet inverse qu'il va se ralentir et se contracter. Or cette fois la contraction résulte d'un effet dû à la gravitation. Cette force de gravitation ne peut être le fait que de la matière. C'est donc celle-ci qui va en être la cause et on peut penser que la matière va à son tour pousser l'espace pour le contraindre à se contracter. En effet, il faut bien "rembobiner" l'espace lui-même puisque celui-ci ne se conçoit pas sans matière. C'est totalement absurde mais on ne voit pas comment  expliquer l'auto-contraction de l'espace. On peut également user de l'argument de la dilatation par refroidissement dont témoignent les rayonnements fossiles : l'espace peut s'étendre en se refroidissant et se contracter en se réchauffant, ce qui est contraire aux effets observés sur les gaz et les corps de matière, mais nous ne sommes plus à un paradoxe près.    

Lorsqu'on tente de transcrire les équations de l'espace-temps dans le réel, lorsqu'on essaie de se représenter la nature physique du mouvement d'expansion de l'univers, on se heurte aux propriétés de l'espace dont il importe de donner une définition préalable à toute extrapolation mathématique. Si  la fuite des galaxies n'est pas due à une énergie cinétique interne acquise lors de l'explosion primordiale et s'il nous paraît déraisonnable de penser que l'espace, comme cadre vide, puisse être doté de quelque propriété cinématique que ce soit, la cosmologie moderne qui a fait de l'expansion de l'univers le cœur même de son système explicatif, ne repose sur aucun fondement sérieux. L'espace comme tel ne saurait se dilater ni se contracter comme semble le supposer les théories contemporaines. Il ne saurait être non plus sphérique comme le laisserait penser l'extension des notions de " courbures de l'espace " dérivées de la géométrie Riemanienne et de la relativité générale. A proprement parlé l’espace ne peut être représenté par aucune géométrie, étant identique dans toutes les directions ; seuls les corps qui s’y trouvent peuvent relever de la géométrie.

S'est développé à la suite de cette géométrisation de l'espace, tout un jeu formel où celui-ci est tantôt ouvert tantôt fermé, à courbure positive ou négative, de forme sphérique, ovoïdal ou en " selle à cheval " et maintenant chiffonné: désormais rien n'arrête plus les mathématiciens dans leurs jeux de reconstruction.

           

Nous pensons simplement que l'espace est tel que nous le voyons puisque nous sommes à jamais incapables de le contempler de l'extérieur. La question première serait de savoir s'il s'agit d'un cadre vide comme le postule la relativité ou s'il possède des propriétés spécifiques et différentes de celles de la matière.

jeudi 3 décembre 2020

80 Le décalage spectral en question

La grande force de la théorie de l'expansion de l'Univers, c'est qu'elle s'appuie sur un fait d'observation incontestable : le décalage spectral dont l'effet est proportionnel à la distance. La théorie de l'expansion de l'univers et partant toute la cosmologie moderne a pour premier fondement expérimental qu'une interprétation particulière de l'effet Doppler.  L'astronomie spatiale nous permettant d'apercevoir des objets de plus en plus lointains, la mesure des galaxies en fuite nous donne des vitesses qui s'approchent dangereusement de celle de la lumière. De telles vitesses sont  inconcevables dans le cadre des lois physiques que nous connaissons. Les galaxies s'éloigneraient les unes des autres car nous constatons que les raies spectrales virent vers le rouge, ce qui est la preuve manifeste d'un objet en fuite.     

L'observation rapporte (Hubble) que la vitesse de fuite est proportionnelle à l'éloignement : les galaxies s'échapperaient d'autant plus vite qu’elles seraient plus lointaines. De fait, les astronomes d'aujourd'hui nous donnent des vitesses d'éloignement proprement prodigieuses (plus 140.000 km/s ; vitesse orbitale de la terre : 29 km/s, du soleil  250 km/s).

Des galaxies dont les masses seraient équivalentes à plusieurs centaines de milliers de milliards de masses solaires seraient ainsi emportées à ces vitesses limites alors que seules des particules de masse infime nous semblent autorisées à la frôler. Nous devons accepter sans étonnement aucun les conséquences d'une stricte application de la loi de Hubble.

Mais, ici intervient une distinction entre l'effet Doppler classique que l'on peut observer en provenance d'étoiles relativement proches, du décalage spectral cosmologique. Dans un cas, il s'agit d'un mouvement classique : une étoile se déplace dans l'espace. Dans l'autre, chaque galaxie est au repos, c'est l'espace dans son ensemble qui se dilate par le procédé de la comobilité. Il s'agit pourtant du même effet observé mais sa cause en est différente. Par comobilité, il faut entendre une pression/déplacement de l’espace qui emporte étoiles et galaxies. 

Lorsque, comme nous le pensons, les progrès de l'observation permettront d'apercevoir des quasars dont les vitesses de fuite seront équivalentes voire supérieures à C, ces objets n'auront d'autres choix que de se transformer intégralement en rayonnement, encore que la relativité interdise à des corps massifs d'atteindre la vitesse de la lumière. Mais qui plus est, à supposer que ces galaxies demeurent en dessous mais proches de C, les rayonnements émis dans la direction de leur mouvement ne pourront guère s'éloigner de l'astre émetteur !

L'interprétation en termes de mouvement dans l'espace décrit par la relativité restreinte devient donc précisément invalide au moment où surgit le paradoxe d'une vitesse de récession supérieure à la vitesse de la lumière. Ce paradoxe est résolu dans le cadre de la relativité générale qui permet d'interpréter la loi de Hubble-Lemaître non pas comme un mouvement dans l'espace, mais une expansion de l'espace lui-même. Dans ce cadre-là, le postulat d'impossibilité de dépassement de la vitesse de la lumière fréquemment (et improprement) employé en relativité restreinte se reformule de façon plus exacte en énonçant qu'aucun signal ne peut se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière, les vitesses étant localement mesurées par des observateurs dans des régions où l'espace peut être décrit par la relativité restreinte (soit à petite échelle).Cela signifie que la loi de Hubble ne s’applique qu’à petite échelle, c’est-à-dire là ou justement il est impossible « localement » de dépasser la vitesse de la lumière. Autrement dit un observateur situé à 15 ou 18 milliards d’année lumière ne verra pas la galaxie dépasser C alors même que sur la Terre le décalage nous l’indiquera. Qui a raison ? Quelle est la vérité physique réelle ? Subtilités et subterfuges de la relativité dont la vérité dépend du lieu ou elle est affirmée !!

De fait, l'astrophysique contemporaine se trouvera bientôt dans une impasse : le constat de vitesses de fuite de plus en plus élevées va faire peser de sérieux doute sur la validité de l'interprétation standard de l'effet Doppler, et son cadre théorique ne lui fournit aucune issue explicative satisfaisante. Mais tout porte à croire qu'entre la vérité du réel et celle de la théorie, c'est cette dernière qui sera choisie. La raison en est simple : aucune explication alternative n'a pu rendre compte de l'effet Doppler. Il ne peut être dû, comme l'ont proposé certains physiciens opposés à l'expansion, à une "fatigue de la lumière", à une perte d'énergie résultant du choc avec des particules rencontrées en cours de parcours, ce qui se repère facilement dans le changement de la structure du spectre.

Reste que l'effet Doppler est proportionnel à la distance d'éloignement de l'astre et que qu'il doit bien se trouver une explication qui tienne à cet espace parcouru. Ce concept d'un univers évolutif, en expansion, est contenu dans les équations de la relativité générale. La relativité générale explique que ce ne sont pas les galaxies qui se déplacent dans l'espace, mais le tissu spatial lui-même qui se dilate. Si nous récusons tout à la fois, comme causes du décalage spectral cosmologique,  l'effet des chocs sur la matière rencontrée et la fuite des astres, il nous faudra rechercher la raison dans un  tout un autre phénomène.

De fait, pour que la lumière rougie en provenance des étoiles nous parviennent intacte, sans floue ni affaiblissement différencié de son spectre, il faut que la cause à l'origine de l'affaiblissement de l'énergie soit totalement uniforme, homogène, isotrope. Cette cause ne peut être trouvée ailleurs que dans les propriétés de l'espace. Ainsi, nous savons que l'espace contient  des rayonnements de fond d'énergie quasi uniforme dans toutes les directions. Tout photon qui traverse l'espace pourrait voir son énergie baisser lors son déplacement par la présence interne de ces rayonnements de faible énergie (2.7K) qui constituent une sorte résistance interne de l'espace.  La valeur de cette résistance est par définition proportionnelle à la distance parcourue. Par ailleurs, nous savons que le vide est animé de fluctuations dites fluctuations quantiques et qu'ainsi il apparaît être le siège de phénomènes qui doivent être pris en compte dans l'analyse des causes du décalage spectral.

Cependant,  nous nous trouvons ici devant une difficulté majeure : les contraintes de la métrique de la relativité qui n'accorde aucune propriété particulière à l'espace indépendante de celles de la matière. Il s'agira donc de dissocier radicalement, à l'encontre de la métrique relativiste, les catégories  d'espace et de temps, en évitant de les fondre dans une mathématique qui diluerait toute signification phénoménologique propre.

Il est évident que nous sommes confrontés à une interprétation, univoque, dogmatique de l'effet Doppler qui peut fournir dans certains cas d'observations d'excellents résultats, mais qui ne saurait servir de soutènement très sérieux à cette prétendue expansion de l'univers. Mais, de surcroît, est-on sûr que le photon est doté d'un mouvement illimité, qu'il peut parcourir des distances infinies sans que jamais l'espace ne lui oppose la moindre inertie ? Il paraît tout à fait déraisonnable de penser que la lumière qui parvient des galaxies les plus lointaines après des milliards d'années-lumière de voyage puisse nous atteindre pure de tout évènement, comme intacte et préservée depuis son origine. Dans cette argumentation, la distance ne saurait intervenir comme facteur pour expliquer le décalage spectral.

Par ailleurs, il est évident que lorsqu'un rayonnement  traverse des amas de poussières, celles-ci absorbent une partie de l'énergie du photon et décale vers le rouge son spectre. Ainsi, certains observations ont montré  qu'une galaxie située DEVANT une autre pouvait avoir un décalage spectral et une vitesse de fuite supérieure : si elle est entourée d'un anneau de poussières, elle peut absorber une partie de la lumière d'un compagnon plus lointain qui apparaît dès lors fuir moins rapidement.

 En définitive, toute la cosmologie contemporaine repose principalement sur ce  fait observationnel dont l'interprétation univoque nous semble extrêmement limitée et contestable. Les astronomes ont découvert une loi dont la simplicité lui confère une beauté et une séduction sans égale. Dans une discipline ou les certitudes expérimentales ne sont guère aisées à obtenir, il était tentant de fortifier un fragile savoir autour d'une vérité assurée et rassurante. Malheureusement, on ne saurait s'aventurer à reconstruire tout un univers, avoir la prétention d'en décrire son histoire et son évolution et extrapoler à partir de ce seul effet Doppler toute une série de conséquences

Cette simple affirmation : plus un objet est lointain, plus il va vite nous paraît d'un simplisme extravagant. Nous  connaissons en astronomie  les mouvements gravitationnels autour d'un centre et les vitesses orbitales sont d'autant moins rapides que l'astre satellisé est plus éloigné. Ici, nous avons une loi mécanique fondée, justifiée et vérifiée.

Il nous semble donc improbable que les galaxies puissent échapper à cette lois générale de la gravitation entre masses et que pour elles seules existeraient un mouvement rectiligne uniformément accéléré d’expansion qui aurait pour vertu d'annuler tous les effets d'attraction mutuels. La loi de Hubble nous est donc donnée comme une exception non fondée aux lois de la gravitation. L'énergie acquise par les galaxies ne pourrait s'expliquer que par les effets centrifuges consécutifs au  big-bang de sorte que la vitesse d'expansion soit supérieure à l'attraction gravitationnelle. Mais on ne comprend pas pourquoi l'explosion primordiale aurait transmis des énergies cinétiques différentes.

Le recours à une force  d'expansion produit par l'espace lui-même permet de contourner toutes ces objections en mettant en place le principe d'une force centrifuge inconnue et nouvelle qui n'aurait pourtant aucun des attributs d'une force classique.