dimanche 9 décembre 2018

32- L'ASTROGENESE STANDARD PROBLEMATIQUE






Figure 2: Champs magnétiques hélicoïdaux possibles dans le jet HH 211. Les images bleues et rouges montrent les côtés décalés vers le bleu et le décalage vers le rouge sortant du disque, comme indiqué dans le panneau inférieur de la figure 1. Les lignes hélicoïdales verdâtres illustrent la possible morphologie du champ magnétique dans le jet. L'astérisque indique la position possible de la  protostar centrale. Une échelle de taille de notre système solaire est affichée dans le coin inférieur droit pour une comparaison de taille. Crédit: ALMA (ESO / NAOJ / NRAO) / Lee et al.

COMMENTAIRES

Ce qui est frappant, c’est que dans la totalité des clichés portant sur les naissances d’étoiles, nous n’en voyant jamais aucune dont la matière est en effondrement. Qui plus est, sur les photos pris à différentes époques, la masse totale en jeu ne cesse de grossir alors même qu’il devrait s’agir d’une quantité FINIE. En effet dans l’astrogenèse par effondrement, il n’y a pas création d’une gramme supplémentaire de matière mais simplement fusion et éjection des éléments déjà présents et constitutifs du nuage interstellaire densifiant sa propre masse. Pour justifier l’astrogenèse contemporaine, il faut parvenir à concilier deux états contradictoires de l’astre : d’une part, la masse doit faire pression pour que s’effectue la nucléosynthèse ; d’autre part les élements synthétisés ou simplement accélérés sont éjectés sous forme de jet bipolaire ou vont constituer le nuage circumpolaire qui tend à s’éloigner de l’étoile  et n’intervient donc nullement comme force de pression.

Comme on le constate, la thèse partagée par tous d’une astrogenèse par effondrement peut difficilement être justifié par les observations puisque ce que nous constatons, c’est une matière en éjection et non en effondrement. De fait, nous avons nécessairement à T2 une masse (étoile+nuages+matières du jet) plus importante qu’à  la naissance de l’étoile.  

Dans notre astrogenèse alternative développée sur ce blog et notre site, nous pouvons affirmer que dés l’origine l’étoile produit ses propres éléments en les synthétisant à partir de la substance de l’espace (voir ces modalités sur notre site). Nous ne postulons aucune pression de gravité pour amorcer les réactions de fusion et la tendance générale est à l’éjection de matière à partir du cœur en fusion de l’étoile. Et c’est bien ce que nous observons.

http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles

dimanche 11 novembre 2018

31 – CONTINUITE ET DISCONTINUITE DES SUBSTANCES.



1 - En physique, il n’y a pas d’autre problème plus important que de penser le vide. D’où la question : « de quoi le vide est-il plein ? ». Mais la question du vide est également celle de l’espace. De là cette question : « de quoi est fait le vide de l’espace ? ». Le « de quoi » renvoie à un quelque chose de physiquement existant si bien que notre question est immédiatement faussée puisque le vide en question est bien plutôt un plein de quelque chose. Ce quelque chose nous ne le voyons pas ni ne pouvons le saisir si bien que nous sommes confrontés à un « être » dont la nature nous est complètement inconnue.
Mais dès l’abord, nous supposons un vide plein, ce qui reste de l’ordre de la supposition. Et en effet, pourquoi le vide ne serait-il pas effectivement vide ? S’il n’y avait rien, le grand Rien ? Ou le néant ? On glisserait du lieu du vide au néant car ne nous pouvons imaginer aucun espace intermédiaire entre un « plein » dont le contraire évidé serait une absence d’être, tout en n’étant pas totalement le néant. Dès lors les objets situés dans l’espace le seraient également dans le néant. On constate immédiatement qu’il est impossible de penser le vide du vide autrement qu’en relation avec le néant. D’où il résulte la justesse de notre supposition : l’espace du vide ne peut se penser que plein.

2-  Une fois assuré du plein de l’espace, nous reste à penser la nature de cette « substance » qui l’emplit justement. Nous utilisons le terme de substance puisque la notion de matière serait totalement inadaptée. En effet, l’une des propriétés de la matière est d’être discontinue, entendons par là qu’elle se compose d’entités distinctes et séparables pouvant constituer des ensembles continus par liaisons de leurs individualités. Au contraire, il est dans la « nature » de l’espace d’être continu puisqu’on ne peut imaginer des « trous » entre ses constituants qui seraient autant d’accès au néant. Au demeurant, la continuité de cette substance de l’espace implique qu’elle ne soit pas un assemblage d’entités séparées et par là, elle se distingue totalement de la matière. Mais cette continuité pose un redoutable problème : il est impossible de prélever un échantillon pour l’analyser.S’il en avait été autrement, cette substance spatiale aurait été depuis longtemps découverte.

De fait, en tant que telle la substance de l’espace n’est pas un objet scientifique, son existence et ses propriétés ne peuvent se prouver autrement que par les effets qu’elle exerce sur les corps de  matière.Ceci explique qu’elle n’intéresse guère les scientifiques qui peuvent parfaitement s’en passer pour effectuer leurs expériences ou la traiter avec négligence comme le fit Einstein. On attribue ainsi au « vide quantique » la propriété d’être le lieu de la plus basse énergie sans se prononcer pour autant sur la nature de son être. A défaut, puisque l’espace-vide ne peut émarger à la matière, on a pensé à le remplir d’énergie puisqu’elle aurait à l’identique un « aspect » évanescent, impalpable. L’inconsistance de la substance de l’espace peut alors parfaitement correspondre à l’absence de matérialité de l’énergie. CQFD.

3- Une des plus curieuses propriétés consécutive à la continuité de la substance de l’espace c’est qu’elle est illimitée, infinie. On ne saurait déterminer un « bord » à partir duquel l’espace ne serait plus, comme si à la fin de l’espace on chûtait dans le néant. Cela constitue une aporie pour les partisans de l’expansion puisque l’au-delà de la dernière galaxie il ne devait plus avoir d’espace car celui-ci n’est pour autant qu’existe une masse. De même, dans la naissance du big-bang, l’espace surgit avec la matière et l’ensemble s’extrait du néant.
L’espace ne peut laisser place à rien d’autre que lui-même et ne peut en conséquence surgir d’aucun autre lieu que lui-même : il ne peut naître ce qui supposerait un changement d’état d’une substance à l’autre.
En définitive la propriété de continuité de la substance de l’espace nous contraint de la penser infinie ; infinité qui interdit tout lieu « autre » d’où elle pourrait surgir, ce qui  conduit à conclure à son caractère incréé et donc éternel.

Continuité, infinité, éternité, telles sont quelques une des propriétés de la substance de l’espace.

mercredi 3 octobre 2018

30 – PROBLEMATIQUE GENESE DES PLANETES



L’ARTICLE


Les astronomes rencontrent problème : comment faire des planètes si vous n’avez pas assez de blocs de construction? Une nouvelle étude révèle que les disques protoplanétaires - les enveloppes de poussière et de gaz entourant les étoiles jeunes donnant naissance aux planètes - contennent trop peu de matériaux pour produire les planètes. « Ce travail  conduit à devoir repenser nos théories sur la formation des planètes», explique l'astronome Gijs Mulders de l'Université de Chicago. Les étoiles naissent de nuages ​​colossaux de gaz et de poussière et, à leurs débuts, sont entourées d'un mince disque de matière. Les grains de poussière dans ce halo entrent en collision, parfois se collent ensemble. Les amas s'accumulent dans les noyaux planétaires, qui sont assez gros pour attirer de manière gravitationnelle plus de poussière et de gaz, formant ainsi des planètes.

Cependant, de nombreux détails concernant ce processus restent inconnus, tels que la rapidité avec laquelle les planètes apparaissent sur le disque et l'efficacité avec laquelle elles capturent du matériel. Les disques, entourés d'un voile de gaz et de poussière, sont difficiles à observer. Mais les radiotélescopes peuvent pénétrer dans le brouillard et enquêter sur de jeunes étoiles. La brillance des ondes radio émises par la poussière dans le disque peut être utilisée pour donner une estimation raisonnable de sa masse globale.


Dans la nouvelle étude, les astronomes dirigés par Carlo Manara de l’Observatoire européen austral à Munich, en Allemagne, ont utilisé ALMA pour comparer les masses de disques protoplanétaires entourant de jeunes étoiles âgées de 1 à 3 millions d’années aux masses d’exoplanètes confirmées et de systèmes exoplanétaires avoisinants les étoiles plus anciennes de taille équivalente. Les masses du disque étaient souvent bien inférieures à la masse totale des exoplanètes - parfois 10 ou 100 fois plus basses, a annoncé l’équipe dans un prochain article sur Astronomy & Astrophysics. Bien que de tels résultats aient déjà été rapportés pour quelques systèmes stellaires, l'étude est la première à mettre en évidence l'inadéquation de plusieurs centaines de systèmes différents. «Je pense que ce travail est vraiment défini comme un fait», dit Manara.Il est possible que les astronomes se contentent de regarder les disques trop tard.


Certaines planètes se forment peut-être au cours des premiers millions d’années, aspirant une grande partie du gaz et de la poussière, dit Manara. ALMA a découvert que certaines étoiles extrêmement jeunes, telles que HL Tauri, âgée d'environ 100 000 ans, ont déjà des trous en forme d'anneau, ce qui pourrait indiquer que des protoplanètes sont en train de balayer de la matière à l'intérieur Mais si vous résolvez un problème, vous en rencontrez un autre», explique l'astronome Jonathan Williams de l'Institut d'astronomie de l'Université d'Hawaï à Honolulu. Si des noyaux planétaires se forment tôt, alors qu'il reste tant de matière dans le disque, rien ne les empêchera de gonfler dans des béhémoths de la taille de Jupiter. Pourtant, le recensement émergent des exoplanètes montre que la plupart sont des mondes de la taille de la Terre ou de Neptune.Williams est favorable à l'idée qu'il manque simplement une partie du matériel dans les télescopes actuels. Les longueurs d’onde ALMA sont ajustées pour mieux voir les plus petites particules de poussière. Mais une grande quantité de masse, peut-être jusqu’à 10 fois celle observée, pourrait être dissimulée sous la forme de cailloux, qui sont un peu trop gros pour apparaître dans de telles enquêtes. Une mise à niveau proposée du Very Large Array, un radiotélescope au Nouveau-Mexique, devrait pouvoir détecter de tels débris cachés, ce qui pourrait expliquer en partie le matériel manquant.Une dernière possibilité est que les disques protoplanétaires aspirent en quelque sorte du matériel supplémentaire du milieu interstellaire environnant. Selon Manara, certaines simulations récentes montrent que de jeunes étoiles dessinent du matériel frais pendant des périodes beaucoup plus longues que prévu.


COMMENTAIRES

Depuis des années nous ne cessons d’accumuler les preuves sur la fausseté de la théorie dominante de formation des astres par effondrement gravitationnel d’un nuage interstellaire. Cette théorie distingue la genèse des étoiles de celle postérieure des planètes qui naitraient  par agglomération de « planétésimaux » sorte de déchets issus de l’étoile centrale.
L’article nous démontre d’une part que les matériaux sont insuffisants et que d’autre part la formation des planètes observées est bien trop hâtive compte tenu du temps nécessaire pour agglomérer ce matériel.

Il serait bien plus simple, comme nous le prétendons, de concevoir une genèse SIMULTANÉE des étoiles et des planètes selon un mode IDENTIQUE, à partir d’une onde de choc dans la prématière. Chaque astre, étoile ou planète, produisant lui-même sa propre matière.  (voir http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles)

La genèse des planètes par agglomération de matière du disque est une théorie assez simplette voire idiote qui consiste à nous faire croire que des cailloux satellisés vont se condenser pour former un astre. Elle est la conséquence directe du mode de naissance des étoiles qui exige une masse déterminée pour que l’effondrement s’opère et que se mettent en route les opérations de fusion.
Mais il n’est pas bon d’avoir raison seul et trop tôt contre une croyance partagée par l’immense majorité des scientifiques.

dimanche 29 juillet 2018

29- GRAVITATION ET PRESSION DE L’ESPACE (suite).




LE TEXTE

Le fait observé est que dans l’espace, deux masses se rapprochent l’une de l’autre.Doit-on interpréter ce fait en disant qu’elles « possèdent » la propriété de s’attirer ou est-il préférable de dire  qu’une raison inconnue, peut-être même extérieure à elles, leur donne ce comportement ? Pendant un siècle et demi, les physiciens ne  vont pas hésiter à faire de  la gravitation une propriété essentielle de la matière alors que Newton s’y refusa toute sa vie. Einstein montrera qu’il avait raison sur un point : l’attraction n’est pas une propriété des masses mais de l’espace autour d’elles ; une preuve en est que même la lumière, qui est dénuée de masse, est déviée par la matière.

(JM Vigoureux, les pommes de Newton, Albin Michel, p.352)

COMMENTAIRES

Nous recherchions la preuve que la gravitation ne pouvait être la seule propriété des masses, Einstein nous la fournit. En effet, la lumière est sans masse – c’est un magma de prématière en fusion/mouvement – et ne saurait développer une action attractive. Pourtant, elle est déviée par la matière et Einstein attribut cet effet à l’action de l’espace lui-même.

Comme nous le disions (voir 28), l’espace vide d’Einstein ne peut avoir d’action sur les objets physiques. Seule une substance qui emplit cet espace peut transmettre le mouvement à distance et exercer une pression sur les corps qui s’y disposent.Reste donc à s’entendre sur les propriétés de cette substance – la prématière –  qu’il faut absolument différencier de l’ancien éther (envisagé à l’origine comme un objet physique ténu et sans lien direct avec la matière quant à ses spécificités).