mercredi 21 août 2019

36 L’EXPERIENCE CONCRETE DE LA PREMATIERE



 



Lévitation d'une statuette, du sculpteur Tanguy, contenant des aimants permanents Nd2Fe14B (néodyme-fer-bore) au-dessus d'un lit de supraconducteurs YBa2Cu3O7 (yttrium-barium-cuivre-oxygène) texturés, refroidis à la température de l'azote liquide (-196°C). Un aimant placé au voisinage d’un supraconducteur induit des courants à la surface du supraconducteur. Ces courants induisent eux-mêmes un champ magnétique opposé au premier d’où ce phénomène de lévitation (effet Meissner). © CNRS Photothèque.


La prématière constitutive de l’espace ne peut être saisie directement par aucune expérience qui impliquerait de pouvoir l’isoler comme un corps de matière. Elle n’est donc pas sécable puisque absolument continue. Elle se manifeste cependant par l’existence des ondes électromagnétiques qui résultent de sa mise en mouvement. Ces ondes EM peuvent se constituer en champs EM suite aux mouvements des électrons internes à un métal supraconducteur.
Il devient alors possible de faire l’expérience directe de l’existence de ce champ d’ondes de prématière :


 Lorsqu'on rapproche les pôles opposés de deux aimants, on ressent une forte résistance comme sur la photo ci-dessus. Cette sensation de résistance est l’expérience directe et vécue de l’action et de la réaction des ondes « prématérielles » qui manifestent ainsi leur réalité comme objet physique doté de certaines propriétés matérielles de pouvoir interférer sur un corps.
Et en effet, s’il n’y avait vraiment RIEN, si ces ondes du champ n’avaient pas une sorte de réalité qui les faisait agir et réagir, on devrait considérer qu'un champ magnétique est un phénomène  totalement immatériel, que cette lévitation relève de la pure magie et qu’il est possible d’agir à distance sans qu’un contact s’établisse entre deux objets physiques aux propriétés certes différentes. COMMENT est-il possible qu'un champ magnétique agisse à distance sans contact ? La transmission d’un mouvement, d’une force, pourraient s’effectuer ainsi à travers un vide vide n’ayant aune fonction transmettrice.
Il n’en peut être ainsi puisqu’un mouvement ne peut se transmettre que par contact ou par l’intermédiaire d’un milieu et nous ne pouvons déranger à cette loi fondamentale du mouvement.
En définitive nous ne saurions apporter preuve plus tangible de « l’existence » de la prématière puisque chacun a pu en faire l’expérience avec les aimants.
La science étant la fille de l’étonnement, comment ne pas être surpris par un phénomène qui nous semblait si banal et sans mystère ? 
De même il est possible de transmettre un mouvement d'un aimant à un autre sans contact. Aucune explication n'a jamais été fournie par la physique et il reste à croire



mardi 20 août 2019

35 - L’USAGE CATASTROPHIQUE DU CONCEPT D’ENERGIE


 
Nous avons souvent affirmé ici qu’on doit considérer Einstein comme le grand responsable des erreurs et de l’impasse où se trouve la physique d’aujourd’hui. Nous voudrions prendre pour exemple l’usage catastrophique du concept d’énergie qui est au fondement de sa « philosophie de la physique ». Trois usages ont contribué à jeter un épais brouillard sur la réalité des phénomènes physiques qu’ils étaient censés éclairer : celui de « grain d’énergie », celui du poids de l’énergie et celui d’équivalence masse-énergie.

1) Pour Einstein, un photon est un « grain d’énergie »

Selon Wikipédia : « Les photons sont des « paquets » d’énergie élémentaires, ou quanta de rayonnement électromagnétique, qui sont échangés lors de l’absorption ou de l’émission de lumière par la matière. Il a ainsi montré que parallèlement à son comportement ondulatoire — interférences et diffraction —, la propagation du champ électromagnétique présente simultanément des propriétés corpusculaires»

On a du mal à se représenter ce que peut être un grain ou un paquet d’énergie ayant des propriétés de corpuscule. Il est vrai qu’avec Einstein la physique a abandonné toute prétention à construire la réalité d’un phénomène mécanique au profit de sa transcription mathématique. Abandon justifié par l’indépendance affirmée du langage mathématique dont on serait incapable d’opérer sa traduction en raison rationnelle ou sa représentation mécanique. Dès lors les grains et paquets d’énergie ne sont plus que des images à usage pédagogique sans plus.
Ce qui est dissimulé dans ces opérations de camouflage, c’est la physique d’un phénomène, la nature « substantielle » d’un objet physique appelé photon.

2) L’énergie aurait un poids.

Nous avons démontré ici (voir sur ce blog) le tour de passe-passe d’Einstein facilité par la définition fluctuante d’une masse. Le poids est l’expression d’une mesure, laquelle mesure est celle d’une force qui agit sur une masse, laquelle force exprime une quantité d’énergie en action. Nous arrivons au paradoxe suivant : le poids est l’expression d’une énergie et donc l’énergie a un poids ! Exit donc la masse sur laquelle s’opérait la mesure. La mesure crée la réalité, l’énergie aurait une masse et donc l’énergie est égale à la masse. D’où :

3) L’équivalence masse-énergie

Pour Einstein l’énergie peut sans difficulté se transformer en masse puisque l’énergie a un poids. Mais on est surpris par ce non-respect du principe d’identité puisque une chose (une masse) peut être l’équivalent d’une autre( l’énergie). Mais surtout on ne comprend pas qu’une masse de matière puisse contenir son équivalent en énergie, qu’elle soit en MEME TEMPS matière et énergie. Pas plus qu’on ne comprend le principe de cette transsubstantiation par laquelle un état indéfini comme celui d’énergie puisse se transformer en objet physique réel et isolable.

Il  nous faut aussi nous demander : où se trouve l’erreur d’Einstein ? C’est essentiellement d’user de la notion d’énergie comme un quasi objet,un fluide, ayant « une sorte » de réalité indépendante telle qu’on puisse la conserver, la stocker dans une boite, la transformer. De fait, l’énergie est une mesure de l’état d’un mouvement et en tant que mesure elle n’a pas de réalité en elle-même indépendamment de l’objet sur lequel elle porte. L’énergie ne peut être détachée du mouvement et là où il y a mouvement d’un objet, il y a énergie. Et surtout : là où il y a énergie, il y a mouvement d’un objet.

Mais, quelle a été l’utilité de cet usage catastrophique du concept d’énergie ?

1) En traitant le photon de « grain d’énergie » on évite ainsi de se poser la question de la substance qui le compose, de sa différence avec la matière et surtout de son origine. Il en va de même pour la substance de l’onde lorsque on dit que es ondes électromagnétiques transportent de l’énergie, mais pas de matière.

2) En affirmant qu’une particule massive contient et conserve de l’énergie, on évite de se poser la question de savoir quelle est la nature de ce mouvement permanent que cette énergie autorise.
3) En posant que la matière se transforme en énergie, on ne s’interroge pas sur la nature de la substance identique  entre   matière et  photon qui permet la transsubstantiation de l’un en l’autre.

4) En affirmant que l’espace est un réservoir infini d’énergie, on évite de se poser la question de savoir quelle est la nature et les propriétés de l’espace comme objet physique susceptible d’être activé par une énergie.

Pour toutes ces raisons démontrées, nous persistons à affirmer qu’Einstein, bien que définitivement génial, est  celui qui a conduit la physique contemporaine dans l’impasse actuel.


Ps : La transcription que nous posons : énergie = mouvement est souvent contredite par ceux qui pensent que l’énergie potentielle peut être emmagasinée par un corps et ensuite être transformée par exemple en énergie cinétique lorsque le corps est mis en mouvement. L’exemple cité est celui d'un corps terrestre tenu en hauteur (et donc possédant une énergie potentielle de pesanteur du fait de sa hauteur) qui, une fois lâché, transforme cette énergie potentielle en énergie cinétique.  Or, cette énergie potentielle n’est qu’un arrêt du mouvement par une autre force, laquelle suppose la mise en œuvre d’une autre énergie qui est nécessairement produite par des corps en mouvement. Il est donc impossible de détacher la notion d’énergie d’un mouvement, à moins de considérer que cette énergie « conservée »n’est la conséquence d’aucun mouvement !