Nous avons souvent affirmé ici
qu’on doit considérer Einstein comme le grand responsable des erreurs et de
l’impasse où se trouve la physique d’aujourd’hui. Nous voudrions prendre pour
exemple l’usage catastrophique du concept d’énergie qui est au fondement de sa
« philosophie de la physique ». Trois usages ont contribué à jeter un
épais brouillard sur la réalité des phénomènes physiques qu’ils étaient censés
éclairer : celui de « grain d’énergie », celui du poids de
l’énergie et celui d’équivalence masse-énergie.
1) Pour Einstein, un photon est
un « grain d’énergie »
Selon Wikipédia : « Les photons sont des « paquets »
d’énergie élémentaires, ou quanta de rayonnement électromagnétique, qui sont
échangés lors de l’absorption ou de l’émission de lumière par la matière. Il a
ainsi montré que parallèlement à son comportement ondulatoire — interférences
et diffraction —, la propagation du champ électromagnétique présente
simultanément des propriétés corpusculaires»
On a du mal à se représenter ce
que peut être un grain ou un paquet d’énergie ayant des propriétés de
corpuscule. Il est vrai qu’avec Einstein la physique a abandonné toute
prétention à construire la réalité d’un phénomène mécanique au profit de sa
transcription mathématique. Abandon justifié par l’indépendance affirmée du
langage mathématique dont on serait incapable d’opérer sa traduction en raison
rationnelle ou sa représentation mécanique. Dès lors les grains et paquets
d’énergie ne sont plus que des images à usage pédagogique sans plus.
Ce qui est dissimulé dans ces
opérations de camouflage, c’est la physique d’un phénomène, la nature
« substantielle » d’un objet physique appelé photon.
2) L’énergie aurait un poids.
Nous avons démontré ici (voir sur
ce blog) le tour de passe-passe d’Einstein facilité par la définition
fluctuante d’une masse. Le poids est l’expression d’une mesure, laquelle mesure
est celle d’une force qui agit sur une masse, laquelle force exprime une
quantité d’énergie en action. Nous arrivons au paradoxe suivant : le poids
est l’expression d’une énergie et donc l’énergie a un poids ! Exit donc la
masse sur laquelle s’opérait la mesure. La mesure crée la réalité, l’énergie
aurait une masse et donc l’énergie est égale à la masse. D’où :
3) L’équivalence masse-énergie
Pour Einstein l’énergie peut sans
difficulté se transformer en masse puisque l’énergie a un poids. Mais on est
surpris par ce non-respect du principe d’identité puisque une chose (une masse)
peut être l’équivalent d’une autre( l’énergie). Mais surtout on ne comprend pas
qu’une masse de matière puisse contenir son équivalent en énergie, qu’elle soit
en MEME TEMPS matière et énergie. Pas plus qu’on ne comprend le principe de
cette transsubstantiation par laquelle un état indéfini comme celui d’énergie
puisse se transformer en objet physique réel et isolable.
Il nous faut aussi nous demander : où se
trouve l’erreur d’Einstein ? C’est essentiellement d’user de la
notion d’énergie comme un quasi objet,un fluide, ayant « une sorte » de réalité
indépendante telle qu’on puisse la conserver, la stocker dans une boite, la transformer. De
fait, l’énergie est une mesure de l’état d’un mouvement et en tant que mesure
elle n’a pas de réalité en elle-même indépendamment de l’objet sur lequel elle
porte. L’énergie ne peut être détachée du mouvement et là où il y a mouvement
d’un objet, il y a énergie. Et surtout : là où il y a énergie, il y a
mouvement d’un objet.
Mais, quelle a été l’utilité de
cet usage catastrophique du concept d’énergie ?
1) En traitant le photon de
« grain d’énergie » on évite ainsi de se poser la question de la
substance qui le compose, de sa différence avec la matière et surtout de son
origine. Il en va de même pour la substance de l’onde lorsque on dit que es
ondes électromagnétiques transportent de l’énergie, mais pas de matière.
2) En affirmant qu’une particule
massive contient et conserve de l’énergie, on évite de se poser la question de
savoir quelle est la nature de ce mouvement permanent que cette énergie
autorise.
3) En posant que la matière se
transforme en énergie, on ne s’interroge pas sur la nature de la substance
identique entre matière et
photon qui permet la transsubstantiation de l’un en l’autre.
4) En affirmant que l’espace est
un réservoir infini d’énergie, on évite de se poser la question de savoir
quelle est la nature et les propriétés de l’espace comme objet physique
susceptible d’être activé par une énergie.
Pour toutes ces raisons
démontrées, nous persistons à affirmer qu’Einstein, bien que définitivement
génial, est celui qui a conduit la
physique contemporaine dans l’impasse actuel.
Ps : La transcription que
nous posons : énergie = mouvement est souvent contredite par ceux qui
pensent que l’énergie potentielle peut être emmagasinée par un corps et ensuite
être transformée par exemple en énergie cinétique lorsque le corps est mis en
mouvement. L’exemple cité est celui d'un corps terrestre tenu en hauteur (et
donc possédant une énergie potentielle de pesanteur du fait de sa hauteur) qui,
une fois lâché, transforme cette énergie potentielle en énergie cinétique. Or, cette énergie potentielle n’est qu’un
arrêt du mouvement par une autre force, laquelle suppose la mise en œuvre d’une
autre énergie qui est nécessairement produite par des corps en mouvement. Il
est donc impossible de détacher la notion d’énergie d’un mouvement, à moins de
considérer que cette énergie « conservée »n’est la conséquence
d’aucun mouvement !