Nous
avons déjà mentionné les insuffisances de la théorie de l’effondrement
gravitationnel comme étant le déclencheur des réactions de fusion devant
débuter par celle de l’hydrogène. Nous avons relevé trois types de problème,
parmui d’autres, que pose cette conception de l’astrogenèse.
1
) Composition des jeunes étoiles : H = 70% He = 28% métaux = 2%
Composition des vieilles étoiles : H =
90% He = 10% m = 1%
Le problème : normalement les jeunes étoiles
devraient avoir plus d’hydrogène puisque selon la théorie cet H est transformé
en hélium durant la vie de l’étoile. On ne comprend pas en conséquence comment et
pourquoi les étoiles en fin de vie disposent de 90% d’hydrogène qui aurait du
être synthétisé en hélium. Il en va de même pour les métaux qui seraient, selon
la théorie actuelle synthétisés en fin de cycle de l’étoile ; or nous ne
trouvons plus que 1% des métaux dans celle-ci.
2)
Le modèle d’effondrement n’explique pas
la formation des étoiles massives.
Pour ces dernières, des masses de gaz
bien plus importantes s’effondrent, de sorte que l’objet central s’échauffe
vite et atteint alors les conditions physiques de la fusion de l’hydrogène.
Ainsi, la fusion s’amorce alors que l’effondrement n’est pas achevé. L’objet
central devient rapidement une étoile très lumineuse dont la pression
lumineuse gêne l’effondrement. Les poussières présentes dans le nuage sont
repoussées par le puissant rayonnement ultraviolet du cœur stellaire
fraîchement formé et s’accumulent en une coquille dense qui absorbe le
rayonnement de l’étoile.
Pour que les étoiles massives se
forment, il faut diminuer l’efficacité de l’émission par les grains en
supposant que les nuages moléculaires contiennent quatre fois moins de
poussières que le milieu interstellaire et que les grains sont cinq fois plus
petits. Ces conditions irréalistes font
que le modèle d’effondrement est incapable d’expliquer la formation d’étoiles
de plus d’une dizaine de masses solaires
3)
Sur la thèse classique de la synthèse de l’hydrogène par le soleil
Deux protons, même au contact, sont
incapables de fusionner car ils se repoussent. Et
malgré les 15 millions de degrés qui règnent au centre du Soleil, la vitesse
des protons est encore trop faible pour les rapprocher suffisamment. Si la
mécanique classique s’appliquait, la fusion de l’hydrogène n’y serait pas
possible.
Mais un phénomène de mécanique quantique, qui ne se produit pas dans le monde à
notre échelle (macroscopique), permet à un proton de franchir la barrière
parfois, sans disposer de la vitesse qui serait nécessaire (en mécanique
classique). Tout se passe comme s’il avait traversé la barrière. Pour cette
raison, ce phénomène est nommé effet tunnel.
Pour que le noyau ne se brise pas, il
faut qu’une réaction béta transforme l’un des deux protons en neutron, pendant
ce si bref intervalle de temps. Aussi, pour un proton donné, la transformation
ne se fera en moyenne qu’au bout de 14 milliards d’années, plus que la durée de
vie du Soleil. C’est le nombre extraordinaire de protons qui composent le cœur
du Soleil qui permet de réaliser suffisamment de réactions pour assurer
l’énergie de notre étoile.
Ainsi, le cœur de la théorie repose sur
la fusion p-p qui est très aléatoire et suppose en quelque sorte un
« miracle » qu’est l’effet
tunnel.
Nous ne croyons pas que ce modèle
classique de la synthèse solaire soit exact. La théorie standard est incapable
d’expliquer la création du neutron
Dans notre
théorie Protons et neutrons sont créés simultanément et s’unissent par paires
pour former l’hélium partir d’un cœur photonique
situé au coeur de l’étoile qui est à température extrême.