jeudi 25 mars 2021

132 - NAISSANCE DES ETOILES : DES CONTRADICTIONS EVIDENTES

 LA THEORIE

 Le scénario actuel de formation des étoiles de faible masse et de masse intermédiaire est le suivant : une nébuleuse se contracte gravitationnellement et se fragmente pour donner des cœurs protostellaires.  Dans ceux-ci, se forment au centre une étoile qui grossit par accrétion de la matière environnante ; un disque d'accrétion et une enveloppe circumstellaire accompagnent cette étoile. L'accrétion est accompagnée d'éjection d'une partie significative de la matière chutant sur l'étoile sous la forme de jets d'éjection polaires. Dans le disque d'accrétion se forment des corps par agrégation de poussière appelés planétésimaux. Une fois atteinte une masse critique, ces planétésimaux se mettent à leur tour à accréter la matière environnante pour former des planètes. L'accrétion sur l'étoile et les planètes ainsi que l'éjection finissent par épuiser la matière présente autour de l'étoile : celle-ci est alors " nue " et entourée d'un système planétaire.

COMMENTAIRES

Nous prétendons ici que la genèse des étoiles admise par la totalité de la communauté scientifique est erronée. Nous en voulons pour preuve l’évidente contradiction notée noir sur blanc entre le flux d’accrétion et celui d’éjection de matière. Dans le même temps en effet l’étoile se contracte, se densifie et pour cela accrète la matière ET éjecte puissamment celle-ci sous forme de jets bipolaires : L'accrétion est accompagnée d'éjection d'une partie significative de la matière chutant sur l'étoile sous la forme de jets d'éjection polaires.

La matière chute vers l’étoile et se trouve éjectée dans le même temps ! On peut se demander pourquoi  une telle ineptie.  C’est que la théorie officielle prévoit un mode unique de genèse par effondrement de matière. Il FAUT alors que ce phénomène existe, sinon on n’expliquerait pas la genèse stellaire. Mais ce qui est observé, ce n’est pas un effondrement car il est IMPOSSIBLE de visualiser EN MÊME TEMPS le mouvement  d’effondrement, d’accrétion, ET l’éjection de matière bien plus puissante. On fait donc « comme si » on apercevait l’accrétion puisqu’il faut bien obéir à la théorie alors même qu’on observe seulement des éjections sous forme bipolaires.

Dans la théorie alternative que nous défendons, il n’y a pas d’effondrement de nuages pré stellaires mais naissance d’un cœur embryonnaire à partir d’une rupture, d’une onde de choc dans la substance de l’espace. L’étoile se développe en puisant sa matière dans cette « prématière » de l’espace et ne fonctionne donc qu’en éjection : c’est bien ce que confirment les observations.

 

 

dimanche 7 mars 2021

131 - LA CASUISTIQUE DE L’EXPANSION DE L’UNIVERS

 EXTRAITS DE WIKIPEDIA

L’expansion de l’univers : il s'agit là d'un mouvement d'ensemble des galaxies de l'univers. À celui-ci se superposent les mouvements propres acquis par les galaxies du fait de leurs interactions gravitationnelles avec leurs voisines. Néanmoins, au-delà d'une certaine distance, le mouvement général d'expansion l'emporte sur les mouvements propres, et toutes les galaxies lointaines s'éloignent de nous.

Si l'on se restreint à l'application de la loi de Hubble dans l'univers local (quelques centaines de millions d'années-lumière), alors il est tout à fait possible d'interpréter la loi de Hubble comme un mouvement des galaxies dans l'espace. Néanmoins, la loi énonçant une vitesse de récession apparente proportionnelle à la distance, son extrapolation conduit à conclure que des galaxies suffisamment lointaines s'éloignent de nous à une vitesse plus grande que la vitesse de la lumière, en contradiction apparente avec la relativité restreinte. De fait, ce n'est pas dans le cadre de la relativité restreinte que l'on doit appliquer la loi de Hubble, mais celui de la relativité générale. Celle-ci stipule entre autres que le concept de vitesse relative entre deux objets (deux galaxies distantes, par exemple), est un concept purement local : on ne peut mesurer la différence de vitesse entre deux objets que si leurs trajectoires sont « suffisamment proches » l'une de l'autre. Il convient bien sûr de préciser ce dernier terme, qui en l'occurrence dit essentiellement que la notion de vitesse relative n'a de sens que dans une région de l'espace-temps qui peut être correctement décrite par une métrique de Minkowski. Il est en effet possible de montrer (voir Expansion de l'Univers) que l'échelle de longueur au-delà de laquelle on ne peut plus décrire localement un espace en expansion par une métrique de Minkowski est précisément le rayon de Hubble, soit la distance au-delà de laquelle les vitesses de récession apparentes sont précisément relativistes.

L'interprétation en termes de mouvement dans l'espace décrit par la relativité restreinte devient donc précisément invalide au moment où surgit le paradoxe d'une vitesse de récession supérieure à la vitesse de la lumière. Ce paradoxe est résolu dans le cadre de la relativité générale qui permet d'interpréter la loi de Hubble non pas comme un mouvement dans l'espace, mais une expansion de l'espace lui-même. Dans ce cadre-là, le postulat d'impossibilité de dépassement de la vitesse de la lumière fréquemment (et improprement) employé en relativité restreinte se reformule de façon plus exacte en énonçant qu'aucun signal ne peut se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière, les vitesses étant localement mesurées par des observateurs dans des régions où l'espace peut être décrit par la relativité restreinte (soit à petite échelle).

COMMENTAIRES

Splendides raisonnements, de la sauce sophistique de très haute volée ...

Quel est le fond de l’argumentation ? C’est que nous ne pouvons mesurer les vitesses de fuite que « localement », à proximité de l’objet. Cette fuite a pour cause le mouvement, non de l’objet,  mais de l’espace, si bien que lorsque nous somme à proximité, nous sommes nous-mêmes emportés par cette expansion et nous ne pouvons mesurés que le différentiel de vitesse sans tenir compte de notre mouvement propre

Le problème est alors de définir la distance du « local » au-delà de laquelle, aucune mesure n’est possible et cela sera le rayon de Hubble : » soit la distance au-delà de laquelle les vitesses de récession apparentes sont précisément relativistes. . Dans ce « local » ainsi définit la relativité interdit de dépasser C et puisque celle-ci l’interdit cela devient impossible. Car : la relativité restreinte devient donc précisément invalide au moment où surgit le paradoxe d'une vitesse de récession supérieure à la vitesse de la lumière.

Cependant, les galaxies vont continuer d’être propulsées par l’espace bien au-delà, mais le rayon de Hubble étant immuable, puisque limité au local mesurable, elles pourront sans risque dépasser C dans l’indifférence de la relativité qui n’est plus concerné par ce qui se passe au-delà de sa zone de compétence.

samedi 6 mars 2021

130 -LA QUESTION DU FONDEMENT DE LA VITESSE DE LA LUMIERE

 Le cheminement intellectuel suivi pour justifier la limite et la constance de la vitesse de la lumière est assez instructif de la façon dont cette problématique demeure encore aujourd’hui traitée. Comment la question s’est-telle posée ? 

Les expériences ont rapidement montré qu’il n’était plus possible d’appliquer le principe Galiléen d’addition des vitesses lorsqu’il s’agissait de celle de la lumière. En effet, il s’est avéré que quelle que soit la vitesse de la source émettrice, nous avions affaire à une constante indépassable. C’est ici qu’intervient le génie propre d’Einstein : puisque nous possédons une constante de valeur absolue, nous pouvons nous en servir comme référentiel pour mesurer relativement les autres vitesses au lieu et place du référentiel galiléen.

Cela s’est avéré d’autant plus nécessaire qu’il n’existe pas dans l’espace de Newton un point référence absolument inerte pour mesurer le mouvement. Désormais, tout mouvement est relatif à un autre mouvement et celui-ci à celui de la lumière. La physique semblait ainsi établie sur des bases solides puisque expérimentales, la transformation de Lorentz permettant de montrer l’équivalence de tous les systèmes de référence par l’intermédiaire de la constante de la lumière.

Mais s’il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière pour celle-ci, qu’en est-il des corps matériels eux-mêmes tout autant interdits d’aller plus vite, mais qu’il est possible d’accélérer jusqu’à C ? L’expérimentation a montré qu’ils subissaient comme un ralentissement aux approches de C, l’énergie transmise ne se traduisant pas en autant de mouvement. L’explication de ce phénomène a fait l’objet d’une abondante littérature proche de la science-fiction où il fut question de jumeaux d’âge différent, de corps qui rétrécissent, d’horloges qui retardent etc. Le coup de maître d’Einstein fut de recourir à l’idée trouble d’une augmentation relative de la masse proportionnelle à la vitesse. Une façon d'expliquer cette vitesse limite est de revisiter le concept de masse inerte. C'est la masse d'un corps qui s'oppose à sa mise en mouvement, et plus le corps est massif plus sa mise en mouvement et son accélération sont difficiles. En relativité, il est possible d'envisager le fait que cette masse (relative) augmente avec la vitesse du corps. Ainsi, plus le corps va vite, moins il est facile de l'accélérer, jusqu'à ce qu'il atteigne la vitesse limite c et une “masse” infinie. Mais alors, comment justifier celle du photon ? Élémentaire : le photon n’ayant pas de masse peut se déplacer quiètement à C. Et c’est cette argumentation saugrenue qui fut acceptée par plusieurs générations de physiciens.

Pourquoi considérons nous la démonstration d’Einstein comme totalement saugrenue ? C’est qu’elle fonde et explique la nécessité d’une vitesse limite par l’existence ou l'absence de masse. Or, si le photon est sans masse, on ne voit pas ce qui lui interdirait d’aller bien plus vite que C et d’atteindre l’illimité des vitesses. On se rend rapidement compte qu’Einstein n’a jamais traité à fond l’origine de la constance et limite de la vitesse de la lumière et plus exactement de sa cause physique. C’est que dès l’origine la question fut mal posée et plus exactement pas posée du tout. Et en effet, une vitesse limite est une sorte d’impératif physique catégorique : il doit y avoir une vitesse limite car dans l’hypothèse contraire nous rencontrerons une vitesse infinie dans la nature. Reste à connaître l’objet physique pouvant atteindre cette vitesse et la cause de sa limitation.

C’est ici qu’intervient un principe négligé de la théorie générale du mouvement : un objet ne peut A LA FOIS recevoir une accélération et freiner celle-ci. Toute restriction à son action ne peut résulter que d’une cause externe à lui-même. Dès lors le photon ne peut se freiner ni s’interdire lui-même de dépasser C, il lui faut une cause extérieure.

Qu’en est-il alors de la sublime manœuvre d’Einstein quant au freinage interne d’un corps matériel par l’augmentation de sa masse ? Par le subterfuge d’une transformation en cours de route de l’énergie en masse, il accrédite l’idée que cette élévation– relative au seul observateur ! – est équivalente à une hausse effective de la masse-matière justifiant son auto freinage et la nécessité d’une vitesse limite. Si pour le photon il n’y a pas d’autre origine à la limitation de son mouvement que son absence de masse, pour les corps matériels la cause est à rechercher cette fois en  interne.

Pour le photon l’explication est absente, pour les corps de matière, on admet qu’un corps peut  subir une accélération et se freiner lui-même. Dans les deux cas nous ne parvenons pas à saisir la cause effective de la constance de C pas plus que sa limite. A l’évidence, il nous faut quitter le paradigme de la relativité et rechercher une  cause externe qui fonde et justifie les propriétés uniques de la vitesse de la lumière.