samedi 22 octobre 2022

151 - PROPRIETES DE RIGIDITE ABSOLUE DES ONDES E.M


S'il y a bien une contradiction absolument réfutée par notre esprit cartésien c'est bien celle des propriétés de la prématière à la fois absolument rigide et extrêmement fluide de sorte que les corps puissent s'y mouvoir sans rencontrer de résistance. C’est que nous sommes habitués à nous mouvoir dans l’espace que nous considérons comme vide et de nulle résistance et d’autre part, nous savons qu’une onde se propage d’autant plus vite que le corps matériel est plus dense. Dès lors, si la lumière se propage à la vitesse inouïe de 299792 km/s c’est que l’espace dans lequel l’onde se propage doit être immensément dense, ce qui est contradictoire avec l’expérience de fluidité que nous en avons.

Nous en sommes toujours là puisque la physique refuse toujours d’affronter cette contradiction en rendant inconciliable les propriétés de l’espace et celles de la matière et plus exactement en plaquant les propriétés de la matière sur celles de l’espace.

En effet la doctrine en physique s’en tient avec rigidité au principe : seul un corps de matière très très dense est susceptible de transporter des ondes à la vitesse C. On considère que l’espace est de même nature que la matière pour lui interdire toute originalité DIFFERENTE. On reste incapable de penser la nature spécifique de l’espace hors celle de la matière. Penser l’espace à partir de lui-même suppose qu’on l’envisage  tout autrement  que la matière et notamment, en tant qu’espace qui occupe TOUT l’espace, qu’il ne puisse pas être constitué d’éléments et donc qu’il soit absolument uniforme, sans « trous » ni distance le séparant de lui-même. Si par ailleurs il doit servir de support aux ondes EM, qu’il puisse ainsi onduler, il faut qu’il existe comme objet physique et donc qu’il soit constitué d’une substance, laquelle ne saurait être  la matière.

Cette substance que nous nommerons prématière occupe tout l’espace de sorte qu’on ne peut distinguer contenu et contenant.  Prématière et matière sont donc des substances assez radicalement différentes et leurs propriétés ne sauraient être identiques. Il nous est ainsi interdit de plaquer les caractéristiques de l’une sur l’autre mais on peut seulement envisager les rapports de proximité qu’elles entretiennent. L’espace-substance est alors le lieu où se positionnent les corps et rend le mouvement possible. En effet en l’absence d’espace, la séparation entre éléments n’est pas envisageable, la matière serait totale compacité, elle n’aurait pas de lieu pour se situer et a fortiori le principe du mouvement ne pourrait pas s’exercer.

Comme on le constate, l’espace ne peut pas être traité comme la matière et encore moins comme un vide sans effectivité mais doit au contraire être considéré selon ses propriétés particulières, comme un objet physique à part entière. Il doit permettre le positionnement des corps mais aussi leur déplacement. Or, si l’espace se compose d’une substance – la prématière – celle-ci doit opposer une certaine résistance et comme toute résistance être proportionnelle à la vitesse d’un corps. L’opposition est faible aux petites vitesses et ne cesse donc de croître jusqu’à atteindre une limite. Car en effet, si l’espace n’opposait aucune résistance, une simple chiquenaude propulserait un corps à une vitesse infinie. L’espace doit donc pouvoir A LA FOIS permettre des translations sans grande résistance et interdire la vitesse infinie. Cette double condition suppose que la prématière soit A LA FOIS très ténue pour autoriser le mouvement et dotée d’une grande rigidité de sorte que la vitesse limite soit indépassable. Lorsque cette limite est atteinte, il se produit un changement d’état à l’origine de la création de matière.

Quelle serait la cause de cette grande rigidité de la prématière ? Nous avons vu que l’espace ne pouvait être constitué d’éléments séparés, que la substance le composant est absolument uniforme et que par conséquent un ébranlement en son sein ne parcourait aucune distance d’un élément à l’autre ;  cette transmission est ainsi instantanée, l’onde se met en mouvement immédiatement sur toute sa distance, C. Dès lors, cette rigidité de la substance de l’espace autorise le déplacement des ondes à cette vitesse inouïe, inenvisageable pour la matière pour la simple et bonne raison que leurs propriétés physiques sont différentes.

Double constat de cette rigidité donc tant par l’existence d’une résistance ultime à C mais aussi par la vitesse de propagation des ondes. Cependant cette rigidité n’est pas contradictoire avec l’extrême ténuité du milieu puisque la résistance de la prématière est simplement progressive, ce qui implique qu’on parte d’un état de plus basse résistance pour atteindre son état limite. Cette fluidité se démontre également par l’infime quantité d’énergie nécessaire pour la création d’une onde, soit la constante h (6.626E-34 j.).

C’EST ALORS CETTE RIGIDITE DES ONDES E.M QUI EXPLIQUE L’INTRICATION QUANTIQUE (VOIR ARTICLE PRECEDENT N° 150)

En définitive, il serait plus avisé de partir des propriétés de la substance de l’espace pour qualifier celles de la matière puisque nous savons que toute matière a pour origine un changement d’état de cette prématière. Il faut et il est nécessaire qu’existe DEUX états d’une même substance pour que le cycle de la matière puisse être envisagé de sorte que celle-ci ne puisse surgir d’un néant où d’une hypothétique et évanescente « réserve » d’énergie.

mardi 4 octobre 2022

150 - UNE EXPLICATION DE l'INTRICATION QUANTIQUE

 

150 - INTRICATION ET NON LOCALITE QUANTIQUE : UNE AMORCE DE SOLUTION DEDUITE DES PROPRIETES DE RIGIDITE DE L'ONDE

 

 1) Le problème qui opposait Bohr et Einstein était de comprendre comment deux photons émis pouvaient connaître « immédiatement » à distance le changement de leur polarisation. Cet « évènement » physique supposait une remise en cause du principe de localisation d’un phénomène puisque la « transmission » du changement de l’orientation étant immédiate, l’information pouvait dépasser la vitesse de la lumière. La violation systématique des inégalités de Bell lors de nombreuses expériences confirmait toutes les prévisions du formalisme quantique. Mais ce formalisme, qui intégrait le principe de non localité, n’était pas une explication de la cause, la physique quantique se contentant de mettre à la disposition des expérimentateurs un dispositif mathématique efficace pour comprendre et prévoir le résultat des expériences. Jusqu’à ce jour, les physiciens avouent qu’il règne sur la question de l’intrication quantique la plus totale ignorance sur sa cause. Il reste que le lien est manifeste entre les deux particules, même si celui-ci s’établit statistiquement et non pas absolument comme le pensait Einstein (théorie des variables cachées).

2) Pour tenter d’avancer dans la résolution de ce problème il importerait de le poser correctement. Tout d’abord, on doit constater que la corrélation des polarités des deux photons ne saurait être un phénomène sans cause et qu’il se trouve une réelle intrication, c’est-à-dire, que les deux photons sont liés malgré la distance de séparation. Si ce lien n’existait pas, aucune corrélation ne serait possible, les deux phénomènes seraient totalement indépendants. Une fois affirmer l’absolue nécessité de ce lien, la question revient à déterminer sa nature. Il faut exclure l’hypothèse d’une transmission à distance puisque les expériences ont montré que le mimétisme de la polarité s’effectuait avant que l’information puisse être transmise à la vitesse de la lumière.

 S’il ne s’agit pas d’une information transmise et s’il existe un lien, ce lien ne peut être pure immatérialité, il doit se présenter sous forme d’un objet physique qui relie les deux photons.  Un lien qui serait constitué d’un rien n’aurait aucune réalité et ne produirait aucun effet. Sans ce lien par ailleurs, il serait impossible de faire fonctionner le principe de causalité qui sous-tend le fonctionnement de la corrélation entre deux évènements, l’un étant à l’origine de l’effet produit sur l’autre et réciproquement et cela selon certaines proportions.

Enfin, Il faut s’interroger sur la manière dont deux corps distants peuvent être agis simultanément à distance et pour cela les prendre dans la matérialité macroscopique pour savoir s’il y a possibilité de transposer leurs propriétés et les contraintes rencontrées dans le domaine microscopique.

 3) Si l’on place par exemple deux figurines aux deux extrémités d’une barre rigide, on s’aperçoit que leur mouvement est strictement simultané. La  corrélation est absolue car c’est la totalité de la barre qui est immédiatement en mouvement. Cette corrélation sera d’autant plus forte que les  composants atomiques la barre seront plus liés de sorte qu’une barre plus rigide résistera mieux à la torsion. Dans cet exemple, il n’y a nulle transmission d’une information à distance, c’est la totalité des atomes constituant la barre qui se meuvent simultanément, d’une extrémité à l’autre. Si on cache complètement la barre sous un drap par exemple, on dira alors que ces deux figurines n’ont aucune indépendance, qu’elles sont intriquées, qu’elles participent à la non localité quantique. La variable cachée est la barre qui transmet la totalité de la valeur de sa torsion ; La corrélation est totale et on dira qu’il n’y a pas violation des inégalités de Bell puisque l’étude statistique donne toujours la même corrélation quel que soit l’angle de torsion de cette barre.

Comme on le constate dans cette expérience de pensée, il apparaît évident et nécessaire qu’existât un lien pour justifier la corrélation. De plus, pour qu’il y ait transmission immédiate du changement d’orientation, celui-ci doit être constitué d’un objet rigide. Or apparemment, rien de tel ne semble exister entre deux photons simplement reliés par leurs ondes respectives. Mais, reliés par leurs ondes respectives qu’est-ce à dire ? Lorsqu’un train d’ondes est émis, celui-ci se propage en s’éloignant de la particule émettrice. Or, s’agissant de deux photons émis simultanément, il est évident que leurs ondes restent juxtaposées, qu’elles ne se séparent pas, qu’elles demeurent LIEES.

Nous avons ainsi trouvé indubitablement le lien entre les deux photons mais nous ne savons pas encore comment il peut répondre à notre exigence, à savoir qu’il doit être d’une certaine rigidité pour pouvoir transmettre instantanément la modification d’un mouvement.

La question sur l’intrication quantique revient dès lors à savoir qu’elle est la nature physique de l’onde. La physique d’aujourd’hui est incapable de répondre à cette question puisqu’il n’existe qu’une réalité substantielle : la matière. L’onde reste un objet physique dont on ne s’est pas inquiété de savoir quelle était la « substance » qui la composait ni consécutivement quelles en sont ses propriétés. Mais il est certain que la solution du mystère de l’intrication quantique est à rechercher dans les propriétés de rigidité de l’onde électromagnétique qui dérivent de celles de la substance de l'espace. Cette rigidité -  dont nous démontrons qu’elle est absolue -  explique à l’identique de l’expérience de pensée de la barre, pourquoi une corrélation peut s’établir entre deux photons.