dimanche 4 décembre 2022

158 -LES THEORIES LOUFOQUES DE L’ASTROPHYSIQUE ACTUELLE (5)

 Gaz froid et condensation des molécules dans les cœurs pré stellaires

L’ARTICLE

Les conditions physiques dans les nuages interstellaires qui donnent naissance aux étoiles sont encore mal connues. En particulier dans les cœurs denses, berceaux des étoiles, la température est si froide que les molécules se condensent en glaces sur les grains de poussière, et l’on manque d’informations. Une équipe de chercheurs animée par un astronome de l’Observatoire de Paris vient de cartographier un de ces coeurs pré-stellaires, en se servant des molécules qui sont les dernières à "geler" : N2H+ et N2D+. Leurs modèles montrent que la température descend jusqu’à 7 degrés à peine au-dessus du zéro absolu dans ce nuage.

Ce sont dans les nuages de gaz et de poussières que les étoiles se forment et les petits nuages comme L183, engendrent des étoiles de faible masse, comme notre Soleil. Comment les forment-ils ? C’est toute la question. Pour comprendre la formation des étoiles, il faut pouvoir observer l’intérieur de ces nuages qui, pleins de poussières, sont opaques à la lumière visible. L’intérieur de ces nuages nous est révélé par l’émission ou l’absorption des poussières dans différentes régions de l’infrarouge.

 

                                                              

 

Figure 2 : Image du même champ prise par l’instrument IRAC du satellite infrarouge Spitzer à 8 µm de longueur d’onde, dans l’infrarouge moyen. Le coeur le plus dense apparaît comme une longue traînée rouge au centre de l’image. La poussière étendue de la première image a disparu car quasiment transparente à cette longueur d’onde-là.

 

Cependant, l’étude des poussières est difficile et de plus ne donne aucune information sur les mouvements du gaz dans le nuage, en particulier ceux qui peuvent révéler l’effondrement du nuage en un point pour y former une étoile, ou la rotation de ce nuage, prélude à la formation d’un disque protostellaire et de planètes.

Seule l’étude spectroscopique du gaz à haute résolution en vitesse peut nous permettre d’obtenir ces informations. Il reste à savoir quel composant du gaz est utilisable pour ce faire. Le composant principal, l’hydrogène, sous forme moléculaire dans les nuages n’est pas observable directement, sinon sur les bords. Il en est de même pour l’hélium. On connaît depuis la fin des années 60, l’existence d’autres molécules, dont les plus abondantes sont le monoxyde de carbone (CO) et l’eau (H2O). CO s’est révélé un bon traceur du gaz mais dans le courant des années 90, comme prédit 20 ans avant, on a pu montrer que cette molécule disparaissait dans les nuages sombres dans certaines conditions : quand le nuage est froid (< 20 K) et suffisamment épais pour être protégé des rayons UV (émis par toutes les étoiles). Alors, la plupart des molécules se collent sur les grains de poussière pour former des manteaux de glace. L’eau est sans doute la première à se coller (l’eau gèle à une température anormalement élevée pour son poids moléculaire) et des molécules comme CO, CS, SO se déposent en glaces dès que l’extinction dans les nuages atteint environ 10 magnitudes (dans le visible). Pas question alors d’étudier les coeurs les plus enfouis avec ces traceurs

 

Il a été possible de déduire les paramètres qui décrivent le mieux le coeur pré stellaire au centre de cette image (un deuxième cœur, clairement visible dans les contours de N2H+ se situe au nord. Il est moins avancé sur le chemin de former une étoile). Le cœur est encore plus froid que ce qui était proposé à ce jour, descendant à seulement 7 K au-dessus du zéro absolu. Dans ces conditions extrêmes de température, et loin à l’intérieur du nuage, même les molécules azotées disparaissent de la phase gazeuse, ce qui signifie que soit elle, soit leurs molécules mères (comme N2) viennent se coller sur les grains. Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît également, toutes les conditions semblent réunies pour que l’effondrement commence et mène à la formation d’une étoile

Observatoire de Paris PSL

 

COMMENTAIRES

  1. Performatif : ce qui fait arriver un évènement par sa simple énonciation. A aucun moment du compte rendu d’observation nous a été décrit la moindre augmentation de température des nuages et du cœur (une longue trainée rouge cf) lesquels sont proche du zéro absolu. ET POURTANT nos auteur de conclure : . Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît également, toutes les conditions semblent réunies pour que l’effondrement commence et mène à la formation d’une étoile. Comment comprendre ce volontarisme affirmatif : c’est qu’une étoile, pour la cosmophysique d’aujourd’hui DOIT naître par effondrement d’un nuage : » »Ce sont dans les nuages de gaz et de poussières que les étoiles se forment » » Les chercheurs ont bien trouvé quelques nuages, mais de turbulence et d’effondrement point et encore moins d’allumage. (Toutes les proto étoiles découvertes sont déjà en activité d’éjection). Et donc si une étoile DOIT se former par condensation, il faut alors qu’il en SOIT ainsi !

 

L’ALTERNATIVE

Comme nous l’affirmions dans nos précédents articles, un cœur d’étoile surgit à la suite d’une onde de choc dans la substance de l’espace ou PREMATIERE et se développe en créant ses propres éléments du plus lourd au début au plus léger, à l’identique pour tous les astres et planètes quel que soit leur masse.

 

 

jeudi 1 décembre 2022

157 -LES THÉORIES LOUFOQUES DE L’ASTROPHYSIQUE ACTUELLE (4)

Nous nous proposons de passer en revue quelques une des théories actuelles pour en démontrer les insuffisances, les lacunes, voire leur fausseté, beaucoup d’entre elles étant des affirmations que n’étaye aucune expérience directe et supposent une interprétation des observations biaisées par le cadre théorique déjà préétabli.

4 – Théorie de l’astrogenèse par effondrement de nuages interstellaires

Kant publie son Histoire naturelle générale et théorie du ciel en 1755 dans laquelle est présentée pour la première fois l’hypothèse de la formation du système solaire : c’est hypothèse de la nébuleuse primitive. Il apparait à l’évidence que pour former une étoile, il faut que la matière soit disponible, qu’il existe un matériau antérieur à l’étoile. Quoi de plus simple et qui s’impose spontanément à l’esprit du chercheur ? En se contractant, le nuage se condense, augmente en pression et se met en place le mécanisme de la fusion des éléments…Ici aussi, quoi de plus simple et évident. Mais, il faut que cette matière soit disponible, il faut déterminer son origine et cela sera le big bang. On ne peut comprendre cette théorie du big bang si on ne la relie pas à l’astrogenèse par effondrement. Il n’y avait pas d’autre solution que de séparer le temps unique de création de toute la matière universelle de celui multiple des étoiles puis d’imaginer une expansion de l’Univers pour donner un dynamisme au modèle.

De fait toute la cosmophysique contemporaine repose sur une unique hypothèse hautement contestable : l’effondrement spontané d’un nuage interstellaire mais à certaines conditions de masse de telle sorte que sont exclus un grand nombre d’étoiles de faible masse incapables d’arriver au stade de la fusion nucléaire.

-Étoile naines qui ne peuvent fabriquer des éléments lourds.

-Un feu d’artifice permanent nécessaire: il faut que les étoiles massives explosent pour fournir les éléments lourds qui ensuite se retrouvent miraculeusement au cœur de l’étoile (fer)
-Super géantes qui subissent le flash de l’hélium et explosent
-Naines brunes qui ne connaissent pas la fusion de l’hélium
-Planètes qui se constituent par agglomération
par agglomération de déchets stellaires.L’agrégation des planétésimaux pour est impossible à démontrer dynamiquement, suppose une grande part laissé au hasard et revient à dire que la fabrication des planètes résulte d’un entassement de cailloux.

Très souvent, il faut recourir à une onde de choc externe, ou tout autre procédé pour inciter le nuage à se comprimer. Un nuage interstellaire très froid ne peut se condenser sans l’intervention d’une force de compression extérieure (d’où le recours à la création ad hoc des ondes de densités)

La tendance d’un nuage interstellaire est à la dispersion sous l’effet des forces répulsives EM. La tendance d’un gaz qui se réchauffe est à l’augmentation en volume sous les effets conjugués de l’agitation des atomes et de la répulsion électrostatique. Une masse de gaz se comprimant tend à accroître sa vitesse de rotation et à disperser ses constituants.

On n’a jamais observé une densification d’un nuage préalable à l’allumage. Toujours on été détectées des protos étoiles allumées. On affirme postérieurement que la couronne gazeuse est celle qui contribué à la compression de sorte que nous avons en même TEMPS COMPRESSION pour l’alimentation et éjection !

La cosmogénèse contemporaine complique à l’extrême le procédé de création de la matière et des étoiles.

En multipliant les étapes en distinguant :* Le temps de création de la matière initiale (hydrogène, hélium) lors du big-bang.* Le temps de fragmentation puis de condensation des nuages interstellaires* Le temps et les modes de fabrication des éléments lourds (internes, par explosions de nova et accumulation/récupération dans les nuages interstellaires).

L’ALTERNATIVE

Face à l’extrême complexité de l’astrophysique actuelle, nous ne pensons pas qu’il existe mille manières de créer des étoiles : la nature dans ses principes premiers est toujours très simple et…répétitive. Toutes les étoiles et planètes quelque soit leur masse naissent d’identique façon.

Le « cœur photonique «  d’une étoile surgit à la suite d’une onde de choc violence ( cf sursauts gamma) du sein de la substance de l’espace ou PREMATIERE, comme autant de mini big bang. La création des éléments est alors l’exacte inverse du modèle actuel : les éléments sont crées au cœur de l’étoile initialement du plus lourd au plus léger in fine , ce qui explique l’extrême densité des étoiles pseudo dites à neutrons.

 voir :

http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles