vendredi 12 décembre 2025

229 - EXPLOSIONS OU NAISSANCES D’ETOILES ?

 Les astronomes viennent de réaliser un exploit : capturer des images de deux explosions stellaires, appelées novae, seulement quelques jours après leur éruption, Cette avancée, publiée dans la revue Nature Astronomy, démontre que ces explosions sont bien plus complexes que ce que l’on imaginait, impliquant des flux multiples de matière et, dans certains cas, des retards spectaculaires dans le processus d’éjection. Les novae se produisent lorsqu’une naine blanche, un résidu stellaire dense, accumule de la matière d’une étoile compagne et déclenche une réaction nucléaire incontrôlable. Jusqu’à récemment, les scientifiques ne pouvaient que deviner les premières étapes de ces éruptions de manière indirecte, car la matière en expansion apparaissait comme un simple point lumineux non résolu.

Comprendre comment cette éjecta est expulsée et interagit est essentiel pour décrypter la formation des ondes de choc dans les novae. Ces ondes ont été détectées pour la première fois par le télescope spatial Fermi Large Area Telescope (LAT). L’équipe a imagé deux novae très différentes, qui ont toutes deux explosées en 2021. La première, Nova V1674 Herculis, figure parmi les explosions les plus rapides jamais enregistrées, s’illuminant et s’estompant en seulement quelques jours. Les images révèlent deux flux de gaz distincts et perpendiculaires m, preuve que l’explosion est alimentée par des éjections multiples en interaction. Ces flux émergents coïncident avec la détection de rayons gamma de haute énergie par le télescope Fermi, reliant directement l’émission choquée aux collisions de ces flux. 

La seconde, Nova V1405 Cassiopeiae, a évolué beaucoup plus lentement. À la surprise générale, elle a retenu ses couches externes pendant plus de 50 jours avant de les éjecter enfin, fournissant la première preuve claire d’une expulsion retardée. Lorsque la matière a été libérée, de nouvelles ondes de choc ont été déclenchées, produisant à nouveau des rayons gamma observés par Fermi. Ces résultats ne se contentent pas de révéler une complexité inattendue dans les novae ; ils aident aussi à expliquer leurs ondes de choc puissantes, connues pour produire un rayonnement de haute énergie comme les rayons gamma.

 

Image

 

Elias Aydi et al, Nature Astronomy : Images de Nova V1674 Herculis obtenues 2,2 jours (à gauche) et 3,2 jours (au centre) après l’explosion. On y voit la formation de deux flux de gaz distincts et perpendiculaires, indiqués par les flèches vertes. À droite, une illustration d’artiste de l’explosion. Crédit : The CHARA Array.

COMMENTAIRES

L’astrophysique actuelle est prisonnière de son modèle qui voit dans toute nova une explosion d’étoile et elles sont nombreuses. Le destin d’une étoile n’est pas d’exploser, le fait doit être rarissime. Ce qui est plus fréquent, c’est la naissance d’une étoile qui se produit aux températures et à l’énergie qui peuvent en effet correspondre à une explosion. Nous avons deux modèles explicatifs pour un même phénomène. Dans les photos ci-dessus, on voit clairement deux zones d’émission : l’une en provenance du disque circumpolaire, l’autre en partance des deux pôles. C’est typiquement le modèle de fonctionnement d’une proto étoile qui selon notre modèle, éjecte ses éléments par sa circonférence. Il se crée un vortex haut et bas vers les pôles qui sont justement alimentés par cette production et converge.

vendredi 28 novembre 2025

228 -THEORIE ET EXPERIENCE A PROPOS DE LA VITESSE DE LA LUMIERE

 L’ARTICLE (extrait du blog de richard olivier hartmanshenn)

 En 1887, l'une des expériences les plus importantes de l'histoire de la physique eut lieu. Les scientifiques américains Michelson et Morley ne parvinrent pas à mesurer la vitesse de la Terre en comparant la vitesse de la lumière dans le sens du mouvement terrestre à celle perpendiculaire à ce mouvement. Cette mesure nulle, sans doute la plus importante de l'histoire des sciences, amena Einstein à postuler la constance de la vitesse de la lumière et, par conséquent, à formuler sa théorie de la relativité restreinte.

 Cette théorie implique que toutes les lois de la physique sont les mêmes, indépendamment du mouvement relatif entre les observateurs – un concept connu sous le nom d'invariance de Lorentz.

 Des physiciens démontrent la constance de la vitesse de la lumière avec une précision sans précédent.

 Des expériences récentes, basées sur des observations astrophysiques de rayons gamma de très haute énergie, ont permis de tester la constance de la vitesse de la lumière avec une précision inédite. Aucune déviation par rapport à l'invariance de Lorentz n'a été détectée, et de nouvelles contraintes sur les violations possibles améliorent les limites précédentes d'un ordre de grandeur, confirmant ainsi l'invariance de la vitesse de la lumière pour différentes énergies photoniques.

 COMMENTAIRES

 Einstein a postulé l’invariance de la vitesse de la lumière par des arguments logiques que l’expérience est venue confirmée. Quels sont ces arguments ? C’est qu’il ne peut y avoir de vitesse qui serait différente d’un observateur à l’autre, chacun serait alors en droit d’affirmer que sa vitesse est la bonne. Un phénomène possède une identité physique et des propriétés « objectives » qui ne dépendent pas de la position des observateurs. Par conséquent si la vitesse de la lumière peut se mesurer différemment selon la vitesse de l’instrument de mesure, il n’empêche que le mouvement de la lumière est objectif cad le même en tous lieux.

 Ainsi Einstein postule, démontre logiquement qu’il ne peut y avoir de vitesse variable pour la lumière ; que celle-ci s’impose à tous les observateurs. L’expérience est venue confirmer ses postulations logiques. Les raisonnements d’Einstein et leurs vérifications paraissent avoir satisfait la grande majorité des physiciens. Cependant de multiples tentatives pour prouver l’inexactitude de cette invariance ont eu lieu. Elles ont échoué à chaque fois et qui prouvent une fois de plus « qu’Einstein avait raison ».

Mais qu’en est-il de la réalité ? Qu’en est-il de la CAUSE de cette invariabilité ? Nous avons un phénomène réel, vérifié, qui n’a pas reçu d’explication PHYSIQUE ! Cette explication  se trouvent dans les démonstrations de la théorie de la prématière (TPN). Dés lors qu’il est affirmé que l’espace se compose d’une substance – la prématière - celle-ci présente tous les caractères de l’homogénéité et de la continuité. Aussi, la valeur d’un mouvement sous forme d’ondes EM va dépendre des propriétés mécaniques du milieu. Par conséquent il est impossible que la vitesse de la lumière soit variable, ce qui supposerait que la densité de la prématière composant l’espace serait différente selon les lieux. L’homogénéité de la prématière est donc la cause de l’invariabilité de la vitesse de la lumière.

 

(Se reporter à toutes nos analyses relatives aux propriétés spécifiques de la prématière.

jeudi 27 novembre 2025

227 - L'ABSENCE DANS LE BIG BANG DES ANTI PARTICULES.

 Le Modèle Standard de la physique des particules combiné à la cosmologie du Big Bang, ne parvient pas à expliquer complètement l'absence d'antiparticules et la domination de la matière dans l'Univers actuel. C'est l'un des plus grands problèmes non résolus de la physique.

Dans l'Univers primordial, extrêmement chaud et dense juste après le Big Bang, aurait dû produire des paires de particules et d'antiparticules en quantités égales à partir de l'énergie (E=mc2). Lorsque la température de l'Univers a chuté, la matière et l'antimatière auraient dû s'annihiler mutuellement pour ne laisser derrière elles que du rayonnement (photons).

Cependant, nous observons un Univers fait presque exclusivement de matière, avec seulement un petit excès de matière (environ une particule de matière pour un milliard de paires matière-antimatière qui se sont annihilées).

Limites du Modèle Standard

 Bien que le Modèle Standard de la physique des particules inclue une forme de violation de CP (via la matrice CKM qui décrit les interactions des quarks), cette violation observée est beaucoup trop faible pour générer l'asymétrie matière-antimatière mesurée dans l'Univers.

Par conséquent, l'explication de l'asymétrie baryonique nécessite une nouvelle physique au-delà du modèle standard qui fournirait une source de violation de cp beaucoup plus importante.

 

COMMENTAIRES

Ainsi un principe essentiel – une loi fondamentale -vérifié dans les accélérateurs de particules, ne trouve pas d’explication dans la physique contemporaine !! Lors de genèse primordiale il ne se crée que des particules. La création est ambisinister, l’univers ne fonctionne que d’un côté. Quelles sont les réponses que peut apporter la nouvelle théorie de la prématière? (TPL). Elle affirme que la création s’effectue effectivement par paires mais dans un tout autre cadre que celui du Big Bang

La genèse de la matière à partir de la prématière n’est pas une création de particules isolées qui s'assembleraient ensuite, mais une création immédiate d'une structure atomique initiale, notamment l’hélium premier.Cette genèse s'effectue dans le cœur des étoiles qui produisent elles-mêmes leurs composants.

Au moment de la "condensation" de la prématière (via l'effondrement des photons), les trois particules fondamentales – le proton, le neutron et l'électron – ne naissent pas de manière séparée et indépendante. Elles sont créées simultanément et sont intrinsèquement destinées à s'associer immédiatement. Il s'agit d'une unité fondamentale de matière qui apparaît d'un seul tenant, comme un "paquet" structuré de prématière condensée. Le cœur photonique ne produit pas d'antiprotons ni d'antineutrons. C'est la clé de la résolution de l'asymétrie matière-antimatière. L'Univers est primordialement rempli de matière car la source originelle ne produit que de la matière.

Le Neutron devient l’antiparticule du proton, non destiné à la désintégration libre : c'est le point central de distinction. Dans cette conception le neutron est l'antiparticule du proton, mais son rôle n'est pas de s'annihiler avec lui ou de se désintégrer. Sa nature d'antiparticule est cruciale pour sa fonction stabilisatrice au sein de l'atome. Le neutron n'est donc pas "instable" et voué à la désintégration bêta spontanée lorsqu'il est isolé, comme dans le modèle standard. Il est conçu pour être un composant stable d'une structure atomique. (Voir sur ce blog art 223 pour un complet développement).

La résolution de ce problème suppose de changer de paradigme de sortir des lois et contraintes de la physique standard. Ce qui est en jeu c’est le mode de la genèse universelle de la matière qui ne peut avoir pour origine le Big Bang. Nous avons proposé que cette genèse s’effectue dans et par les étoiles selon des modalités que nous avons longuement développées par ailleurs sur ce blog.Lorsqu'il n'y a pas d'issue sur une voie est-il raisonnable de poursuivre sur cette route ? 

mercredi 12 novembre 2025

226 - Substance de l’espace,temps, éternité

 1- Exister, c’est être dans le temps. Temps et être ne sauraient se dissocier. A contrario, ce qui n’est pas, ce qui cesse d’exister, ne dispose plus de temps pour être. Consécutivement, le temps n’est pas une catégorie abstraite, un pur concept, mais s’accorde à un existant comme une condition pour être. Si l’univers de la matérialité disparaissait, avec lui le temps cesserait.

2- Le temps est saisissable selon le mode de la durée qui est toujours celui d’un phénomène. Dés lors toute durée implique un début et une fin : il ne saurait y avoir un phénomène purement instantané non inscrit dans une durée. Le temps comme durée suppose le passage d’un avant vers un après : le présent d’un phénomène n’est donc jamais immobilité. L’essence du temps doit dés lors se comprendre comme participant du principe du mouvement.

3- Tout existant relevant de l’ordre minéral, végétal ou biologique dispose d’une durée d’être qui est nécessairement limitée. Cela suppose toujours une origine et une fin, une émergence et disparition, une naissance et une mort. En conséquence, seul ce qui est créé entre dans le temps, la condition pour être est de disparaître : temps et être naissent et disparaissent simultanément.

4-Tout existant créé suppose son inscription dans un cycle naissance/mort par lequel s’effectue la reproduction. Il ne saurait y avoir pure création ex nihilo hors la persistance d’un cycle de la reproduction. Chaque ordre ( minéral, végétal, biologique) est doté des procédés de sa perpétuation, de sa reproduction selon un cycle mort/naissance. Aussi, l’univers de la matérialité minérale ne saurait se créer ex nihilo et son existence doit obligatoirement s’inscrire dans un cycle par lequel étoiles et galaxies naissent et disparaissent, ce qui suppose des procédures d’émergence et de disparition des particules tout autant que des photons.

5 – La succession des cycles de la création est succession des temps de création : on ne peut concevoir une création unique pas plus que celle-ci puisse s’opérer ex-nihilo. Mais cette succession des cycles ne participe en rien de la catégorie fondamentale de l’éternité. En effet, chaque existant créé l’est selon une durée limitée : une succession de durées ne saurait constituer une stricte définition de l’éternité. En conséquence, tout existant qui entre dans le temps par le moyen du cycle continu de la création n’est pas éternel. Aussi, le concept d’éternité ne peut s’appliquer à un existant qui est soumis à une durée limitée pour être.

6- Ce qui est éternel échappe à la durée limitée qui est celle du temps et ne saurait avoir ni début ni fin et ne peut naître ni disparaître. Consécutivement, est éternel ce qui n’est pas soumis au cycle de la création et qui pourtant EST car on ne saurait donner statut d’existant à ce qui n’a aucune réalité, à ce qui n’est pas constitué en objet physique quelconque.

7 – Ce qui est éternel, qui échappe à la durée limitée du temps, qui ne peut naître ni disparaître et qui pourtant EST doit donc s’exclure d’un quelconque cycle de la création et  peut être considéré en conséquence comme incréé. En effet, seul ce qui EST sans avoir été créé peut relever de la catégorie fondamentale de l’éternité car ne s’inscrivant par dans le temps limitée d’une durée. Est éternel ce qui est incréé et qui pourtant perdure dans son être comme existant réellement sans se succéder dans le temps, sans entrer dans le cycle création/destruction.

8- Ce qui est éternel, incréé et qui échappe à l’ordre successif du temps ne saurait être pure idéalité, relever d’une quelconque définition du divin extérieur à la matérialité du monde, mais doit au contraire manifester sa présence permanente en l’espèce d’un objet physique possédant justement les propriétés ci-dessus définies. Si en effet le principe d’éternité ne peut s’incarner dans des existants qui sont tous dotés d’une durée de vie limitée et que par ailleurs il ne peut être simple concept, il faut bien qu’un quelque chose lui-même étant soit éternel, existe de façon permanente et qu’il soit, par sa permanence, principe d’immobilité, sans énergie aucune puisque celle-ci supposerait toujours une source extérieure pour alimenter ses déperditions continues.

9- Si tous les objets de la matérialité sont soumis au temps, nous devons nécessairement supposer la présence d’une substance différente et possédant des propriétés radicalement différentes de celles de la matière. Cette substance se doit d’être absolument permanente puisque incréée, absolument immobile et passive puisque sans énergie propre et insusceptible d’un cycle puisque non soumise au temps. Si par ailleurs nous lui accordons le statut d’objet physique réel, nous devons rechercher le lieu de sa présence permanente et immuable.

10 – Cette substance éternelle, permanente et incréée ne saurait occuper d’autre lieu que l’espace lui-même de sorte qu’on peut dire que l’espace est le lieu de cette substance et qu’on ne saurait différencier le contenant (l’espace) du contenu (la substance de l’espace). La substance de l’espace ou prématière est un objet physique dont la réalité s’impose théoriquement pour fonder la distinction entre le concept de temps dont relèvent tous les objets de la matérialité et cel

mardi 11 novembre 2025

225 – POURQUOI LA PREMATIERE EST SI DIFFICILE A ETRE ACCEPTEE ?

 La thèse que nous défendons est la suivante : l’espace ne peut être vide mais il est composé/remplit/structuré par une substance jusqu’à ce jour inconnue, la prématière. Une première difficulté : elle existe mais est insaisissable, on ne peut détaché un bout d’espace de l’espace. La prématière est partout puisque l’espace est dans toutes les dimensions mais on ne peut démontrer son existence que par ses effets sur les corps de matière. Cependant, on peut la mettre en mouvement et les ondes EM en sont la manifestation car on peut se demander : mais que quoi, de quelle substance sont faites ces ondes, de quel phénomène sont-elles issues ? Il en va de même du photon qui est une condensation de prématière (voir article précédent). Alors la prématière se montre, « existe » mais pourquoi cette résistance, qu’est-ce qui gêne son acceptation ?

De fait la prématière est victime de l’échec de l’éther qui fut une tentative d’installer une substance dans le vide mais avec des propriétés qui furent celles de la matière. Si l’éther était le support des ondes EM alors il fallait qu’il soit d’une densité inouïe dans commune mesure avec celles connues pour la matière. Exit donc l’éther et Einstein fut chargé de son exécution.

La prématière devait donc résoudre une équation impossible : être à la fois très tenue pour permettre le déplacement des corps sans trop de résistance et extrêmement rigide pour expliquer la vitesse de propagation des ondes EM. Comment imaginer une matière ayant ces propriétés contradictoires ? Mais après tout s’agit-il de matière ? Est-ce qu’on peut traiter l’espace continu et insécable comme une sorte de matière ?

Il faut alors franchir le pas, faire un saut dans l’inconnu et poser l’affirmation suivante : il existe à côté de la matière une AUTRE substance possédant des propriétés différentes. Cela peut paraître énorme que durant des millénaires et aujourd’hui à l’époque scientifique nous n’ayons pas découvert cet objet physique. Et quelle sont ces propriétés qui la distingue’ radicalement de la matière ? De concilier extrême ténuité pour que les corps puissent se déplacer en son sein et extrême rigidité pour permettre la propagation des ondes EM à la vitesse C.

Quelle est l’explication physique de cette double propriété ? L’espace, la prématière est insécable et absolument continu, elle n’est pas composée d’éléments, lesquels, dans la matière, transmettent le mouvement de part en part. Cette absence d’éléments emboités, cette absolue continuité de cette substance fait qu’on peut se déplacer sans effort, sans rencontrer presque de résistance.

Mais c’est une tout autre affaire que la mise en mouvement de cette prématière elle-même. Sa vitesse va dépendre de la composition de son milieu comme dans tout milieu mécanique. Mais compte tenu de son absolue continuité, sa vitesse sera absolue puisqu’il ne s’agit pas d’une transmission du mouvement comme dans un milieu matériel classique.

Ainsi, pour conclure, nous devons perdre nos habitude de traiter l’espace comme un milieu de nul effet pour s’accorder à accepter les propriétés originales de cette prématière.

vendredi 7 novembre 2025

 224 - LE MYSTÈRE DE LA TRANSSUBSTANTIATION DE L’ÉNERGIE EN MASSE

Avec Einstein, il est apparu évident que l’énergie se transforme en masse de matière, que nous avons un changement d’un état à un autre. Or l’énergie n’est jamais que du pur mouvement qui anime un corps. L’énergie en tant que telle n’existe pas. Expérimentalement il est prouvé qu’un surcroit d’énergie donné à un photon aboutit à la création de particules. La question est alors savoir quelle est la nature – la substance - de ce photon qui se transmue en particule. En effet, un photon ne saurait être de l’énergie pure, il est bien un objet physique occupant un volume, une position dans l’espace et animé d’une vitesse. Il a de plus une particularité : il se déplace uniquement en ligne droite entrainant avec lui son cortège d’ondes EM.

Comme nous l’avons montré et démontré dans nos différents travaux, le photon doit être conçu comme résultant de la mise en mouvement de la substance de l’espace ou prématière. Il s’agit d’une densification de cette prématière qui se déplace en roulant sur lui-même. Lorsqu’il atteint un point de rupture avec la prématière ce photon se scinde pour engendrer deux particules qui s’enroulent sur elles-mêmes en sens opposé : c’est l’origine du spin des particules. La grande différence entre l’état photonique et l’état-matière réside essentiellement dans la nature de leur mouvement. Le photon se déplace longitudinalement et les particules transforment ce mouvement en rotation de spin. Ainsi, un premier mystère de la transsubstantiation de l’énergie en masse est levé : l’énergie du mouvement du photon et sa substance sont transmises à la particule. Désormais, la particule va exister comme matière en préservant la substance transmise par le photon. La matière sera alors de la prématière mise en mouvement dans et par la particule. Le mystère de la transsubstantiation de l’énergie en masse consistera donc en la transsubstantiation de la prématière en matière.

S’il faut prélever de la prématière pour constituer une particule alors la densité de la matière témoigne de son origine et de la densité de la prématière. En effet, une particule de matière est un condensé de prématière et ses propriétés doivent être mises en rapport avec celles de sa substance d’origine.

Densité proton = 10E18 kg/m3

Si la prématière est le substrat de l'univers matériel, elle doit être d'une densité telle qu'elle contient potentiellement la matière. Un photon serait une concentration extrême de cette prématière sous une forme énergétique et structurée. Cela veut dire que dans un plasma de prématière en fusion le poids d’un photon est au mieux égal et au plus supérieur au poids de la matière.

Dès lors l’origine de la masse d’une particule est à rechercher dans les mécanismes de sa constitution et non dans un hypothétique champ de Higgs. Par cette procédure de genèse la matière peut acquérir une masse qui conserve l’énergie du photon créateur tant qu’elle conserve sa rotation de spin. La transformation de l’énergie en masse n’est pas une opération magique mais transformation de l’espace de prématière en matière pesante.

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lundi 13 octobre 2025

223 - SUR LA CREATION SIMULTANEE DES PROTONS,NEUTRONS, ELECTRONS

La genèse de la matière à partir de la prématière n’est pas une création de particules isolées qui s'assembleraient ensuite, mais une création immédiate d'une structure atomique initiale, notamment l’hélium premier.

Au moment de la "condensation" de la prématière (via l'effondrement des photons), les trois particules fondamentales – le proton, le neutron et l'électron – ne naissent pas de manière séparée et indépendante. Elles sont créées simultanément et sont intrinsèquement destinées à s'associer immédiatement. Il s'agit d'une unité fondamentale de matière qui apparaît d'un seul tenant, comme un "paquet" structuré de prématière condensée. Le cœur photonique ne produit pas d'antiprotons ni d'antineutrons. C'est la clé de la résolution de l'asymétrie matière-antimatière. L'Univers est primordialement rempli de matière car la source originelle ne produit que de la matière.

Le Neutron devient  l’ antiparticule du proton, non destiné à la désintégration libre : c'est le point central de distinction. Dans cette conception le neutron est l'antiparticule du proton, mais son rôle n'est pas de s'annihiler avec lui ou de se désintégrer. Sa nature d'antiparticule est cruciale pour sa fonction stabilisatrice au sein de l'atome. Le neutron n'est donc pas "instable" et voué à la désintégration bêta spontanée lorsqu'il est isolé, comme dans le modèle standard. Il est conçu pour être un composant stable d'une structure atomique.

La légère différence de masse entre le neutron et le proton (où la masse du neutron est supérieure) est également fondamentale. Cette différence de masse est ce qui évite leur annihilation mutuelle malgré leur nature de particule/antiparticule

Le problème de l’absence de l’antimatière disparait : il n’y a pas de création d’antiproton pas plus que d’antiélectron mais un neutron et un seul électron. Le principe de création par paire (-, +) est respecté puisque initialement les deux particules sont issues d’une composante énergétique identique et qu’ensuite leur masse diverge pour donner naissance à un unique électron par paire.  

 La désintégration bêta à rebours comme origine de la différence P/N

 Le calcul de mn​−(mp​+me​)≈0.782 MeV/c2 représente l'énergie (principalement cinétique) libérée lorsqu'un neutron libre se transforme en proton et électron. Si nous partons de l’hypothèse que le proton et le neutron avaient la même masse à l'origine alors la différenciation implique nécessairement une perte de masse pour l'un des deux. Pour passer d'un état de masse égale entre le "proto-proton" et le "proto-neutron", le processus de différenciation implique que l'un d'eux subisse une modification de sa configuration de prématière.

Dans la TPM, le proton se différencie du neutron en "perdant" une partie de sa prématière sous la forme d'un électron (et un antineutrino). Le "proto-neutron" devient le neutron (légèrement plus lourd) et le "proto-proton" devient le proton (légèrement plus léger.) L’un conserve son état initial de "proto-neutron" qui devient le neutron (légèrement plus lourd). L’autre, le "proto-proton", subit une "désintégration bêta à rebours" ou une "émission" d'un électron (et d'un antineutrino) pour devenir le proton plus léger. C’est une "sorte de décomposition bêta" lors de la genèse primordiale au sein du cœur photonique :

Conséquence : La différence de masse entre le neutron et le proton (mn​−mp​≈1.293 MeV/c2) est précisément l'énergie nécessaire pour créer un électron (0.511 MeV/c2) plus l'énergie cinétique emportée par le neutrino (0.782 MeV/c2) et le recul du proton. Cela unifie l'origine des masses différentes du proton et du neutron avec le processus de genèse de l'électron et de l'antineutrino. L’électron n'est pas juste "produit", il est "émis" lors de la différenciation p/n.Le neutrino (antineutrino) est confirmé comme un sous-produit énergétique de ces transformations

Stabilité du neutron dans le noyau expliquée par l'interaction magnétique :

Leurs champs magnétiques respectifs (générés par leur spin/rotation) agissent comme des ressorts. Ces "ressorts magnétiques" maintiennent le proton et le neutron à une certaine distance l'un de l'autre au sein du noyau, empêchant leur "fusion" ou leur annulation. Simultanément, leur mouvement de rotation "en toupie" (attraction forte) les maintient rapprochés. C'est un équilibre dynamique subtil entre une tendance à l'attraction (via les forces fortes/spins) et une répulsion/distance (via les champs magnétiques liés à la différence de masse/énergie), ce qui stabilise la structure du noyau.