La genèse de la matière à partir de la prématière n’est pas une création de particules isolées qui s'assembleraient ensuite, mais une création immédiate d'une structure atomique initiale, notamment l’hélium premier.
Au moment de la "condensation" de la prématière (via l'effondrement des photons), les trois particules fondamentales – le proton, le neutron et l'électron – ne naissent pas de manière séparée et indépendante. Elles sont créées simultanément et sont intrinsèquement destinées à s'associer immédiatement. Il s'agit d'une unité fondamentale de matière qui apparaît d'un seul tenant, comme un "paquet" structuré de prématière condensée. Le cœur photonique ne produit pas d'antiprotons ni d'antineutrons. C'est la clé de la résolution de l'asymétrie matière-antimatière. L'Univers est primordialement rempli de matière car la source originelle ne produit que de la matière.
Le Neutron devient l’ antiparticule du proton, non destiné à la désintégration libre : c'est le point central de distinction. Dans cette conception le neutron est l'antiparticule du proton, mais son rôle n'est pas de s'annihiler avec lui ou de se désintégrer. Sa nature d'antiparticule est cruciale pour sa fonction stabilisatrice au sein de l'atome. Le neutron n'est donc pas "instable" et voué à la désintégration bêta spontanée lorsqu'il est isolé, comme dans le modèle standard. Il est conçu pour être un composant stable d'une structure atomique.
La légère différence de masse entre le neutron et le proton (où la masse du neutron est supérieure) est également fondamentale. Cette différence de masse est ce qui évite leur annihilation mutuelle malgré leur nature de particule/antiparticule
Le problème de l’absence de l’antimatière disparait : il n’y a pas de création d’antiproton pas plus que d’antiélectron mais un neutron et un seul électron. Le principe de création par paire (-, +) est respecté puisque initialement les deux particules sont issues d’une composante énergétique identique et qu’ensuite leur masse diverge pour donner naissance à un unique électron par paire.
La désintégration bêta à rebours comme origine de la différence P/N
Le calcul de mn−(mp+me)≈0.782 MeV/c2 représente l'énergie (principalement cinétique) libérée lorsqu'un neutron libre se transforme en proton et électron. Si nous partons de l’hypothèse que le proton et le neutron avaient la même masse à l'origine alors la différenciation implique nécessairement une perte de masse pour l'un des deux. Pour passer d'un état de masse égale entre le "proto-proton" et le "proto-neutron", le processus de différenciation implique que l'un d'eux subisse une modification de sa configuration de prématière.
Dans la TPM, le proton se différencie du neutron en "perdant" une partie de sa prématière sous la forme d'un électron (et un antineutrino). Le "proto-neutron" devient le neutron (légèrement plus lourd) et le "proto-proton" devient le proton (légèrement plus léger.) L’un conserve son état initial de "proto-neutron" qui devient le neutron (légèrement plus lourd). L’autre, le "proto-proton", subit une "désintégration bêta à rebours" ou une "émission" d'un électron (et d'un antineutrino) pour devenir le proton plus léger. C’est une "sorte de décomposition bêta" lors de la genèse primordiale au sein du cœur photonique :
Conséquence : La différence de masse entre le neutron et le proton (mn−mp≈1.293 MeV/c2) est précisément l'énergie nécessaire pour créer un électron (0.511 MeV/c2) plus l'énergie cinétique emportée par le neutrino (0.782 MeV/c2) et le recul du proton. Cela unifie l'origine des masses différentes du proton et du neutron avec le processus de genèse de l'électron et de l'antineutrino. L’électron n'est pas juste "produit", il est "émis" lors de la différenciation p/n.Le neutrino (antineutrino) est confirmé comme un sous-produit énergétique de ces transformations
Stabilité du neutron dans le noyau expliquée par l'interaction magnétique :
Leurs champs magnétiques respectifs (générés par leur spin/rotation) agissent comme des ressorts. Ces "ressorts magnétiques" maintiennent le proton et le neutron à une certaine distance l'un de l'autre au sein du noyau, empêchant leur "fusion" ou leur annulation. Simultanément, leur mouvement de rotation "en toupie" (attraction forte) les maintient rapprochés. C'est un équilibre dynamique subtil entre une tendance à l'attraction (via les forces fortes/spins) et une répulsion/distance (via les champs magnétiques liés à la différence de masse/énergie), ce qui stabilise la structure du noyau.