A mesure que le trou noir augmente de masse et de densité, l'aspiration ne cesse s’accélérer et la phase finale représente un cataclysme inouï où toute les étoiles sont, à une vitesse et en nombre croissant, précipitées vers le centre. La densité de ces trous noirs super massifs est telle qu'ils tendent à attirer les étoiles les plus jeunes situées antérieurement dans les bras des galaxies, ce qui explique le regain d'intensité d'un quasar en fin de vie : leur luminosité extrême précède leur déclin irrémédiable puisque ne pouvant s'alimenter en " matière fraîche.
Il s'agit en quelque sorte d'un " feu d'artifice dernier », une véritable fin d'un monde, dont l'intensité sera extrême, d'autant qu'une fraction de la matière noire centrale sera réchauffée. La galaxie, aura considérablement diminuée de volume et de dimension et on constatera une augmentation de la densité en proportion de l'avancée en âge des galaxies.
Ce cataclysme général aboutit à la disparition complète de la galaxie. Le cycle de l'Univers est rendu possible par l’annihilation la matière sous forme de rayonnement, puis la perte progressive d’énergie de ceux-ci qui se fondent à nouveau dans la substance de l’espace.
Puisque l'Univers n'a pas d'âge, que nous assistons à une histoire qui n'a jamais débutée, qu'il se crée constamment des étoiles, on peut considérer qu'il existe des astres et des groupements d'étoiles à tous les stades de développement et de décroissance. On doit ainsi trouver une proportion de galaxies non perceptibles dans le visible, voire dans l'infrarouge constituées d'astres morts ayant atteint collectivement le stade tellurique de densité équivalente ou très nettement supérieure aux planètes telluriques du système solaire.
Comme la tendance naturelle à long terme est l'accentuation du rapprochement d'origine gravitationnelle à mesure que les astres refroidissent, les galaxies éteintes doivent être de masse équivalente aux visibles mais de dimension plus restreinte. On a constaté de larges espaces vides de matière lumineuse dans la répartition de la matière stellaire qui peuvent donc être occupées pour beaucoup par ces galaxies mortes.
Ainsi, on a observé un vaste nuage d'hydrogène maintenu en rotation rapide par une énorme masse de matière noire, et ne contenant aucune étoile, ce qui fait de VIRGOHI21 la première galaxie noire. L'existence de galaxies noires découle logiquement des postulats de la nouvelle théorie puisqu'elles sont composées d'astres éteints.
Puisque l'univers est éternel et la création continue, il existe des structures galactiques d’âges très variés, des amas jeunes coexistant avec des regroupements dans différents états de refroidissement et dont la genèse est très antérieure à celle de l’univers prévue par la théorie du big bang. Le refroidissement d’une galaxie est à comprendre sur des durées équivalentes à des centaines de milliards d’années et n’a plus rien à voir avec les quelques dizaines d’années depuis la prétendue naissance de l’Univers
Résumé du cycle d’un trou noir
Comme pour les étoiles, les trous noirs déroulent leur existence selon des étapes, de leur naissance à leur mort.
1) Constitution progressive du trou noir par chute des étoiles froides et noires.
2) Densification du trou noir dans les galaxies spirales puis elliptiques.
3) Apparition progressive d’un disque d’accrétion très lumineux – destruction des étoiles encore actives aspirées.
4) Quasar et destruction massive des étoiles mortes et des étoiles actives en chute. Fortes émissions de gaz
5) Galaxie noire, extinction du quasar, persistance d’un halo de gaz autour