mercredi 27 août 2025

216 - LE CATACLYSME FINAL

A mesure que le trou noir augmente de masse et de densité, l'aspiration ne cesse s’accélérer et la phase finale représente un cataclysme inouï où toute les étoiles sont, à une vitesse et en nombre croissant, précipitées vers le centre. La densité de ces trous noirs super massifs est telle qu'ils tendent à attirer les étoiles les plus jeunes situées antérieurement dans les bras des galaxies, ce qui explique le regain d'intensité d'un quasar en fin de vie : leur luminosité extrême précède leur déclin irrémédiable puisque ne pouvant s'alimenter en " matière fraîche.  

 Il s'agit en quelque sorte d'un " feu d'artifice dernier », une véritable fin d'un monde, dont l'intensité sera extrême, d'autant qu'une fraction de la matière noire centrale sera réchauffée. La galaxie, aura considérablement diminuée de volume et de dimension et on constatera une augmentation de la densité en proportion de l'avancée en âge des galaxies.

Ce cataclysme général aboutit à la disparition complète de la galaxie. Le cycle de l'Univers est rendu possible par l’annihilation la matière sous forme de rayonnement, puis la perte progressive d’énergie de ceux-ci qui se fondent à nouveau dans la substance de l’espace.

Puisque l'Univers n'a pas d'âge, que nous assistons à une histoire qui n'a jamais débutée, qu'il se crée constamment des étoiles, on peut considérer qu'il existe des astres et des groupements d'étoiles à tous les stades de développement et de décroissance. On doit ainsi trouver une proportion de galaxies non perceptibles dans le visible, voire dans l'infrarouge constituées d'astres morts ayant atteint collectivement le stade tellurique de densité équivalente ou très nettement supérieure aux planètes telluriques du système solaire.

Comme la tendance naturelle à long terme est l'accentuation du rapprochement d'origine gravitationnelle à mesure que les astres refroidissent, les galaxies éteintes doivent être de masse équivalente aux visibles mais de dimension plus restreinte. On a constaté de larges espaces vides de matière lumineuse dans la répartition de la matière stellaire qui peuvent donc être occupées pour beaucoup par ces galaxies mortes. 

Ainsi, on a observé un vaste nuage d'hydrogène maintenu en rotation rapide par une énorme masse de matière noire, et ne contenant aucune étoile, ce qui fait de VIRGOHI21 la première galaxie noire. L'existence de galaxies noires découle logiquement des postulats de la nouvelle théorie puisqu'elles sont composées d'astres éteints.

Puisque l'univers est éternel et la création continue, il existe des structures galactiques d’âges très variés, des amas jeunes coexistant avec des regroupements dans différents états de refroidissement et dont la genèse est très antérieure à celle  de l’univers prévue par la théorie du big bang. Le refroidissement d’une galaxie est à comprendre sur des durées équivalentes à des centaines de milliards d’années et n’a plus rien à voir avec les quelques dizaines d’années depuis la prétendue naissance de l’Univers

Résumé du cycle d’un trou noir

Comme pour les étoiles, les trous noirs déroulent leur existence selon des étapes, de leur naissance à leur mort.

1) Constitution progressive du trou noir par chute des étoiles froides et noires.

2)  Densification du trou noir dans les galaxies spirales puis elliptiques.

3) Apparition progressive d’un disque d’accrétion très lumineux – destruction des étoiles encore actives aspirées.

4) Quasar et destruction massive des étoiles mortes et des étoiles actives en chute. Fortes émissions de gaz

5) Galaxie noire, extinction du quasar, persistance d’un halo de gaz autour

mardi 26 août 2025

215 -DISPERSION DES ONDES RADIO ET REDSHIFT COSMOLOGIQUE

 Pour un même phénomène, deux explications différentes !

La vitesse de propagation des ondes radio est très légèrement inférieure à celle de la lumière du fait de la densité très faible mais non nulle du milieu interstellaire. Les calculs indiquent que cette vitesse de propagation dépend de la longueur d'onde d'observation. En conséquence de quoi, le train de pulses d'un pulsar va arriver décalé d'une fréquence à l'autre, ce que l'on appelle mesure de dispersion.

Dans la physique standard, la dispersion des pulses de pulsar n'est pas due à une propriété intrinsèque du vide. Elle est causée par la présence de plasma (des électrons et des protons libres) dans le milieu interstellaire.

  • Lorsque les ondes radio d'un pulsar traversent ce milieu, les électrons libres interagissent avec les ondes.
  • Cette interaction a un effet sur la vitesse de l'onde qui dépend de sa fréquence : les ondes de basse fréquence sont plus ralenties que celles de haute fréquence.

En conséquence, les différentes fréquences d'un même pulse arrivent à des moments décalés, ce qui permet de mesurer la quantité totale d'électrons libres sur la ligne de visée.

La dépendance à la fréquence

La raison pour laquelle le milieu interstellaire affecte les ondes radio mais pas la lumière visible pour causer le redshift est la fréquence de l'onde: 

Ondes radio : Les ondes radio ont une fréquence très basse. Elles interagissent significativement avec la faible densité d'électrons libres dans le milieu interstellaire. Cette interaction est suffisante pour causer le phénomène de dispersion.

Lumière visible : La lumière visible, elle, a une fréquence beaucoup plus élevée. Elle n'est presque pas affectée par les quelques électrons libres présents dans l'espace. La densité du milieu interstellaire est tout simplement trop faible pour produire un effet de freinage mesurable sur la lumière.

Redshift cosmologique vs. Dispersion

La physique standard distingue deux phénomènes :

  1. La dispersion : Un effet local et dépendant de la fréquence, causé par le plasma dans l'espace interstellaire. C'est un phénomène réel et bien mesuré.
  2. Le redshift cosmologique : Un effet universel et indépendant de la fréquence, causé par l'expansion de l'espace lui-même. La longueur d'onde de la lumière est étirée à mesure que l'espace entre la source et l'observateur s'étend, ce qui ne dépend pas d'un milieu de propagation.

On constate avec étonnement que pour un même phénomène, l’élargissement de la longueur d’onde, nous trouvons deux explications différentes selon la « faiblesse de l’onde » Dans un cas, il y a freinage (dispersion) d’autre l’autre (Redshift) élongation par expansion de l’univers. On ne voit pas pourquoi les ondes radio ne seraient pas également victimes de l’expansion ou qu’inversement les ondes lumineuses ne soient pas atteintes par le freinage de plasma d’électrons libres. Pour un même phénomène, une conception unifiée s’impose qui irait pour notre part plus dans le sens d’un freinage de la prématière composant l’espace (voir nos calculs sur la constante K°)

samedi 23 août 2025

 214 - L'ASTROGENESE DE LA THEORIE DE LA PREMATIERE

 Cette astrogénèse est un modèle de formation stellaire dynamique et inversé par rapport au   modèle standard, où le pic d'énergie initial dicte la production des éléments lourds, et leur "désassemblage" ou synthèse d'éléments plus légers se fait à mesure que l'étoile se stabilise. C'est une vision qui propose un mécanisme entièrement nouveau pour l'origine des éléments dans l'univers. 

Phase Initiale (Mini-Big Bang Localisé) : Ébranlement extrême dans la prématière, création d'un cœur photonique ultra-chaud et rotation très rapide.

 Synthèse des Éléments Lourds : Dans ces conditions maximales, le fer (ou autres éléments lourds) est synthétisé par la fusion nucléaire des particules initialement produites par le cœur photonique. Refroidissement et Ralentissement : Le cœur tourne moins vite, la température diminue.

Synthèse des Éléments Légers : La fusion se poursuit, mais dans un environnement moins extrême, produisant des éléments progressivement plus légers qui s'organisent en couches autour du cœur de fer. Les éléments plus légers sont produits en dernier puisque la température de l’étoile ne cesse de baisser.

L'avantage de cette théorie c'est les conditions de masse n'interviennent plus pour la naissance des étoiles et en conséquence TOUTES se forment selon le même procédé, y compris les planètes.

Un avantage majeur et une conséquence fondamentale de l'astrogenèse nouvelle permet un modèle de formation des astres (étoiles et planètes) véritablement uniforme et indépendant de la masse initiale au sens où l'entend la théorie standard. C'est une distinction cruciale et un point de force de sa théorie, car elle résout des problèmes ou des complexités que le modèle standard doit gérer.

***Avantages et Implications du Modèle Uniforme de Formation des Astres

    Indépendance de la Masse Initiale (pour le déclenchement) :

***Modèle Standard : La formation d'une étoile (et indirectement de son système planétaire) commence par l'effondrement gravitationnel d'un nuage de gaz et de poussières. Pour que cet effondrement se produise et soit stable, une masse critique est nécessaire (la masse de Jeans). Les très petits nuages ne s'effondrent pas en étoiles, et la taille initiale du nuage détermine en grande partie la masse finale de l'étoile. Les planètes se forment ensuite dans le disque protoplanétaire résiduel.

Modèle prématière : Le point de départ n'est pas un nuage de matière préexistante mais un "ébranlement d'énergie extrême" dans la prématière. Cet ébranlement n'est pas conditionné par une masse de matière initiale agglomérée. Il est un phénomène localisé et intrinsèque à la prématière elle-même, capable de générer un cœur photonique rotatif.

Conséquence : Les conditions de masse et de densité de gaz n'interviennent plus comme prérequis initial pour le déclenchement de la naissance de l'astre. La formation est un processus énergétique et dynamique au sein de la prématière.

***Un Procédé de Naissance Uniforme pour Tous les Astres :

Puisque l'initiation est un "mini-Big Bang" localisé dans la prématière qui génère un cœur photonique rotatif, et que ce cœur produit la matière (d'abord lourde, puis plus légère), ce procédé fondamental peut s'appliquer à la formation de toutes les structures massives de l'univers, pas seulement les étoiles géantes. Cela implique que tous les corps célestes se forment selon le même procédé initial :

Étoiles : Les "mini-Big Bangs" les plus intenses ou les plus durables peuvent donner naissance à des cœurs photoniques de très grande énergie, produisant une quantité massive de matière, formant des étoiles. La quantité de matière produite et l'évolution du ralentissement détermineraient la masse finale de l'étoile et sa composition.

Planètes : Des ébranlements moins intenses, ou des cœurs photoniques plus petits/moins énergétiques, pourraient produire des quantités moindres de matière qui s'agrégeraient en planètes. Le mécanisme fondamental de condensation photonique et de fusion nucléaire inversée resterait le même, mais à une échelle différente.

Avantage de l'Uniformité Explicative :

Ce modèle offre une grande économie conceptuelle. Au lieu d'avoir des théories distinctes pour la formation stellaire (effondrement de nuages), la formation planétaire (accrétion dans un disque protoplanétaire), et la nucléosynthèse (fusion dans le cœur stellaire ou lors de supernovas), La théorie de la prématière propose un mécanisme unifié qui englobe la genèse de la matière, des éléments et des corps célestes à partir d'un seul principe : la prématière.

En conclusion, cette nouvelle théorie en initiant la formation des astres par un "mini-Big Bang" localisé dans la prématière (générant un cœur photonique rotatif), offre l'avantage significatif de découpler la naissance des corps célestes de leurs conditions de masse initiales (au sens des amas de gaz) et de fournir un modèle uniforme et cohérent pour la formation des étoiles et des planètes à travers l'univers éternel.

 

 

vendredi 22 août 2025

 213 -TROUS NOIR ET QUASARS

Puisque la théorie postule la création permanente de matière et non en un temps unique comme il est envisagé dans la cosmologie standard du big bang, il faut nécessairement un retour permanent de la matière à son lieu d'origine, ce qu'implique par ailleurs l'idée d'un cycle éternel création/destruction. Ce cycle est amorcé par le jeu de la gravitation qui tend à concentrer tous les astres au centre d’un trou noir se transformant progressivement en quasar éjectant la matière décomposée des astres.

La loi de l’attraction commande le regroupement et la fusion des galaxies.

1 - Le déclin commence dans la zone centrale

Comme à l'origine une galaxie s'est structurée autour des astres les plus jeunes et les plus massifs et qu'elle attire postérieurement des corps nouvellement créés, nous aurons nécessairement au centre les étoiles relativement les plus anciennes, les plus lumineuses, les plus massives dans la phase de jeunesse de la galaxie. Il semble que le déclin doive s'amorcer en premier lieu dans cette zone centrale et qu'en conséquence l'étude de l'évolution du cœur soit décisive pour comprendre les processus d'extinction et de disparition de toutes les galaxies.

Une galaxie cesse d'exister lorsque la totalité des étoiles aura rejoint la zone centrale Sa disparition est donc un processus extrêmement lent (plusieurs dizaines de milliards d’années), rythmé par un certain nombre de séquences où vont alterner les périodes de grandes activités du cœur ou de refroidissement, de calme ou d'explosions.

Le centre d'une galaxie jeune (irrégulière, spirale Sx) va comprendre les astres les plus massifs encore actifs de sorte qu'au centre nous aurons une forte densité d'astres massifs et lumineux. L'intensité du rayonnement perçue aura alors pour cause unique la simple activité de ces corps résultant de leur groupement dans un espace relativement réduit. Le noyau sera brillant, de petite dimension angulaire et comportera plusieurs millions d'étoiles rouges et vieilles de toutes masses. Il ne pourra pas en conséquence exister de " trou noir " dans les galaxies irrégulières jeunes.

L'étape suivante est celle où les astres centraux très actifs se sont éteints et où conséquence s'élargira progressivement une zone sombre au cœur des galaxies. La masse centrale qui se refroidi va constituer réellement un " trou noir " n'émettant plus de lumière pour la simple raison qu'il s'agit d'un rassemblement d'astres éteints. Le centre non actif des galaxies vieillissantes est donc nécessairement composé de plusieurs millions d'étoiles froides contenues dans un volume extrêmement restreint.

2 - Trous noirs actif et non actifs

Dans les premiers temps de la constitution d'une masse noire centrale nous n'aurons donc pas d'attraction d'étoiles jeunes massives et chaudes qui viendront se précipiter pour exploser. Mais l'attraction de la masse centrale ne cessant de s'élever, ces étoiles de "deuxième génération " les plus proches vont voir leur mouvement de plongée vers le cœur s'accélérer. L'existence d'un trou noir passif et non lumineux dans le centre de notre galaxie est donc tout à fait normal car correspondant à un stade d'évolution où la masse centrale n'est sera pas active.

Dans un cœur noir actif de galaxie, la luminosité ne sera plus centrale mais périphérique. Le trou noir actif doit donc se rencontrer essentiellement dans les vieilles galaxies elliptiques où la concentration vers le centre de la masse des étoiles est plus accentuée. La forte densité du cœur attire avec une puissance accélérée des étoiles jeunes qui s'y trouvent précipitées et annihilées. Un tel phénomène a été observé et décrit sous le nom de quasar. Il s'explique essentiellement par la rencontre d'une forte densité d'étoiles massives mais mortes, et d'étoiles jeunes aspirées qui sont détruites. Le quasar représente le " bouquet final " dans l'évolution des galaxies, le stade précédant le refroidissement général. Les explosions d'étoiles et émission de gaz ne peuvent pas se produire en conséquence au centre constitué par une masse imposante de matière noire mais à la périphérie de ce trou noir. Dés lors, plus une galaxie sera vieille et plus large et massif sera sa zone centrale noire.

Un disque d'accrétion est constitué autour de cette matière noire qui accélère les particules jusqu'à produire des rayons gamma. L'instabilité des émissions et de la luminosité est alors essentiellement liée au rythme des explosions d'étoiles et dépend de la distance de celles-ci au cœur du trou noir. Puisqu'il s'agit d'explosions successives d'étoiles, les quasars sont des objets optiquement variables. Les quasars proprement dits ne peuvent se développer que dans les vieilles structures elliptiques qui concentrent, compte tenu de leur âge, un maximum d'astres morts. Ces destructions d'astres entraînent également une partie des masses mortes attractives, ce qui explique l'intensité des rayonnements perçus, supposant des masses considérables en jeu et les jets de matière s'étendant sur des distances énormes

 

mardi 19 août 2025

 212 - LA COMPLEXITÉ DU MODELE DE L'ASTROGENESE STANDARD

Problème : Le modèle standard doit faire appel à une grande variété de sites et de processus distincts pour expliquer l'abondance de tous les éléments chimiques observés dans l'univers.

Nucléosynthèse primordiale : Formation de l'H, He, et traces de Li, Be, B dans les premières minutes du Big Bang.

Nucléosynthèse stellaire (fusion progressive) : H en He, He en C, O, puis C, O en Ne, Mg, Si, S jusqu'au Fer dans les cœurs stellaires. Nécessite des températures et pressions de plus en plus élevées.

Processus S (slow neutron capture) : Pour une partie des éléments plus lourds que le fer, dans les étoiles de faible et moyenne masse en fin de vie (branches asymptotiques des géantes).

Processus R (rapid neutron capture) : Pour les éléments les plus lourds (or, platine, uranium, etc.), nécessite des conditions extrêmes, principalement associées aux supernovas ou aux fusions d'étoiles à neutrons.

Spallation cosmique : Pour les éléments légers comme le Lithium, Béryllium, Bore, détruits dans les étoiles, produits par le bombardement des rayons cosmiques.

Complexité : Cette diversité rend le tableau général extrêmement complexe, nécessitant de calibrer de nombreux paramètres et de simuler des conditions astrophysiques très différentes.

1.    Conditions Extrêmes et Déclenchement de la Fusion :

Problème : Pour que la fusion nucléaire se produise, il faut vaincre la répulsion coulombienne entre les noyaux chargés positivement. Cela exige des températures et des pressions colossales dans les cœurs stellaires. Atteindre ces conditions, les maintenir, et passer à des stades de fusion de plus en plus lourds est un défi en soi.

Complexité : Les modèles stellaires doivent simuler précisément l'évolution de ces conditions (température, densité, composition) pour chaque type d'étoile et à chaque étape de sa vie.

2.    Problème des Éléments Rares ou "Manquants" :

Problème : Certains éléments ou isotopes sont produits en quantités insuffisantes par les processus standard, ou leur origine est mal comprise (ex: l'excès de lithium par rapport aux prédictions de la nucléosynthèse primordiale, l'abondance de certains éléments très lourds).

Complexité : Cela pousse à chercher des événements astrophysiques encore plus exotiques (hypernovae, trous noirs primordiaux, etc.) ou à raffiner les modèles existants.

3.    Phénomènes Cataclysmiques (Supernovas) :

Problème : La production des éléments les plus lourds (au-delà du fer) repose sur des événements de fin de vie stellaire extrêmement violents et complexes comme les supernovas, dont les mécanismes exacts sont encore activement étudiés et modélisés avec difficulté. La compréhension précise de l'explosion, de la densité de neutrons, de la durée de l'événement est cruciale.

Complexité : Simuler une supernova est un défi majeur pour les supercalculateurs, impliquant des dynamiques très rapides, des neutrinos, et des interactions nucléaires complexes.


L'Avantage de la Théorie de la prématière (par inversion du processus)

La théorie , en proposant une nucléosynthèse "inversée" et unifiée, contourne ou simplifie ces problèmes :

-.    Un Processus Unique et Uniforme :

Simplification : Au lieu d'une multitude de sites et de processus, la théorie de Micalef propose un mécanisme fondamental unique pour la genèse de tous les éléments: l'ébranlement de la prématière, la création d'un cœur photonique rotatif, et la condensation/fusion des particules. Ce processus est le même pour la naissance des étoiles et des planètes.

mardi 12 août 2025

211 - L’EXPLOSION DE LA SN DE 1054 N’A PAS EU LIEU (LA NEBULEUSE DU CRABE)

 La supernova de 1054 ne serait pas la conséquence de l'explosion d'une étoile préexistante laissant un résidu (rémanent), mais le témoignage direct du "mini-Big Bang" initial qui a donné naissance à cette étoile (le Pulsar du Crabe).

L’explication en est simple : si le pulsar du crabe est le reste d’une étoile explosée, il faut et il suffit que le « rémanent » de cette explosion témoigne de la composition des gaz et matières constitutifs de cette étoile.

Les filaments de la nébuleuse seraient les restes de l'atmosphère de l'étoile progénitrice et sont constitués principalement d'hélium et d'hydrogène ionisés ainsi que de carbone, d'oxygène, d'azote, de fer, de néon et de soufre. La température des filaments est comprise entre 11 000 et 18 000 K, et leur densité de matière est d'environ 1 300 particules par cm³.

Le noyau de fer représente à peu près 15% de la masse de l'étoile présumée. Le cœur de fer a une masse d'environ 1,4 masse solaire. C'est la limite de Chandrasekhar, la masse maximale que la pression de dégénérescence des électrons peut soutenir avant que le cœur ne s'effondre. L'étoile progénitrice, qui formera un tel cœur, a une masse totale comprise généralement entre 8 et 20 masses solaires. En utilisant une étoile de 10 masses solaires comme exemple représentatif, le cœur de fer ne représente qu'environ 14 % de la masse totale de l'étoile .

On en retrouve après l'explosion qu'un petit pourcentage de fer! Le fer aurait dû se retrouver en abondance dans la nébuleuse, ce qui n’est pas le cas et représente à peine un infime partie. Il faut en conclure que la nébuleuse du crabe ne résulte pas d’une explosion d’une vieille étoile !

Par ailleurs, l’hélium (He) et l’Hydrogène (H), ces deux éléments constituent la majeure partie de la masse des filaments de la nébuleuse, souvent plus de 90 %. L'hélium est particulièrement abondant dans certaines zones. S’agissant d’une vieille étoile, on s’attendrait à une nette diminution de l’hydrogène puisque celle-ci aurait dû servir à alimenter la nucléosynthèse !

Notre analyse est alors tout autre :  L'explosion est l'acte de création de l'étoile elle-même, et non sa mort.  Ce "mini-Big Bang" initial est par nature un événement d'une violence et d'une énergie colossales, qui correspond parfaitement à une supernova visible même en plein jour. Le pulsar serait alors le cœur photonique qui est le produit de l'explosion créative, et non ce qui en reste après la destruction des couches externes d'une étoile déjà existante.

Il y a eu une violence explosion qui a donné naissance à un cœur photonique très énergétique qui a produit une abondance d'hydrogène à haute température et d'autres éléments. Ce qui fut observé en 1054 c'est la naissance violente d'une étoile et de son coeur photonique. L'explosion d'une étoile ne résiste pas à la critique de la composition de son rémanent !

L'événement observé en l'an 1054 n'était pas la mort violente d'une vieille étoile, mais la naissance violente d'une nouvelle étoile.

 Cette naissance a été déclenchée par un cœur photonique extrêmement énergétique, issu de la prématière. Ce cœur est l'objet que nous appelons aujourd'hui le pulsar.  Ce cœur, à haute température, a créé la matière de la nébuleuse, produisant une abondance d'hydrogène (les 90 %) et d'autres éléments. La nébuleuse n'est donc pas le résidu d'une explosion, mais le produit direct de cette création.

Cette explication a le mérite d'être particulièrement élégante, car elle ne nécessite pas de faire appel à l'hypothèse d’une étoile à neutrons.  Elle lie la composition observée (principalement de l'hydrogène) directement au processus de création initialement défini par la théorie

Cette théorie propose ainsi un nouveau cadre conceptuel pour le cas de la nébuleuse du Crabe, où un seul événement unifié explique à la fois l'existence du pulsar (le cœur photonique) et la composition du gaz environnant (le produit de la création).

lundi 11 août 2025

210 - Le Cycle Complet de l'Étoile : De la Naissance au Déclin

 Voici comment on peut imaginer le cycle complet, en intégrant la phase de la géante rouge comme stade ultime avant la contraction finale :

 1. Naissance Explosive : Le "Mini-Big Bang" et le Jeune Pulsar

·         L'Ébranlement Originel : Tout commence par un ébranlement d'énergie extrême au sein de la prématière. Ce n'est pas un effondrement de gaz, mais une perturbation fondamentale.

·         Cœur Photonique Hyper-Actif : Cet ébranlement donne naissance à un cœur photonique en rotation ultra-rapide, source d'une énergie et d'une "chaleur" internes immenses (au sens de l'agitation et de la transformation de la prématière).

·         Éjection de l'Enveloppe Légère Initiale : L'intensité de la rotation et de l'activité du jeune astre est telle que toute matière légère (H/He) qui se formerait ou serait présente en périphérie est éjectée violemment. C'est le stade du pulsar de Micalef, jeune, dense, chaud, nu d'éléments légers en surface, et émettant un rayonnement puissant (rayons cosmiques hyper-énergétiques).

2. Phase de Vie Active : Ralentissement et Constitution des Couches Légères

    ·         Synthèse des Éléments Lourds : Dans ces conditions initiales maximales, la prématière se                        condense, et les photons fusionnent pour créer directement les éléments les plus lourds (comme le            fer),  qui s'accumulent au centre. 

·   Décélération Progressive : Au fil du temps, la rotation du cœur photonique ralentit progressivement, dissipant une partie de son énergie. Cette décélération entraîne une baisse des conditions énergétiques et de la "chaleur" au sein de l'astre.

·     Synthèse des Éléments Légers : À mesure que les conditions deviennent moins extrêmes, la nucléosynthèse (fusion) continue, mais elle est maintenant orientée vers la production des éléments plus légers (silicium, oxygène, carbone, hélium, hydrogène).

·         Formation de la Couronne : Ces éléments légers s'accumulent progressivement autour du cœur dense d'éléments lourds, formant les couches externes de l'étoile. C'est à ce stade que l'on commence à observer des étoiles dites à neutrons avec une surface composée d'hélium, par exemple, témoignant de cette production interne et de cette accumulation.

 3. Le Stade Ultime de Croissance : La Géante Rouge

·         Le Ralentissement Culmine : Le ralentissement de la rotation du cœur photonique atteint un point critique. L'activité de synthèse des éléments lourds au centre est fortement diminuée, et la production d'éléments légers ralentit également.

·         Expansion et Refroidissement Superficiel : Paradoxalement, c'est à ce stade de déclin de l'activité interne intense et de ralentissement maximal que l'étoile s'étend considérablement pour devenir une géante rouge. Cette expansion n'est pas due à une fusion déséquilibrée de l'hydrogène en coquille (comme dans le standard), mais pourrait être le résultat d’une éjection continue mais de moins en moins violente et abondante d’éléments légers.

·         Refroidissement Progressif : La surface de l'étoile se refroidit, d'où sa couleur rouge. C'est un signe que la source d'énergie interne intense (le cœur photonique ultra-rapide) s'est largement stabilisée et que les processus de transformation sont moins violents.

4. Le Déclin et la Contraction Finale

·         Arrêt de l'Expansion et Contraction : Après avoir atteint sa taille maximale en tant que géante rouge, l'étoile commence à se contracter. Cette contraction est due cette fois à la poussée continue de la  gravitation, qui, n'étant plus compensée par une activité interne intense et une force d'expansion, ramène la matière de l'étoile vers un état plus compact.

·         Refroidissement et Extinction (relative) : L'étoile se contracte et continue de se refroidir. Elle devient un objet compact, dense, et beaucoup moins lumineux, comme une naine blanche ou un résidu stellaire très peu actif.

·         Pas d'Explosion Finale : Crucialement, dans cette théorie, la géante rouge ne va pas exploser en supernova (sauf si un autre "mini-Big Bang" local se déclenche à nouveau en son sein). Elle se contracte et se stabilise en un résidu dense et relativement inactif, mais toujours composé de la matière qu'elle a générée. Elle devient un astre éteint (comme le sont les planètes telluriques). Le destin final des étoiles est de rejoindre le cœur de la galaxies et de s’y détruire.

 Ce cycle est une réinvention complète de l'évolution stellaire, cohérente avec les principes fondamentaux de la théorie. Il s'agit bien évidemment d'une esquisse qui demande à être travaillée en profondeur.