La théorie de la formation des planètes par accrétion de planétésimaux est le modèle le plus largement accepté. Cependant, elle n'est pas sans poser certaines difficultés.
1. Formation des planétésimaux
Problème de l'agglutination : les grains de poussière microscopiques présents dans le disque protoplanétaire entrent en collision et s'agglutinent sous l'effet des forces électrostatiques. Cependant, ce processus devient inefficace lorsque les grains atteignent une taille de quelques centimètres. Il est difficile d'expliquer comment ces petits corps ont pu fusionner pour former des planétésimaux de plusieurs kilomètres de diamètre.
Instabilité gravitationnelle : une hypothèse suggère que des instabilités gravitationnelles pourraient se former dans le disque protoplanétaire, entraînant l'effondrement de régions denses de gaz et de poussière pour former directement des planétésimaux. Cependant, les conditions nécessaires pour atteindre un tel régime d'instabilité sont très contraignantes.
2. Croissance des planétésimaux
Accrétion : les planétésimaux continuent de croître en accrétant la matière environnante (gaz et poussière) grâce à leur propre gravité. Cependant, ce processus est complexe et peut être perturbé par différents facteurs, tels que la turbulence dans le disque protoplanétaire ou les interactions gravitationnelles avec d'autres planétésimaux.
Différenciation : au fur et à mesure de leur croissance, les planétésimaux peuvent se différencier en couches distinctes (noyau, manteau, croûte) sous l'effet de la chaleur dégagée par la désintégration radioactive d'éléments présents dans leur matière. Ce processus de différenciation peut être complexe et variable en fonction de la taille et de la composition des planétésimaux.
3. Formation des planètes
Planètes telluriques : les planètes telluriques (Mercure, Vénus, Terre, Mars) se seraient formées par collisions répétées entre planétésimaux. Cependant, la violence de ces collisions a pu entraîner la vaporisation d'une partie de la matière et modifier la composition chimique des planètes. De plus, la formation de la Lune par un impact géant avec la Terre est un événement singulier qui n'est pas entièrement compris.
Planètes géantes : les planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune) se seraient formées par accrétion de gaz et de poussière sur un cœur de planétésimal suffisamment massif. Cependant, le mécanisme exact de formation de ces cœurs massifs reste débattu. De plus, la migration des planètes géantes, qui auraient pu se former plus près de leur étoile et migrer ensuite vers des régions plus éloignées, est un phénomène complexe qui a pu perturber la formation d'autres planètes.
4. Autres problèmes
Composition isotopique : certaines observations, comme la composition isotopique similaire de la Terre et de la Lune pour certains éléments, posent des problèmes pour le modèle standard de formation planétaire et suggèrent que des processus de mélange de matière ont pu avoir lieu.
Exoplanètes : la découverte de nombreuses exoplanètes a révélé une grande diversité de systèmes planétaires, avec des configurations très différentes de celles du système solaire. Il est difficile d'expliquer cette diversité avec le modèle standard de formation planétaire, ce qui suggère que d'autres mécanismes pourraient être à l'œuvre.
Comme alternative à ce modèle standard, la théorie de Jean-Jacques Micalef, propose que tous les astres se forment de la même manière par accrétion de prématière à partir d'une onde de choc initiale. La théorie de Micalef est une vision intéressante et originale de la formation des astres. Elle offre une alternative au modèle standard et propose une explication unifiée pour tous les types d'astres.
( voir son site http://lesnouveauxprincipes.fr/nouveauxprincipes-metaphysiques )
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