L’ARTICLE
Des physiciens cherchant à déterminer la plus petite
distinction entre matière et antimatière ont atteint un nouveau record en
mesure de précision, tout en dévoilant un paradoxe. Le moment magnétique
-grandeur grâce à laquelle on peut définir l'intensité d'une source d'origine
magnétique- des protons et antiprotons sont à peine dissemblables, ce qui
amènerait à postuler la non-existence de l'univers!
Le moment magnétique d'une particule détermine la façon dont
elle réagit à une force magnétique externe. Selon un article paru dans la revue
Nature, des physiciens sont parvenus à améliorer la précision de mesure du
moment magnétique d'antiprotons d'un facteur de 350. La précision de mesure
pour l'antimatière est désormais supérieure à celle de la matière: pour
l'antiproton, elle s'établit à 2.792 847 344 1 (exprimé en unité de magnéton
nucléaire) et à 2.792 847 350 pour le proton. Une distinction à peine
perceptible. Cela confirme quoiqu'il en soit que l'antimatière est l'image
miroir précise de la matière.Matière et antimatièreCe qui fait
apparaître un problème, déclare le physicien Christian Smorra, participant à
l'expérience. Car s'il y a symétrie complète entre matière et antimatière, le
cosmos ne pourrait donc pas exister. "Il faut donc fatalement qu'une
asymétrie existe quelque part mais nous ne voyons tout simplement pas où elle
se situe."Elle se trouve peut-être dans une autre des caractéristiques
fondamentales de la particule, comme la masse, soutient Stefan Ulmer, chercheur
au CERN, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire. "Il y a
fatalement une distinction."
(7/7 info Belgique)
COMMENTAIRES
Le principe de création par
paires particule-antiparticule est le mode contraint et nécessaire
d’apparition de la matière. Mais il est d’évidence que l’antimatière n’est
pas, car si elle était, l’Univers n’aurait pu exister, le monde ne serait que
fusion et annihilation permanente. Nous devons concilier ces deux exigences
apparemment contradictoires de création par paires et de non annihilation des
particules jumelles.
Il se trouve ainsi
obligatoirement une procédure de genèse primordiale des corpuscules par
paires qui interdit leur annihilation et qui faciliterait même leur
association. La parité vérifiée dans les accélérateurs de particules n’obéit
pas au même protocole que celui à l’oeuvre dans la genèse
« naturelle ». Dès lors, une telle égalité des masses n’est plus
possible si l’axe de rupture du photon n’est plus central. Car si la création
par paires est une mode nécessaire de création, rien ne nous oblige à penser
qu’elles doivent être de masses égales. Cela signifie que la violation de la
symétrie est un fait de nature assez courant. En effet, lorsque le photon se
scinde en deux pour engendrer les particules, l’égalité des masses
particule/antiparticule suppose que le photon soit divisé en son milieu, ce
que permet très justement son mouvement parfaitement rectiligne.
Pour donner naissance à des
particules de masses inégales, le photon ne doit pas se scinder en son
centre, ce qui suppose que son mouvement ne soit pas rectiligne, qu’il
subisse une impulsion déplaçant l’axe de sa résistance : il faut qu’il soit
émis par un objet incurvant fortement sa trajectoire. Dès lors seul un objet
en rotation rapide peut émettre un photon dont le mouvement est notablement
incurvé. Il faut admettre que la parité peut se concilier avec la
production de particules de masses inégales, et que cette distorsion doit
étroitement dépendre des conditions du mouvement du photon géniteur.
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La création trinitaire
simultanée s’impose logiquement puisque, à la différence du neutron, nous ne
pouvons associer aucune antiparticule à l’électron. De fait dans la
décomposition β-, (N>p+e+v),le proton et l’électron apparaissent
simultanément, ce qui confirme notre hypothèse d’une absence d’anti-électron
lors de la genèse primordiale. Comme il n’existe pas d’autre voie de
recherche qui permette de concilier le principe de parité et le constat que
la matière peut demeurer dans sa permanence sans s’annihiler, il devient
évident que les proton (+) et neutron atomique (-) sont à l’origine
antiparticule l’une de l’autre. La faible différence de masse entre ces deux
particules plaide en faveur de cette solution comme étant la plus logique et
la plus raisonnable.
Pour ce qui concerne la physique des éléments premiers, il faut toujours rechercher le mécanisme le plus simple. Si effectivement, les proton et neutron symétriquement créés ne s’annihilent pas, c’est qu’une cause mécanique l’interdit, et celle-ci est assurément leur différence de masse. Il en résulte qu’une légère inégalité des masses est la cause du maintien et de la survivance de l’édifice universel, ce qui implique que l’émission du photon de la genèse obéisse à des lois spécifiques. En se référant à la mécanique de la création, proton et neutron sont émis vers l’avant dans des directions opposées et leur mouvement est celui d’une spirale qui les conduit à se rencontrer en fin de parcours. Mais, comme il existe désormais une différence de masse, les deux particules ne peuvent s’annihiler et sont cette fois contraintes à s’unir. Si on admet que dans la «fournaise initiale» les particules sont créées simultanément en nombre considérable, on peut fort bien conjecturer que la réunion P/N s’effectue par pairs et que l’hélium soit abondant comme produit initial.
L’électron à l’évidence ne dispose pas de son antiparticule dans l’univers. Comme on ne saurait imaginer sa genèse primordiale selon une procédure différente, et en d’autres lieux, la simplicité nous invite à considérer que les trois particules naissent simultanément à partir d’un unique processus qui est celui décrit pour les proton et neutron.
Nous avons supposé que
proton (+) et neutron (-) sont antiparticules l’une de l’autre à l’origine,
L’électron (-) solitaire se détache dans un deuxième temps de la masse du
proton et cet engendrement permet d’expliquer la différence de masse
entre proton et neutron, tout comme il éclaircit la différence de signe de
charge entre proton (+) et électron (-) : celui-ci emprunterait
également une direction opposée. Le neutron interne à l’atome est par
conséquent doté d’une charge négative qui interdit son association avec
un électron. La conjugaison des charges est également respectée lors de la
scission proton/électron, mais pas l’identité des masses.
Le fait qu’une association neutron/électron n’ait jamais été constatée dans l’atome renforce considérablement cette hypothèse (le nombre d’électrons dépend uniquement du nombre de protons). Neutron et électron sont donc de même charge et se repoussent donc. Il faut ici faire une différence capitale entre le neutron atomique et le même neutron à l’état libre. Dans ce dernier état, le neutron est une particule qui se décompose et qui ne peut plus entretenir une liaison quelconque. Dans l’atome, on ne voit pas pourquoi seul le proton aurait charge de liaison atomique. Et pour que la liaison soit possible, il faut qu’elle soit d’un signe opposé. L’attribution d’une charge négative au neutron est donc d’une évidente nécessité. Les deux particules doivent participer pour leur part à la force nucléaire. Pour donner naissance à des particules des masses inégales il faut que le photon ne soit pas brisé en son centre, ce qui suppose que son mouvement ne soit pas rectiligne, qu’il subisse une impulsion déplaçant l’axe de sa résistance : il faut qu’il soit émis par un objet incurvant fortement sa trajectoire. Dès lors seul un objet en rotation rapide peut émettre un photon dont le mouvement est notablement incurvé. Il faut donc admettre que la parité peut se concilier avec la production de particules de masses inégales, et que cette distorsion doit étroitement dépendre des conditions du mouvement du photon géniteur. Nous démontrerons dans la partie consacrée à la cosmophysique que seul un astre en rotation très rapide est effectivement à l’origine de la production de deux particules de masse légèrement différente. |
Bonjour M. MICALEF.
RépondreSupprimer(je me permets de continuer ici la discussion précédente).
Ce que je n'avais donc pas compris ce que le freinage, h, était négligeable par rapport à c. Pourtant ce freinage est, par ailleurs, suffisant pour qu'aucune onde ne dépasse c, et cela de façon absolue !
J' avoue avoir encore un peu de mal à comprendre pourquoi il est si puissant quant il s'agit d'une onde, et si peu lorsqu'il s'agit d'une particule... Il s'agit pourtant de la même prématière !
Une particule est constituée de prématière condensée à l'état de plasma, est consécutivement possède une masse pesante. Dans la prématière une onde se déplace comme une onde aquatique de l'eau et son inertie va dépendre de la densité du milieu. Une onde subit en effet un perte d'énergie % à la distance, ce qui explique l'effet Doppler de fuite des galaxies.
SupprimerM. MICALEF, bonjour.
RépondreSupprimerMerci pour l'ensemble de vos réponses. Je vais maintenant prendre plus de temps pour parcourir avec attention l'ensemble de votre site.
J'aurais encore, bien sûr, d'autres questions à vous poser, notamment à propos de l'énergie. Je me demande, par exemple, si ce que le modèle standard appelle "énergique pure" est si éloignée de ce que vous appelez "substance l'espace"... Mais j'aurais, si vous le permettez, l'occasion d'y revenir.
Bonne journée.
... "substance DE l'espace" ...
SupprimerLa notion d'énergie pure n'a aucun sens car une énergie sert toujours à alimenter le mouvement d'un objet physique.L'énergie est la mesure d'un mouvement, c'est un concept sans réalité physique.
SupprimerBonjour.
RépondreSupprimerJe le sais. Mais j’ai le sentiment que pour un certain nombre de tenants de la théorie standard, "l’énergie pure" est en quelque sorte la mère de toutes les énergies, une sorte de «"pré-énergie".
Bonne journée.
L'équivalence masse/énergie est d'une grande tromperie: une masse ne peut se transformer en pur mouvement mais en "autre chose" cad en prématière. Le flou confus sur le concept d'énergie sert à dissimuler cette vérité "qu'on ne saurait voir".
SupprimerLà, effectivement, vous vous démarquez de la théorie standard ...
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