jeudi 7 juin 2018

26 - MEGALOMANIE ASTRONOMIQUE

Il faut une sacrée dose de mégalomanie pour penser qu’on puisse maîtriser par la connaissance la naissance de la TOTALITE d’un seul (voire de plusieurs) univers dont on n’arrive même pas à mesurer la masse dont la valeur dépasse notre entendement avec ces milliards de milliards de galaxies comportant des milliards d’astres ! La volonté de puissance de la science trouve ici son expression la plus extrême. Quoi de plus jouissif en effet que de s’imaginer à la place du démiurge pour décrire la façon dont il a créé le monde. A l’aide initiale de la métrique d’Einstein on va lancer les équations à la conquête de vérité pour décrire  le « type » d’univers plat , en courbe, ou revenant sur lui-même, en expansion plus ou moins accélérée ou ralentie etc…

Nous n’allons pas dénoncer une fois de plus cette stupidité qu’est le big bang qui suppose une matière sortie du néant ni comment la matière/énergie de ces milliards de trillions d’étoiles a bien pu se trouver concentrée en un temps et espace unique pour ensuite se disperser, phénomène de fiat lux dont la monstruosité échappe au cerveau le plus aguerri à imaginer l’impensable.

Non, nous voulons attirer simplement l’attention sur la PRÉTENTION des scientifiques à discourir sur la TOTALITÉ de l’univers, à vouloir penser un modèle de genèse dont, par définition, ils ne pourront jamais démontrer la véracité ; et comme il impossible d’en faire des expériences, on pourra se livrer à toutes sortes de suppositions les plus fantaisistes qu’autorisent pour beaucoup leur statut de physicien ayant pignon sur la grande avenue illuminée de la science officielle.

Le problème ici est enraciné dans ce mythe de la création du monde que nos astrophysiciens, comme ces multiples peuplades, ne font que poursuivre à l’aide des concepts et moyens de notre époque, cad les mathématiques.  C’est l’idée multimillénaire que l’univers a été engendré « un jour », idée calquée sur le cycle de la vie qui suppose que tout ce qui existe précède d’une naissance à partir d’un autre que soi. Mais l’univers, en tant principe premier a partir duquel toute naissance est possible, ne peut être lui-même créé par un autre principe créateur qui lui serait antérieur. Il faut bien que qu’existe un ordre immuable et éternel pour que le cycle naissance/mort de la matière soit possible. Le principe premier de la création ne peut lui-même faire l’objet d’un cycle.

Dés lors, si la TOTALITÉ de la matière universelle n’a pu subitement surgir un jour du néant, ce qui né et disparait ce n’est pas l’univers dans son intégralité mais les étoiles et galaxies. Ces naissances et morts peuvent parfaitement s’observer si nous sortions enfin de ce  paradigme historique et mégalomaniaque de la genèse GLOBALE d’un univers.

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