Il
faut une sacrée dose de mégalomanie pour penser qu’on puisse maîtriser par la
connaissance la naissance de la TOTALITE d’un seul (voire de plusieurs) univers
dont on n’arrive même pas à mesurer la masse dont la valeur dépasse notre
entendement avec ces milliards de milliards de galaxies comportant des
milliards d’astres ! La volonté de puissance de la science trouve ici son
expression la plus extrême. Quoi de plus jouissif en effet que de s’imaginer à
la place du démiurge pour décrire la façon dont il a créé le monde. A l’aide
initiale de la métrique d’Einstein on va lancer les équations à la conquête de
vérité pour décrire le
« type » d’univers plat , en courbe, ou revenant sur lui-même, en
expansion plus ou moins accélérée ou ralentie etc…
Nous
n’allons pas dénoncer une fois de plus cette stupidité qu’est le big bang qui
suppose une matière sortie du néant ni comment la matière/énergie de ces milliards de trillions
d’étoiles a bien pu se trouver concentrée en un temps et espace unique pour
ensuite se disperser, phénomène de fiat lux dont la monstruosité échappe au
cerveau le plus aguerri à imaginer l’impensable.
Non, nous voulons attirer simplement l’attention sur la PRÉTENTION des scientifiques à discourir sur la TOTALITÉ de l’univers, à vouloir penser un modèle de genèse dont, par définition, ils ne pourront jamais démontrer la véracité ; et comme il impossible d’en faire des expériences, on pourra se livrer à toutes sortes de suppositions les plus fantaisistes qu’autorisent pour beaucoup leur statut de physicien ayant pignon sur la grande avenue illuminée de la science officielle.
Le
problème ici est enraciné dans ce mythe de la création du monde que nos
astrophysiciens, comme ces multiples peuplades, ne font que poursuivre à l’aide
des concepts et moyens de notre époque, cad les mathématiques. C’est l’idée multimillénaire que l’univers a
été engendré « un jour », idée calquée sur le cycle de la vie qui
suppose que tout ce qui existe précède d’une naissance à partir d’un autre que
soi. Mais l’univers, en tant principe premier a partir duquel toute naissance
est possible, ne peut être lui-même créé par un autre principe créateur qui lui
serait antérieur. Il faut bien que qu’existe un ordre immuable et éternel pour
que le cycle naissance/mort de la matière soit possible. Le principe premier de
la création ne peut lui-même faire l’objet d’un cycle.
Dés
lors, si la TOTALITÉ de la matière universelle n’a pu subitement surgir un jour
du néant, ce qui né et disparait ce n’est pas l’univers dans son intégralité
mais les étoiles et galaxies. Ces naissances et morts peuvent parfaitement s’observer
si nous sortions enfin de ce paradigme
historique et mégalomaniaque de la genèse GLOBALE d’un univers.
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