mercredi 27 mai 2020

79 -TROIS PROBLEMES D’ASTROPHYSIQUE



Nous avons déjà mentionné les insuffisances de la théorie de l’effondrement gravitationnel comme étant le déclencheur des réactions de fusion devant débuter par celle de l’hydrogène. Nous avons relevé trois types de problème, parmui d’autres, que pose cette conception de l’astrogenèse.

1 ) Composition des jeunes étoiles : H = 70%  He = 28% métaux = 2%
    Composition des vieilles étoiles :  H = 90% He = 10% m = 1%

Le problème : normalement les jeunes étoiles devraient avoir plus d’hydrogène puisque selon la théorie cet H est transformé en hélium durant la vie de l’étoile. On ne comprend pas en conséquence comment et pourquoi les étoiles en fin de vie disposent de 90% d’hydrogène qui aurait du être synthétisé en hélium. Il en va de même pour les métaux qui seraient, selon la théorie actuelle synthétisés en fin de cycle de l’étoile ; or nous ne trouvons plus que 1% des métaux dans celle-ci.


2) Le modèle d’effondrement n’explique pas la formation des étoiles massives

Pour ces dernières, des masses de gaz bien plus importantes s’effondrent, de sorte que l’objet central s’échauffe vite et atteint alors les conditions physiques de la fusion de l’hydrogène. Ainsi, la fusion s’amorce alors que l’effondrement n’est pas achevé. L’objet central devient rapidement une étoile très lumineuse dont la pression lumineuse gêne l’effondrement. Les poussières présentes dans le nuage sont repoussées par le puissant rayonnement ultraviolet du cœur stellaire fraîchement formé et s’accumulent en une coquille dense qui absorbe le rayonnement de l’étoile.
Pour que les étoiles massives se forment, il faut diminuer l’efficacité de l’émission par les grains en supposant que les nuages moléculaires contiennent quatre fois moins de poussières que le milieu interstellaire et que les grains sont cinq fois plus petits. Ces conditions irréalistes font que le modèle d’effondrement est incapable d’expliquer la formation d’étoiles de plus d’une dizaine de masses solaires

3) Sur la thèse classique de la synthèse de l’hydrogène par le soleil

Deux protons, même au contact, sont incapables de fusionner car ils se repoussent. Et malgré les 15 millions de degrés qui règnent au centre du Soleil, la vitesse des protons est encore trop faible pour les rapprocher suffisamment. Si la mécanique classique s’appliquait, la fusion de l’hydrogène n’y serait pas possible. Mais un phénomène de mécanique quantique, qui ne se produit pas dans le monde à notre échelle (macroscopique), permet à un proton de franchir la barrière parfois, sans disposer de la vitesse qui serait nécessaire (en mécanique classique). Tout se passe comme s’il avait traversé la barrière. Pour cette raison, ce phénomène est nommé effet tunnel.
Pour que le noyau ne se brise pas, il faut qu’une réaction béta transforme l’un des deux protons en neutron, pendant ce si bref intervalle de temps. Aussi, pour un proton donné, la transformation ne se fera en moyenne qu’au bout de 14 milliards d’années, plus que la durée de vie du Soleil. C’est le nombre extraordinaire de protons qui composent le cœur du Soleil qui permet de réaliser suffisamment de réactions pour assurer l’énergie de notre étoile.

Ainsi, le cœur de la théorie repose sur la fusion p-p qui est très aléatoire et suppose en quelque sorte un « miracle »  qu’est l’effet tunnel.
Nous ne croyons pas que ce modèle classique de la synthèse solaire soit exact. La théorie standard est incapable d’expliquer la création du neutron
Dans notre théorie Protons et neutrons sont créés simultanément et s’unissent par paires pour former l’hélium partir d’un cœur photonique situé au coeur de l’étoile qui est à température extrême.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire