mardi 4 octobre 2022

150 - UNE EXPLICATION DE l'INTRICATION QUANTIQUE

 

150 - INTRICATION ET NON LOCALITE QUANTIQUE : UNE AMORCE DE SOLUTION DEDUITE DES PROPRIETES DE RIGIDITE DE L'ONDE

 

 1) Le problème qui opposait Bohr et Einstein était de comprendre comment deux photons émis pouvaient connaître « immédiatement » à distance le changement de leur polarisation. Cet « évènement » physique supposait une remise en cause du principe de localisation d’un phénomène puisque la « transmission » du changement de l’orientation étant immédiate, l’information pouvait dépasser la vitesse de la lumière. La violation systématique des inégalités de Bell lors de nombreuses expériences confirmait toutes les prévisions du formalisme quantique. Mais ce formalisme, qui intégrait le principe de non localité, n’était pas une explication de la cause, la physique quantique se contentant de mettre à la disposition des expérimentateurs un dispositif mathématique efficace pour comprendre et prévoir le résultat des expériences. Jusqu’à ce jour, les physiciens avouent qu’il règne sur la question de l’intrication quantique la plus totale ignorance sur sa cause. Il reste que le lien est manifeste entre les deux particules, même si celui-ci s’établit statistiquement et non pas absolument comme le pensait Einstein (théorie des variables cachées).

2) Pour tenter d’avancer dans la résolution de ce problème il importerait de le poser correctement. Tout d’abord, on doit constater que la corrélation des polarités des deux photons ne saurait être un phénomène sans cause et qu’il se trouve une réelle intrication, c’est-à-dire, que les deux photons sont liés malgré la distance de séparation. Si ce lien n’existait pas, aucune corrélation ne serait possible, les deux phénomènes seraient totalement indépendants. Une fois affirmer l’absolue nécessité de ce lien, la question revient à déterminer sa nature. Il faut exclure l’hypothèse d’une transmission à distance puisque les expériences ont montré que le mimétisme de la polarité s’effectuait avant que l’information puisse être transmise à la vitesse de la lumière.

 S’il ne s’agit pas d’une information transmise et s’il existe un lien, ce lien ne peut être pure immatérialité, il doit se présenter sous forme d’un objet physique qui relie les deux photons.  Un lien qui serait constitué d’un rien n’aurait aucune réalité et ne produirait aucun effet. Sans ce lien par ailleurs, il serait impossible de faire fonctionner le principe de causalité qui sous-tend le fonctionnement de la corrélation entre deux évènements, l’un étant à l’origine de l’effet produit sur l’autre et réciproquement et cela selon certaines proportions.

Enfin, Il faut s’interroger sur la manière dont deux corps distants peuvent être agis simultanément à distance et pour cela les prendre dans la matérialité macroscopique pour savoir s’il y a possibilité de transposer leurs propriétés et les contraintes rencontrées dans le domaine microscopique.

 3) Si l’on place par exemple deux figurines aux deux extrémités d’une barre rigide, on s’aperçoit que leur mouvement est strictement simultané. La  corrélation est absolue car c’est la totalité de la barre qui est immédiatement en mouvement. Cette corrélation sera d’autant plus forte que les  composants atomiques la barre seront plus liés de sorte qu’une barre plus rigide résistera mieux à la torsion. Dans cet exemple, il n’y a nulle transmission d’une information à distance, c’est la totalité des atomes constituant la barre qui se meuvent simultanément, d’une extrémité à l’autre. Si on cache complètement la barre sous un drap par exemple, on dira alors que ces deux figurines n’ont aucune indépendance, qu’elles sont intriquées, qu’elles participent à la non localité quantique. La variable cachée est la barre qui transmet la totalité de la valeur de sa torsion ; La corrélation est totale et on dira qu’il n’y a pas violation des inégalités de Bell puisque l’étude statistique donne toujours la même corrélation quel que soit l’angle de torsion de cette barre.

Comme on le constate dans cette expérience de pensée, il apparaît évident et nécessaire qu’existât un lien pour justifier la corrélation. De plus, pour qu’il y ait transmission immédiate du changement d’orientation, celui-ci doit être constitué d’un objet rigide. Or apparemment, rien de tel ne semble exister entre deux photons simplement reliés par leurs ondes respectives. Mais, reliés par leurs ondes respectives qu’est-ce à dire ? Lorsqu’un train d’ondes est émis, celui-ci se propage en s’éloignant de la particule émettrice. Or, s’agissant de deux photons émis simultanément, il est évident que leurs ondes restent juxtaposées, qu’elles ne se séparent pas, qu’elles demeurent LIEES.

Nous avons ainsi trouvé indubitablement le lien entre les deux photons mais nous ne savons pas encore comment il peut répondre à notre exigence, à savoir qu’il doit être d’une certaine rigidité pour pouvoir transmettre instantanément la modification d’un mouvement.

La question sur l’intrication quantique revient dès lors à savoir qu’elle est la nature physique de l’onde. La physique d’aujourd’hui est incapable de répondre à cette question puisqu’il n’existe qu’une réalité substantielle : la matière. L’onde reste un objet physique dont on ne s’est pas inquiété de savoir quelle était la « substance » qui la composait ni consécutivement quelles en sont ses propriétés. Mais il est certain que la solution du mystère de l’intrication quantique est à rechercher dans les propriétés de rigidité de l’onde électromagnétique qui dérivent de celles de la substance de l'espace. Cette rigidité -  dont nous démontrons qu’elle est absolue -  explique à l’identique de l’expérience de pensée de la barre, pourquoi une corrélation peut s’établir entre deux photons.

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