158 -LES THEORIES LOUFOQUES DE L’ASTROPHYSIQUE ACTUELLE (5)
Gaz
froid et condensation des molécules dans les cœurs pré stellaires
L’ARTICLE
Les
conditions physiques dans les nuages interstellaires qui donnent naissance aux
étoiles sont encore mal connues. En particulier dans les cœurs denses, berceaux
des étoiles, la température est si froide
que les molécules se condensent en glaces sur les grains de poussière, et l’on
manque d’informations. Une équipe de chercheurs animée par un astronome de
l’Observatoire de Paris vient de cartographier un de ces coeurs pré-stellaires,
en se servant des molécules qui sont les dernières à "geler" :
N2H+ et N2D+. Leurs modèles montrent que la température descend jusqu’à 7
degrés à peine au-dessus du zéro absolu dans ce nuage.
Ce
sont dans les nuages de gaz et de poussières que les étoiles se forment et les
petits nuages comme L183, engendrent des étoiles de faible masse, comme notre
Soleil. Comment les forment-ils ? C’est toute la question. Pour comprendre
la formation des étoiles, il faut pouvoir observer l’intérieur de ces nuages
qui, pleins de poussières, sont opaques à la lumière visible. L’intérieur de
ces nuages nous est révélé par l’émission ou l’absorption des poussières dans
différentes régions de l’infrarouge.

Figure 2 : Image du même champ prise par
l’instrument IRAC du satellite infrarouge Spitzer à 8 µm de longueur d’onde,
dans l’infrarouge moyen. Le coeur le plus dense apparaît comme une longue
traînée rouge au centre de l’image. La poussière étendue de la première
image a disparu car quasiment transparente à cette longueur d’onde-là.
Cependant,
l’étude des poussières est difficile et de plus ne donne aucune information sur
les mouvements du gaz dans le nuage, en particulier ceux qui peuvent révéler
l’effondrement du nuage en un point pour y former une étoile, ou la rotation de
ce nuage, prélude à la formation d’un disque protostellaire et de
planètes.
Seule l’étude spectroscopique du gaz à haute résolution en
vitesse peut nous permettre d’obtenir ces informations. Il reste à savoir quel
composant du gaz est utilisable pour ce faire. Le composant principal,
l’hydrogène, sous forme moléculaire dans les nuages n’est pas observable
directement, sinon sur les bords. Il en est de même pour l’hélium. On connaît
depuis la fin des années 60, l’existence d’autres molécules, dont les plus
abondantes sont le monoxyde de carbone (CO) et l’eau (H2O). CO s’est révélé un
bon traceur du gaz mais dans le courant des années 90, comme prédit 20 ans
avant, on a pu montrer que cette molécule disparaissait dans les nuages sombres
dans certaines conditions : quand le nuage est froid (< 20 K) et
suffisamment épais pour être protégé des rayons UV (émis par toutes les
étoiles). Alors, la plupart des molécules se collent sur les grains de
poussière pour former des manteaux de glace. L’eau est sans doute la
première à se coller (l’eau gèle à une température anormalement élevée pour son
poids moléculaire) et des molécules comme CO, CS, SO se déposent en glaces dès
que l’extinction dans les nuages atteint environ 10 magnitudes (dans le
visible). Pas question alors d’étudier les coeurs les plus enfouis avec ces
traceurs
Il
a été possible de déduire les paramètres qui décrivent le mieux le coeur pré
stellaire au centre de cette image (un deuxième cœur, clairement visible dans
les contours de N2H+ se situe au nord. Il est moins avancé sur le chemin de
former une étoile). Le cœur est encore
plus froid que ce qui était proposé à ce jour, descendant à seulement 7 K
au-dessus du zéro absolu. Dans ces conditions extrêmes de température, et
loin à l’intérieur du nuage, même les molécules azotées disparaissent de la
phase gazeuse, ce qui signifie que soit elle, soit leurs molécules mères (comme
N2) viennent se coller sur les grains.
Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît également,
toutes les conditions semblent réunies pour que l’effondrement commence et mène
à la formation d’une étoile
Observatoire
de Paris PSL
COMMENTAIRES
Performatif : ce qui fait arriver un évènement par sa simple énonciation. A
aucun moment du compte rendu d’observation nous a été décrit la moindre
augmentation de température des nuages et du cœur (une longue trainée rouge cf)
lesquels sont proche du zéro absolu. ET POURTANT nos auteur de conclure : . Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît
également, toutes les conditions semblent réunies pour que l’effondrement
commence et mène à la formation d’une étoile. Comment comprendre ce
volontarisme affirmatif : c’est qu’une étoile, pour la cosmophysique d’aujourd’hui
DOIT naître par effondrement d’un nuage : » »Ce sont dans les nuages de gaz et de poussières que les étoiles se
forment » »
Les chercheurs ont bien trouvé quelques nuages, mais de turbulence et d’effondrement
point et encore moins d’allumage. (Toutes les proto étoiles découvertes sont
déjà en activité d’éjection). Et donc si une étoile DOIT se former par condensation,
il faut alors qu’il en SOIT ainsi !
L’ALTERNATIVE
Comme nous l’affirmions dans
nos précédents articles, un cœur d’étoile surgit à la suite d’une onde de choc
dans la substance de l’espace ou PREMATIERE et se développe en créant ses
propres éléments du plus lourd au début au plus léger, à l’identique pour tous
les astres et planètes quel que soit leur masse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire