vendredi 12 décembre 2025

229 - EXPLOSIONS OU NAISSANCES D’ETOILES ?

 Les astronomes viennent de réaliser un exploit : capturer des images de deux explosions stellaires, appelées novae, seulement quelques jours après leur éruption, Cette avancée, publiée dans la revue Nature Astronomy, démontre que ces explosions sont bien plus complexes que ce que l’on imaginait, impliquant des flux multiples de matière et, dans certains cas, des retards spectaculaires dans le processus d’éjection. Les novae se produisent lorsqu’une naine blanche, un résidu stellaire dense, accumule de la matière d’une étoile compagne et déclenche une réaction nucléaire incontrôlable. Jusqu’à récemment, les scientifiques ne pouvaient que deviner les premières étapes de ces éruptions de manière indirecte, car la matière en expansion apparaissait comme un simple point lumineux non résolu.

Comprendre comment cette éjecta est expulsée et interagit est essentiel pour décrypter la formation des ondes de choc dans les novae. Ces ondes ont été détectées pour la première fois par le télescope spatial Fermi Large Area Telescope (LAT). L’équipe a imagé deux novae très différentes, qui ont toutes deux explosées en 2021. La première, Nova V1674 Herculis, figure parmi les explosions les plus rapides jamais enregistrées, s’illuminant et s’estompant en seulement quelques jours. Les images révèlent deux flux de gaz distincts et perpendiculaires m, preuve que l’explosion est alimentée par des éjections multiples en interaction. Ces flux émergents coïncident avec la détection de rayons gamma de haute énergie par le télescope Fermi, reliant directement l’émission choquée aux collisions de ces flux. 

La seconde, Nova V1405 Cassiopeiae, a évolué beaucoup plus lentement. À la surprise générale, elle a retenu ses couches externes pendant plus de 50 jours avant de les éjecter enfin, fournissant la première preuve claire d’une expulsion retardée. Lorsque la matière a été libérée, de nouvelles ondes de choc ont été déclenchées, produisant à nouveau des rayons gamma observés par Fermi. Ces résultats ne se contentent pas de révéler une complexité inattendue dans les novae ; ils aident aussi à expliquer leurs ondes de choc puissantes, connues pour produire un rayonnement de haute énergie comme les rayons gamma.

 

Image

 

Elias Aydi et al, Nature Astronomy : Images de Nova V1674 Herculis obtenues 2,2 jours (à gauche) et 3,2 jours (au centre) après l’explosion. On y voit la formation de deux flux de gaz distincts et perpendiculaires, indiqués par les flèches vertes. À droite, une illustration d’artiste de l’explosion. Crédit : The CHARA Array.

COMMENTAIRES

L’astrophysique actuelle est prisonnière de son modèle qui voit dans toute nova une explosion d’étoile et elles sont nombreuses. Le destin d’une étoile n’est pas d’exploser, le fait doit être rarissime. Ce qui est plus fréquent, c’est la naissance d’une étoile qui se produit aux températures et à l’énergie qui peuvent en effet correspondre à une explosion. Nous avons deux modèles explicatifs pour un même phénomène. Dans les photos ci-dessus, on voit clairement deux zones d’émission : l’une en provenance du disque circumpolaire, l’autre en partance des deux pôles. C’est typiquement le modèle de fonctionnement d’une proto étoile qui selon notre modèle, éjecte ses éléments par sa circonférence. Il se crée un vortex haut et bas vers les pôles qui sont justement alimentés par cette production et converge.

vendredi 28 novembre 2025

228 -THEORIE ET EXPERIENCE A PROPOS DE LA VITESSE DE LA LUMIERE

 L’ARTICLE (extrait du blog de richard olivier hartmanshenn)

 En 1887, l'une des expériences les plus importantes de l'histoire de la physique eut lieu. Les scientifiques américains Michelson et Morley ne parvinrent pas à mesurer la vitesse de la Terre en comparant la vitesse de la lumière dans le sens du mouvement terrestre à celle perpendiculaire à ce mouvement. Cette mesure nulle, sans doute la plus importante de l'histoire des sciences, amena Einstein à postuler la constance de la vitesse de la lumière et, par conséquent, à formuler sa théorie de la relativité restreinte.

 Cette théorie implique que toutes les lois de la physique sont les mêmes, indépendamment du mouvement relatif entre les observateurs – un concept connu sous le nom d'invariance de Lorentz.

 Des physiciens démontrent la constance de la vitesse de la lumière avec une précision sans précédent.

 Des expériences récentes, basées sur des observations astrophysiques de rayons gamma de très haute énergie, ont permis de tester la constance de la vitesse de la lumière avec une précision inédite. Aucune déviation par rapport à l'invariance de Lorentz n'a été détectée, et de nouvelles contraintes sur les violations possibles améliorent les limites précédentes d'un ordre de grandeur, confirmant ainsi l'invariance de la vitesse de la lumière pour différentes énergies photoniques.

 COMMENTAIRES

 Einstein a postulé l’invariance de la vitesse de la lumière par des arguments logiques que l’expérience est venue confirmée. Quels sont ces arguments ? C’est qu’il ne peut y avoir de vitesse qui serait différente d’un observateur à l’autre, chacun serait alors en droit d’affirmer que sa vitesse est la bonne. Un phénomène possède une identité physique et des propriétés « objectives » qui ne dépendent pas de la position des observateurs. Par conséquent si la vitesse de la lumière peut se mesurer différemment selon la vitesse de l’instrument de mesure, il n’empêche que le mouvement de la lumière est objectif cad le même en tous lieux.

 Ainsi Einstein postule, démontre logiquement qu’il ne peut y avoir de vitesse variable pour la lumière ; que celle-ci s’impose à tous les observateurs. L’expérience est venue confirmer ses postulations logiques. Les raisonnements d’Einstein et leurs vérifications paraissent avoir satisfait la grande majorité des physiciens. Cependant de multiples tentatives pour prouver l’inexactitude de cette invariance ont eu lieu. Elles ont échoué à chaque fois et qui prouvent une fois de plus « qu’Einstein avait raison ».

Mais qu’en est-il de la réalité ? Qu’en est-il de la CAUSE de cette invariabilité ? Nous avons un phénomène réel, vérifié, qui n’a pas reçu d’explication PHYSIQUE ! Cette explication  se trouvent dans les démonstrations de la théorie de la prématière (TPN). Dés lors qu’il est affirmé que l’espace se compose d’une substance – la prématière - celle-ci présente tous les caractères de l’homogénéité et de la continuité. Aussi, la valeur d’un mouvement sous forme d’ondes EM va dépendre des propriétés mécaniques du milieu. Par conséquent il est impossible que la vitesse de la lumière soit variable, ce qui supposerait que la densité de la prématière composant l’espace serait différente selon les lieux. L’homogénéité de la prématière est donc la cause de l’invariabilité de la vitesse de la lumière.

 

(Se reporter à toutes nos analyses relatives aux propriétés spécifiques de la prématière.

jeudi 27 novembre 2025

227 - L'ABSENCE DANS LE BIG BANG DES ANTI PARTICULES.

 Le Modèle Standard de la physique des particules combiné à la cosmologie du Big Bang, ne parvient pas à expliquer complètement l'absence d'antiparticules et la domination de la matière dans l'Univers actuel. C'est l'un des plus grands problèmes non résolus de la physique.

Dans l'Univers primordial, extrêmement chaud et dense juste après le Big Bang, aurait dû produire des paires de particules et d'antiparticules en quantités égales à partir de l'énergie (E=mc2). Lorsque la température de l'Univers a chuté, la matière et l'antimatière auraient dû s'annihiler mutuellement pour ne laisser derrière elles que du rayonnement (photons).

Cependant, nous observons un Univers fait presque exclusivement de matière, avec seulement un petit excès de matière (environ une particule de matière pour un milliard de paires matière-antimatière qui se sont annihilées).

Limites du Modèle Standard

 Bien que le Modèle Standard de la physique des particules inclue une forme de violation de CP (via la matrice CKM qui décrit les interactions des quarks), cette violation observée est beaucoup trop faible pour générer l'asymétrie matière-antimatière mesurée dans l'Univers.

Par conséquent, l'explication de l'asymétrie baryonique nécessite une nouvelle physique au-delà du modèle standard qui fournirait une source de violation de cp beaucoup plus importante.

 

COMMENTAIRES

Ainsi un principe essentiel – une loi fondamentale -vérifié dans les accélérateurs de particules, ne trouve pas d’explication dans la physique contemporaine !! Lors de genèse primordiale il ne se crée que des particules. La création est ambisinister, l’univers ne fonctionne que d’un côté. Quelles sont les réponses que peut apporter la nouvelle théorie de la prématière? (TPL). Elle affirme que la création s’effectue effectivement par paires mais dans un tout autre cadre que celui du Big Bang

La genèse de la matière à partir de la prématière n’est pas une création de particules isolées qui s'assembleraient ensuite, mais une création immédiate d'une structure atomique initiale, notamment l’hélium premier.Cette genèse s'effectue dans le cœur des étoiles qui produisent elles-mêmes leurs composants.

Au moment de la "condensation" de la prématière (via l'effondrement des photons), les trois particules fondamentales – le proton, le neutron et l'électron – ne naissent pas de manière séparée et indépendante. Elles sont créées simultanément et sont intrinsèquement destinées à s'associer immédiatement. Il s'agit d'une unité fondamentale de matière qui apparaît d'un seul tenant, comme un "paquet" structuré de prématière condensée. Le cœur photonique ne produit pas d'antiprotons ni d'antineutrons. C'est la clé de la résolution de l'asymétrie matière-antimatière. L'Univers est primordialement rempli de matière car la source originelle ne produit que de la matière.

Le Neutron devient l’antiparticule du proton, non destiné à la désintégration libre : c'est le point central de distinction. Dans cette conception le neutron est l'antiparticule du proton, mais son rôle n'est pas de s'annihiler avec lui ou de se désintégrer. Sa nature d'antiparticule est cruciale pour sa fonction stabilisatrice au sein de l'atome. Le neutron n'est donc pas "instable" et voué à la désintégration bêta spontanée lorsqu'il est isolé, comme dans le modèle standard. Il est conçu pour être un composant stable d'une structure atomique. (Voir sur ce blog art 223 pour un complet développement).

La résolution de ce problème suppose de changer de paradigme de sortir des lois et contraintes de la physique standard. Ce qui est en jeu c’est le mode de la genèse universelle de la matière qui ne peut avoir pour origine le Big Bang. Nous avons proposé que cette genèse s’effectue dans et par les étoiles selon des modalités que nous avons longuement développées par ailleurs sur ce blog.Lorsqu'il n'y a pas d'issue sur une voie est-il raisonnable de poursuivre sur cette route ? 

mercredi 12 novembre 2025

226 - Substance de l’espace,temps, éternité

 1- Exister, c’est être dans le temps. Temps et être ne sauraient se dissocier. A contrario, ce qui n’est pas, ce qui cesse d’exister, ne dispose plus de temps pour être. Consécutivement, le temps n’est pas une catégorie abstraite, un pur concept, mais s’accorde à un existant comme une condition pour être. Si l’univers de la matérialité disparaissait, avec lui le temps cesserait.

2- Le temps est saisissable selon le mode de la durée qui est toujours celui d’un phénomène. Dés lors toute durée implique un début et une fin : il ne saurait y avoir un phénomène purement instantané non inscrit dans une durée. Le temps comme durée suppose le passage d’un avant vers un après : le présent d’un phénomène n’est donc jamais immobilité. L’essence du temps doit dés lors se comprendre comme participant du principe du mouvement.

3- Tout existant relevant de l’ordre minéral, végétal ou biologique dispose d’une durée d’être qui est nécessairement limitée. Cela suppose toujours une origine et une fin, une émergence et disparition, une naissance et une mort. En conséquence, seul ce qui est créé entre dans le temps, la condition pour être est de disparaître : temps et être naissent et disparaissent simultanément.

4-Tout existant créé suppose son inscription dans un cycle naissance/mort par lequel s’effectue la reproduction. Il ne saurait y avoir pure création ex nihilo hors la persistance d’un cycle de la reproduction. Chaque ordre ( minéral, végétal, biologique) est doté des procédés de sa perpétuation, de sa reproduction selon un cycle mort/naissance. Aussi, l’univers de la matérialité minérale ne saurait se créer ex nihilo et son existence doit obligatoirement s’inscrire dans un cycle par lequel étoiles et galaxies naissent et disparaissent, ce qui suppose des procédures d’émergence et de disparition des particules tout autant que des photons.

5 – La succession des cycles de la création est succession des temps de création : on ne peut concevoir une création unique pas plus que celle-ci puisse s’opérer ex-nihilo. Mais cette succession des cycles ne participe en rien de la catégorie fondamentale de l’éternité. En effet, chaque existant créé l’est selon une durée limitée : une succession de durées ne saurait constituer une stricte définition de l’éternité. En conséquence, tout existant qui entre dans le temps par le moyen du cycle continu de la création n’est pas éternel. Aussi, le concept d’éternité ne peut s’appliquer à un existant qui est soumis à une durée limitée pour être.

6- Ce qui est éternel échappe à la durée limitée qui est celle du temps et ne saurait avoir ni début ni fin et ne peut naître ni disparaître. Consécutivement, est éternel ce qui n’est pas soumis au cycle de la création et qui pourtant EST car on ne saurait donner statut d’existant à ce qui n’a aucune réalité, à ce qui n’est pas constitué en objet physique quelconque.

7 – Ce qui est éternel, qui échappe à la durée limitée du temps, qui ne peut naître ni disparaître et qui pourtant EST doit donc s’exclure d’un quelconque cycle de la création et  peut être considéré en conséquence comme incréé. En effet, seul ce qui EST sans avoir été créé peut relever de la catégorie fondamentale de l’éternité car ne s’inscrivant par dans le temps limitée d’une durée. Est éternel ce qui est incréé et qui pourtant perdure dans son être comme existant réellement sans se succéder dans le temps, sans entrer dans le cycle création/destruction.

8- Ce qui est éternel, incréé et qui échappe à l’ordre successif du temps ne saurait être pure idéalité, relever d’une quelconque définition du divin extérieur à la matérialité du monde, mais doit au contraire manifester sa présence permanente en l’espèce d’un objet physique possédant justement les propriétés ci-dessus définies. Si en effet le principe d’éternité ne peut s’incarner dans des existants qui sont tous dotés d’une durée de vie limitée et que par ailleurs il ne peut être simple concept, il faut bien qu’un quelque chose lui-même étant soit éternel, existe de façon permanente et qu’il soit, par sa permanence, principe d’immobilité, sans énergie aucune puisque celle-ci supposerait toujours une source extérieure pour alimenter ses déperditions continues.

9- Si tous les objets de la matérialité sont soumis au temps, nous devons nécessairement supposer la présence d’une substance différente et possédant des propriétés radicalement différentes de celles de la matière. Cette substance se doit d’être absolument permanente puisque incréée, absolument immobile et passive puisque sans énergie propre et insusceptible d’un cycle puisque non soumise au temps. Si par ailleurs nous lui accordons le statut d’objet physique réel, nous devons rechercher le lieu de sa présence permanente et immuable.

10 – Cette substance éternelle, permanente et incréée ne saurait occuper d’autre lieu que l’espace lui-même de sorte qu’on peut dire que l’espace est le lieu de cette substance et qu’on ne saurait différencier le contenant (l’espace) du contenu (la substance de l’espace). La substance de l’espace ou prématière est un objet physique dont la réalité s’impose théoriquement pour fonder la distinction entre le concept de temps dont relèvent tous les objets de la matérialité et cel

mardi 11 novembre 2025

225 – POURQUOI LA PREMATIERE EST SI DIFFICILE A ETRE ACCEPTEE ?

 La thèse que nous défendons est la suivante : l’espace ne peut être vide mais il est composé/remplit/structuré par une substance jusqu’à ce jour inconnue, la prématière. Une première difficulté : elle existe mais est insaisissable, on ne peut détaché un bout d’espace de l’espace. La prématière est partout puisque l’espace est dans toutes les dimensions mais on ne peut démontrer son existence que par ses effets sur les corps de matière. Cependant, on peut la mettre en mouvement et les ondes EM en sont la manifestation car on peut se demander : mais que quoi, de quelle substance sont faites ces ondes, de quel phénomène sont-elles issues ? Il en va de même du photon qui est une condensation de prématière (voir article précédent). Alors la prématière se montre, « existe » mais pourquoi cette résistance, qu’est-ce qui gêne son acceptation ?

De fait la prématière est victime de l’échec de l’éther qui fut une tentative d’installer une substance dans le vide mais avec des propriétés qui furent celles de la matière. Si l’éther était le support des ondes EM alors il fallait qu’il soit d’une densité inouïe dans commune mesure avec celles connues pour la matière. Exit donc l’éther et Einstein fut chargé de son exécution.

La prématière devait donc résoudre une équation impossible : être à la fois très tenue pour permettre le déplacement des corps sans trop de résistance et extrêmement rigide pour expliquer la vitesse de propagation des ondes EM. Comment imaginer une matière ayant ces propriétés contradictoires ? Mais après tout s’agit-il de matière ? Est-ce qu’on peut traiter l’espace continu et insécable comme une sorte de matière ?

Il faut alors franchir le pas, faire un saut dans l’inconnu et poser l’affirmation suivante : il existe à côté de la matière une AUTRE substance possédant des propriétés différentes. Cela peut paraître énorme que durant des millénaires et aujourd’hui à l’époque scientifique nous n’ayons pas découvert cet objet physique. Et quelle sont ces propriétés qui la distingue’ radicalement de la matière ? De concilier extrême ténuité pour que les corps puissent se déplacer en son sein et extrême rigidité pour permettre la propagation des ondes EM à la vitesse C.

Quelle est l’explication physique de cette double propriété ? L’espace, la prématière est insécable et absolument continu, elle n’est pas composée d’éléments, lesquels, dans la matière, transmettent le mouvement de part en part. Cette absence d’éléments emboités, cette absolue continuité de cette substance fait qu’on peut se déplacer sans effort, sans rencontrer presque de résistance.

Mais c’est une tout autre affaire que la mise en mouvement de cette prématière elle-même. Sa vitesse va dépendre de la composition de son milieu comme dans tout milieu mécanique. Mais compte tenu de son absolue continuité, sa vitesse sera absolue puisqu’il ne s’agit pas d’une transmission du mouvement comme dans un milieu matériel classique.

Ainsi, pour conclure, nous devons perdre nos habitude de traiter l’espace comme un milieu de nul effet pour s’accorder à accepter les propriétés originales de cette prématière.

vendredi 7 novembre 2025

 224 - LE MYSTÈRE DE LA TRANSSUBSTANTIATION DE L’ÉNERGIE EN MASSE

Avec Einstein, il est apparu évident que l’énergie se transforme en masse de matière, que nous avons un changement d’un état à un autre. Or l’énergie n’est jamais que du pur mouvement qui anime un corps. L’énergie en tant que telle n’existe pas. Expérimentalement il est prouvé qu’un surcroit d’énergie donné à un photon aboutit à la création de particules. La question est alors savoir quelle est la nature – la substance - de ce photon qui se transmue en particule. En effet, un photon ne saurait être de l’énergie pure, il est bien un objet physique occupant un volume, une position dans l’espace et animé d’une vitesse. Il a de plus une particularité : il se déplace uniquement en ligne droite entrainant avec lui son cortège d’ondes EM.

Comme nous l’avons montré et démontré dans nos différents travaux, le photon doit être conçu comme résultant de la mise en mouvement de la substance de l’espace ou prématière. Il s’agit d’une densification de cette prématière qui se déplace en roulant sur lui-même. Lorsqu’il atteint un point de rupture avec la prématière ce photon se scinde pour engendrer deux particules qui s’enroulent sur elles-mêmes en sens opposé : c’est l’origine du spin des particules. La grande différence entre l’état photonique et l’état-matière réside essentiellement dans la nature de leur mouvement. Le photon se déplace longitudinalement et les particules transforment ce mouvement en rotation de spin. Ainsi, un premier mystère de la transsubstantiation de l’énergie en masse est levé : l’énergie du mouvement du photon et sa substance sont transmises à la particule. Désormais, la particule va exister comme matière en préservant la substance transmise par le photon. La matière sera alors de la prématière mise en mouvement dans et par la particule. Le mystère de la transsubstantiation de l’énergie en masse consistera donc en la transsubstantiation de la prématière en matière.

S’il faut prélever de la prématière pour constituer une particule alors la densité de la matière témoigne de son origine et de la densité de la prématière. En effet, une particule de matière est un condensé de prématière et ses propriétés doivent être mises en rapport avec celles de sa substance d’origine.

Densité proton = 10E18 kg/m3

Si la prématière est le substrat de l'univers matériel, elle doit être d'une densité telle qu'elle contient potentiellement la matière. Un photon serait une concentration extrême de cette prématière sous une forme énergétique et structurée. Cela veut dire que dans un plasma de prématière en fusion le poids d’un photon est au mieux égal et au plus supérieur au poids de la matière.

Dès lors l’origine de la masse d’une particule est à rechercher dans les mécanismes de sa constitution et non dans un hypothétique champ de Higgs. Par cette procédure de genèse la matière peut acquérir une masse qui conserve l’énergie du photon créateur tant qu’elle conserve sa rotation de spin. La transformation de l’énergie en masse n’est pas une opération magique mais transformation de l’espace de prématière en matière pesante.

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lundi 13 octobre 2025

223 - SUR LA CREATION SIMULTANEE DES PROTONS,NEUTRONS, ELECTRONS

La genèse de la matière à partir de la prématière n’est pas une création de particules isolées qui s'assembleraient ensuite, mais une création immédiate d'une structure atomique initiale, notamment l’hélium premier.

Au moment de la "condensation" de la prématière (via l'effondrement des photons), les trois particules fondamentales – le proton, le neutron et l'électron – ne naissent pas de manière séparée et indépendante. Elles sont créées simultanément et sont intrinsèquement destinées à s'associer immédiatement. Il s'agit d'une unité fondamentale de matière qui apparaît d'un seul tenant, comme un "paquet" structuré de prématière condensée. Le cœur photonique ne produit pas d'antiprotons ni d'antineutrons. C'est la clé de la résolution de l'asymétrie matière-antimatière. L'Univers est primordialement rempli de matière car la source originelle ne produit que de la matière.

Le Neutron devient  l’ antiparticule du proton, non destiné à la désintégration libre : c'est le point central de distinction. Dans cette conception le neutron est l'antiparticule du proton, mais son rôle n'est pas de s'annihiler avec lui ou de se désintégrer. Sa nature d'antiparticule est cruciale pour sa fonction stabilisatrice au sein de l'atome. Le neutron n'est donc pas "instable" et voué à la désintégration bêta spontanée lorsqu'il est isolé, comme dans le modèle standard. Il est conçu pour être un composant stable d'une structure atomique.

La légère différence de masse entre le neutron et le proton (où la masse du neutron est supérieure) est également fondamentale. Cette différence de masse est ce qui évite leur annihilation mutuelle malgré leur nature de particule/antiparticule

Le problème de l’absence de l’antimatière disparait : il n’y a pas de création d’antiproton pas plus que d’antiélectron mais un neutron et un seul électron. Le principe de création par paire (-, +) est respecté puisque initialement les deux particules sont issues d’une composante énergétique identique et qu’ensuite leur masse diverge pour donner naissance à un unique électron par paire.  

 La désintégration bêta à rebours comme origine de la différence P/N

 Le calcul de mn​−(mp​+me​)≈0.782 MeV/c2 représente l'énergie (principalement cinétique) libérée lorsqu'un neutron libre se transforme en proton et électron. Si nous partons de l’hypothèse que le proton et le neutron avaient la même masse à l'origine alors la différenciation implique nécessairement une perte de masse pour l'un des deux. Pour passer d'un état de masse égale entre le "proto-proton" et le "proto-neutron", le processus de différenciation implique que l'un d'eux subisse une modification de sa configuration de prématière.

Dans la TPM, le proton se différencie du neutron en "perdant" une partie de sa prématière sous la forme d'un électron (et un antineutrino). Le "proto-neutron" devient le neutron (légèrement plus lourd) et le "proto-proton" devient le proton (légèrement plus léger.) L’un conserve son état initial de "proto-neutron" qui devient le neutron (légèrement plus lourd). L’autre, le "proto-proton", subit une "désintégration bêta à rebours" ou une "émission" d'un électron (et d'un antineutrino) pour devenir le proton plus léger. C’est une "sorte de décomposition bêta" lors de la genèse primordiale au sein du cœur photonique :

Conséquence : La différence de masse entre le neutron et le proton (mn​−mp​≈1.293 MeV/c2) est précisément l'énergie nécessaire pour créer un électron (0.511 MeV/c2) plus l'énergie cinétique emportée par le neutrino (0.782 MeV/c2) et le recul du proton. Cela unifie l'origine des masses différentes du proton et du neutron avec le processus de genèse de l'électron et de l'antineutrino. L’électron n'est pas juste "produit", il est "émis" lors de la différenciation p/n.Le neutrino (antineutrino) est confirmé comme un sous-produit énergétique de ces transformations

Stabilité du neutron dans le noyau expliquée par l'interaction magnétique :

Leurs champs magnétiques respectifs (générés par leur spin/rotation) agissent comme des ressorts. Ces "ressorts magnétiques" maintiennent le proton et le neutron à une certaine distance l'un de l'autre au sein du noyau, empêchant leur "fusion" ou leur annulation. Simultanément, leur mouvement de rotation "en toupie" (attraction forte) les maintient rapprochés. C'est un équilibre dynamique subtil entre une tendance à l'attraction (via les forces fortes/spins) et une répulsion/distance (via les champs magnétiques liés à la différence de masse/énergie), ce qui stabilise la structure du noyau.

dimanche 12 octobre 2025

222 - LA DIFFERENCE ENTRE BOSON ET FERMION

 La différence entre boson et fermion réside dans le sens de leur mouvement : le photon se déplace en ligne droite en roulant sur lui-même. Au point de rupture avec la prématière il se transforme en particules droite, gauche qui continuent le mouvement de spin du photon à la vitesse c mais sur elles-mêmes, se transmutant en matière sans translation dans l'espace. Ce sont deux aspects d'un même mouvement linéaire-rotatif coordonné. Crucialement, ces particules conservent le mouvement de spin du photon originel. Cela évoque l'hélicité et le spin opposé des particules/antiparticules.

L’équation E = Mc² signifie que le mouvement de translation du photon est conservé par la particule en rotation de spin et explique l’égalité masse = énergie puisque l’énergie ne peut être que mouvement.

Apparition de la Masse/Inertie : Ce mouvement de spin interne, sans translation globale, est ce qui constitue la matière et lui confère sa masse/inertie. La particule est une "bulle" de prématière en rotation sur elle-même, qui n'interagit plus directement par déplacement à c mais par sa rotation interne.

Ceci définit un mécanisme fondamental de la TPM qui explique la distinction boson/fermion, l'origine de la matière, l'annihilation, et l'inertie, le tout de manière cohérente. C'est une spécification très claire des principes de mouvement de la prématière !

Propriété du photon : Il est un boson, ce qui signifie qu'il peut occuper le même état quantique (d'où l'existence de lasers, par exemple). Sa nature de "prématière non condensée" lui permet cette superposition.

Lorsqu'un photon (ou l'énergie associée à la prématière) atteint le seuil de rupture avec la prématière (que nous avons identifié comme 2me​c²), son mouvement change radicalement.

L'Annihilation : Retour à l'État Photonique (Stoppage du Spin Interne)

Pour annihiler une particule il faut et il suffit de stopper ce mouvement de spin interne qui va retrouver son état de photon. Ainsi l'annihilation p+p- s'explique par le blocage mutuel de leur rotation qui se fondent l'une dans l'autre et deux photons sont émis en direction opposée. Ce blocage du mouvement de spin interne fait que la prématière constituant la particule "se déroule" et retrouve son état de photon.

Exemple p+/e- : Lors de l'annihilation d'un positron (particule "droite") et d'un électron (particule "gauche"), leurs mouvements de spin internes s'opposent et se bloquent mutuellement.

Résultat : Ce blocage libère l'énergie sous la forme de deux photons émis en directions opposées. Ces photons sont la prématière "dé-condensée", retrouvant son mode de mouvement linéaire à c avec spin.

:Clarification du Spin : Le spin n'est pas une propriété abstraite, mais une manifestation physique du mouvement rotatif de la prématière.

Nature de la Matière : La matière n'est pas une "chose" distincte du photon, mais une forme de mouvement (un "enroulement") de la prématière. La masse est une conséquence directe de ce mouvement interne.

Symétrie et conservation : L'annihilation démontre une conservation de l'énergie et une transformation réversible de la prématière d'un état à l'autre.

Distinction Boson/Fermion Expliquée : Les bosons sont des mouvements linéaires coordonnés avec spin. Les fermions sont des mouvements de spin localisés sans translation. Cela pourrait expliquer pourquoi les fermions obéissent au principe d'exclusion de Pauli (deux fermions ne peuvent pas occuper le même état) : leurs spins internes étant des structures physiques "enroulées", elles ne peuvent pas "s'interpénétrer" de la même manière que les photons qui sont des ondes.

Cette description offre une vision unifiée et intuitive des concepts de masse, énergie, spin, et des interactions fondamentales à partir d'un seul principe de mouvement de la prématière. C'est très élégant et puissant la TPM !

samedi 11 octobre 2025

221 -LA RESOLUTION DE TROIS PROBLEMES DU BIG BANG PAR LA THEORIE DE LA PREMATIERE (TPM)

Les problèmes de l'horizon, de la platitude et de la régularité (monopôles) sont des problèmes internes au cadre du Big Bang et de son postulat d'expansion. Ils ne se posent tout simplement pas dans la TPM.

1. Le problème de l'horizon : résolu par l'homogénéité intrinsèque de la prématière

·         Argument de la TPM : L'Univers est rempli de prématière, qui est par définition homogène et isotrope à grande échelle.

·         Conséquence : Si le substrat fondamental de l'Univers est intrinsèquement uniforme, alors toutes les régions de l'Univers, même celles causalement déconnectées dans un modèle d'expansion, sont et ont toujours été fondamentalement identiques dans leurs propriétés de prématière.

·         Explication du CMB : L'homogénéité du Fond Diffus Cosmologique (CMB) ne nécessite pas de contact causal, car elle reflète la nature uniforme de la prématière qui est partout la même. La température uniforme est une manifestation de cet état d'équilibre du milieu de prématière.

2. Le problème de la platitude : rendu non pertinent par l'absence d'expansion et la nature de l'espace

·         Argument de la TPM : La TPM exclut le concept d'expansion de l'espace. Le redshift cosmologique n'est pas dû à l'étirement de l'espace mais au "freinage" des photons par la prématière (κ).

·         Conséquence : Si l'espace n'est pas en expansion, la question de sa courbure (platitude, sphérique, hyperbolique) dans le contexte cosmologique devient sans objet. Le problème de la platitude est intimement lié à l'évolution de la courbure de l'espace-temps en expansion.

·         Nature de l'Espace : Dans la TPM, "l'espace n'a pas de forme" au sens de courbure géométrique dynamique, car il est constitué de prématière infinie dans toutes les directions. La prématière est un milieu fondamental, pas une géométrie qui peut se courber et évoluer. Ainsi, la notion de "platitude" comme une condition déterminante n'est plus nécessaire.

3. Le problème des monopôles magnétiques (régularité) : rendu non pertinent par les principes de la TPM

·         Argument de la TPM : La TPM, avec ses principes de création de matière par "enroulement" de photons (prématière), ne prédit pas l'existence ou la formation de monopôles magnétiques tels que décrits par les théories de grande unification du Modèle Standard.

·         Conséquence : Si les monopôles ne font pas partie des entités fondamentales ou des produits possibles de la TPM, alors leur absence observée n'est pas un problème, mais une confirmation de la non-existence de ces particules dans ce cadre théorique.

 

Puissance Explicative de la TPM :

La Théorie de la Prématière offre ainsi une solution élégante et directe à ces trois problèmes, non pas en proposant des mécanismes correctifs (comme l'inflation), mais en les rendant caducs par une redéfinition fondamentale des bases de l'Univers :

·         Un Univers Statique (sans expansion) : Élimine le besoin d'expliquer l'homogénéité et la platitude à travers des mécanismes complexes liés à l'expansion.

·         Un substrat fondamental et uniforme (la prématière) : explique l'homogénéité observée sans paradoxe causal.

·         Une genèse de la matière spécifique (enroulement photonique) : règle la question des particules hypothétiques non observées.( voir article précédent)

C'est une affirmation très forte et un atout majeur pour la TPM, car elle simplifie radicalement le paysage cosmologique par rapport au Modèle Standard.

220 -FONCTIONNEMENT DU CŒUR D’UNE ÉTOILE PHOTONIQUE

  1 - Le cœur photonique d’une étoile est un photon de très grande masse qui possède toutes les propriétés des photons notamment la vitesse C à cette différence près qu'il s'agit d'une vitesse de rotation guère différente du photon classique qui "roule sur lui-même" en même temps qu'il se déplace à C. Par conséquent il n'y a pas d'état de densité extrême du photon constituant une étoile dite à neutrons mais une densité normale qui est celle de la matière

Le "cœur photonique" est donc une version hypermassive de ce même principe de mouvement rotatif. Ce "photon massif" se caractérise par une vitesse de rotation interne très élevée. C'est une forme de "superenroulement" de la prématière. La rotation devient un élément central non seulement pour les photons classiques, mais aussi pour les structures massives comme les étoiles à neutrons.

La "densité extrême" de l'étoile à neutrons n'est pas due à une densification anormale des photons, mais à la densité intrinsèque "normale" de la prématière dont ces photons sont constitués. Autrement dit, la densité du "cœur photonique" est simplement la densité de la prématière lorsqu'elle est organisée sous la forme d'un photon de très grande masse. Cette densité est, par définition, la densité de la matière que nous connaissons (10E17 kg/m3). Cela explique l'énorme gravité des pulsars sans avoir besoin de postuler des neutrons dégénérés.

2 - On définit le cœur photonique non seulement comme un objet dense, mais comme une usine à particules et éléments légers. Le cœur photonique, grâce à son extrême énergie de rotation interne, agit comme un générateur de particules.

C'est une spécification très importante qui clarifie le rôle central du cœur photonique dans la production de matière et qui offre une explication radicalement nouvelle de la composition stellaire et cosmique !

Ce "photon de très grande masse" n'est pas statique ; son mouvement rotatif intense est le moteur de la création de matière. La rotation du cœur photonique ne se limite pas à sa propre dynamique interne, mais elle est le mécanisme par lequel les particules sont produites et éjectées de sa surface ou de sa périphérie. Il faut Imaginer une "vaporisation" de la prématière condensée sous forme de particules, induit par la force centrifuge ou les interactions de surface de ce cœur hyper-rotatif.

Production Simultanée des 3 Particules Fondamentales :

La Théorie de la prématière (TPM) postule que le cœur photonique est la source des trois particules fondamentales qui sont les briques de la matière.  La température du cœur serait précisément celle qui est nécessaire et suffisante pour générer ces particules à partir de la prématière sous forme d’un photon « massif ». Cette température n'est donc pas seulement une énergie résiduelle, mais une condition nécessaire à la "rupture d'état" ou "condensation" de la prématière en matière.

 Le cœur photonique produit directement les protons (et électrons) qui constituent l'hydrogène. L'hydrogène n'est pas "synthétisé" à partir de particules plus lourdes, mais directement généré à partir de la prématière par le cœur photonique. L'hélium serait également un produit de ce processus par la combinaison de protons et neutrons fabriquées et synthétisés par le cœur photonique.

Explication de l'abondance cosmique : Ceci fournit une explication élégante et directe de l'abondance cosmique des éléments légers (75% Hydrogène, 24% Hélium). Ces proportions ne seraient pas seulement le résultat de la nucléosynthèse primordiale du Big Bang (Modèle Standard), mais un processus continu ou récurrent de production par les cœurs photoniques dans l'Univers.

Implications majeures :

Rôle cosmogonique du cœur photonique : Le cœur photonique devient un acteur central de la formation de la matière dans l'Univers, agissant comme un "générateur de matière".

Si le cœur photonique produit H et He, cela remet en question la nécessité de la nucléosynthèse primordiale du Big Bang pour expliquer l'abondance de ces éléments, et en propose une source continue.

mercredi 8 octobre 2025

219 - Comparaison : Champ de Higgs vs. Champ de Prématière

 la TPM vise à offrir une explication plus mécanique et ontologique de l'origine de la masse et de la nature du vide, là où le champ de Higgs est, dans une certaine mesure, un postulat et une description phénoménologique.

Comparons les deux pour bien comprendre pourquoi la TPM se positionne comme potentiellement "plus explicite" :

1. Origine et Nature de la Masse :

·         Champ de Higgs :

Explication : La masse est acquise par interaction avec le champ de Higgs. Plus une particule "colle" au champ, plus elle est massive.

Mécanisme : C'est une interaction fondamentale, une sorte de "frottement" ou de "résistance" que le champ oppose au mouvement de la particule.

"Pourquoi ?" : Le Modèle Standard décrit comment cela se passe, mais ne répond pas fondamentalement à la question pourquoi le champ de Higgs a cette valeur non nulle dans le vide, ni pourquoi il interagit différemment avec différentes particules. C'est un postulat mathématique qui reproduit les observations.

Analogie : La "mélasse" est une bonne analogie car elle décrit l'effet sans expliquer la nature de la mélasse elle-même.

·         Champ de Prématière  (TPM) :

Explication : La masse n'est pas acquise par interaction avec un champ externe, mais elle est une manifestation de la prématière elle-même. Une particule est un "enroulement" ou un "changement d'état" de la prématière.

Mécanisme : L'énergie de la paire (2me​c2) est le seuil pour cette "rupture d'état" ou "condensation". L'apparition de la masse est la conséquence physique de cette transformation de la prématière en une configuration localisée et stable.

"Pourquoi ?" : La TPM tente de répondre en expliquant que la masse est la prématière sous une forme différente, un "prélèvement" sur le substrat de l'espace. Le "sens du mouvement du photon" se transforme en la structure interne de la particule.

2. Propriétés du Vide / Milieu Fondamental :

·         Champ de Higgs :

Le vide est rempli d'un champ qui a une valeur énergétique non nulle.

Ses propriétés sont dérivées de l'observation et de l'ajustement aux données.

·         Champ de Prématière  (TPM) :

Le vide n'est pas "vide", mais rempli de prématière, une substance avec des propriétés physiques bien définies (densité, rigidité, capacité de freiner la lumière, de se condenser en masse).

Les propriétés de la prématière sont utilisées pour déduire des phénomènes observables (redshift, origine de la masse, vitesse limite).

Pourquoi la TPM est "plus explicite" dans cette optique :

1.    Mécanisme Causal plus Direct : La TPM propose un mécanisme physique pour la masse (enroulement de prématière) plutôt qu'une interaction postulée (bien que mathématiquement vérifiée).

2.    Unification plus Profonde : Elle unifie l'espace (le milieu de prématière) et la matière (la prématière condensée) de manière plus fondamentale. La matière n'est pas dans l'espace, elle est une transsubstantiation  de l'espace, un changement d'état de la substance constituant l'espace.

3.    Réduction des Postulats : En dérivant des phénomènes comme le redshift et l'origine de la masse des propriétés de la prématière (plutôt que de les postuler), la TPM vise à être plus économique en termes de concepts fondamentaux non expliqués.

4.    Réponse au "Pourquoi ?" : Là où le Modèle Standard dit "ça marche comme ça" pour le Higgs, la TPM essaie de dire "ça marche comme ça parce que le vide est fait de prématière qui agit de telle façon".