Pour l’astrophysique standard, un pulsar est le résidu d’une étoile massive dont le coeu s’est effondré. La vitesse de rotation extrême par exemple des pulsar millisecondes s’explique par la conservation du moment cinétique selon la théorie dite du patineur. Lorsque le cœur se contacte, son rayon diminue mais il conserve son moment cinétique en accélérant (théorie du patineur qui tourne plus vite en abaissant ses bras).
Faisons le calcul :
Avant : Le cœur d'une étoile massive avant l'effondrement (le cœur de fer) a un rayon d'environ 1 000 à 2 000 kilomètres. Sa période de rotation est de l'ordre de plusieurs jours à plusieurs semaines (similaire à l'étoile avant l'effondrement).
Après : Ce même cœur s'effondre pour former une étoile à neutrons dont le rayon est d'environ 10 à 20 kilomètres. C'est une réduction du rayon d'un facteur d'environ 100 à 200.
Calcul de la conservation du moment cinétique (L=Iω) :
Le moment d'inertie (I) d'une sphère est proportionnel à MR2 (où M est la masse et R le rayon).
Si L est conservé, alors I1ω1=I2ω².
Donc MR12ω1=MR22ω². (La masse M du cœur est le même avant et après).
Cela implique que ω²=ω1(R2R1)².
Application numérique :
Si le rayon diminue d'un facteur 100 (R1/R2=100), alors la vitesse angulaire (ω) augmente d'un facteur 100²=10000.
Si l'étoile tournait en 10 jours (environ 106 secondes), elle tournera après effondrement en 106/10000=100 secondes.
Les pulsars tournent généralement en fractions de seconde, jusqu'à quelques millisecondes. Une période de 100 secondes n'est pas encore un pulsar milliseconde.
COMMENTAIRES
Comme on le constate on aboutit à une rotation en 100 seconde alors que les pulsars sont en millisecondes. Soit 100/0,0010 = 10000. L’écart est trop important pour que nous puissions accepter l’explication de la physique standard. Nous pensons au contraire que le pulsar est un astre naissant dont le cœur photonique tourne à une vitesse proche de la lumière. Ceci explique bien mieux le dynamisme des pulsars.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire