L'ARTICLE
Les éléments précieux peuvent provenir des étoiles à neutrons
qui ont avalé un minuscule trou noir et ont implosé. Si cela est
vrai, cela change radicalement notre compréhension non seulement de
la rareté des éléments comme l'or, mais aussi de la nature de la
matière noire.Les éléments en question comprennent tous les atomes
plus lourds que le bismuth, ainsi que certains isotopes riches en
neutrons plus lourds que le fer. Ils sont forgés dans ce qu'on
appelle le processus r (ce qui signifie «rapide»), ce qui nécessite
un nombre important de neutrons ainsi que des densités dix milliard
fois supérieures à celles trouvées dans le noyau du Soleil pour
permettre la capture rapide de ces neutrons par les noyaux atomiques
. Par conséquent, le processus r ne peut avoir lieu que dans les
environnements les plus extrêmes.
En 1957, Burbidge-Burbidge-Fowler-Hoyle (connu
sous le nom de B2FH) a proposé que les supernovae à effondrement du
noyau soient l'origine des éléments du processus de r, mais
ces dernières années, cela a été mis en doute.
Les fusions binaires par étoile à neutrons ont émergé en tant que
point de départ, mais il y a un problème: avec un taux de fusion
estimé d'un pour 100 000 ans, les
simulations informatiques ont du mal à recréer suffisamment
d'éléments de r-process.
Si George Fuller de l'Université de Californie,
San Diego et ses collègues Alex Kusenko et Volodymyr Takhistov de
l'Université de Californie, Los Angeles ont raison, il
est temps d'avoir une nouvelle explication.
Ils proposent que de minuscules trous noirs primordiaux puissent être
logés dans le noyau d'une étoile neutronique, où le trou noir
commence à consommer de la matière et à se développer. À mesure
que l'intérieur de l'étoile neutronique tourne autour du trou noir
qui l'emporte, l'étoile à neutrons commence à tourner rapidement
et éjecte jusqu'à un dixième d'une masse solaire de matière riche
en neutrons dans l'espace. Ce matériau dense décomprime, ce qui
permet à la dégradation béta de transformer certains neutrons en
protons, suivie par la formation rapide de noyaux atomiques
massifs.Trous noirs hypothétiques.
L'hypothèse, présentée dans Physical Review
Letters, repose sur l'exigence selon
laquelle "quelques pour cent ou plus de la matière noire sont
constitués de trous noirs", dit
Fuller. Conçu par Stephen Hawking et théorisé pour s'être formé
dans les moments immédiats après le Big Bang, les chercheurs
doivent encore découvrir un trou noir primordial, qui aurait une
masse semblable à celle d'un astéroïde. Si elles existent, elles
suivraient la répartition de la matière noire, avec beaucoup
d'entre elles dans le centre galactique. Tout comme la matière
noire, ils interagissent à peine avec les étoiles ordinaires et les
planètes.
"Si nous voyons des fusions binaires à
neutrons avec LIGO, nous allons obtenir un aperçu sur la question
de savoir si le taux de fusion est assez élevé".Pendant ce
temps, nous avons peut-être déjà trouvé des preuves pour les
interactions neutron star-primordial black hole sans s'en rendre
compte. Des éclats de radio rapides mystérieux (FRB) pourraient
provenir des implosions d'étoiles neutroniques.
Des preuves plus directes pour les implosions
d'étoiles à neutrons pourraient venir sous la forme de kilonovae -
éclats de lumière avec un dixième à un centième de la luminosité
d'une supernova normale et qui sont actuellement considérés comme
le "pistolet fumeur » pour une fusion binaire dans
l'étoile neutronique. Cependant, si nous détectons un kilonova dans
les 650 millions d'années-lumière sans ondes gravitationnelles qui
l'accompagnent, "cela serait suspect et ressemblerait un peu à
la destruction d'une étoile à neutrons, soit selon
notre scénario de trous noirs, soit par
une autre sorte de Matière sombre et déstabilisée.
Plus tôt cette année, Tim Linden, de l'Ohio State University et
Joseph Bramante, du Perimeter Institute, suggèrent
que des particules de faible masse de
matière noire pourraient également
s'accumuler dans des étoiles à neutrons, ce qui les entraînerait à
imploser.
COMMENTAIRES
La théorie classique de la formation des étoiles par effondrement
gravitationnel d'un nuage interstellaire est incapable de rendre
compte de la formation des éléments les plus lourds. Les
températures atteintes ne sont pas suffisantes et il a fallu
inventer un processus « r » (dit B2FH) pour atteindre ces
températures de fusion. D'où le recours à des supernovas
explosives qui « essaiment » ces éléments lourds dans
les nuages interstellaires. Or l'article nous apprend que : »les
simulations informatiques ont du mal à recréer suffisamment
d'éléments de r-process. ».
Jamais à court d'imagination les chercheurs doivent recourir à de
mystérieux trous noirs au centre des étoiles mâtinés de matière
noire dont on n'a jamais vu la couleur. Le scénario s'enfonce dans
une complexité extrême où des « particules » de
matière noire entraîneraient l'explosion des étoiles à neutrons
etc etc.
La théorie de l'effondrement gravitationnelle
prend eau de toute part et nous avons multiplier les exemples et
observations montrant son incapacité à rendre compte de la réalité.
Cette complexité et « irréalité explicative »
s'expliquent par
l'absence d'un autre modèle d'interprétation. Nous avons avancé
l'hypothèse que les éléments les plus lourds se forment dés la
naissance de l'étoile à partir d'un cœur photonique issu d'une
onde de choc interne à la prématière, un mini big bang.Les
température sont alors extrêmes et permettent cette nucléosynthèse
originelle. Il est donc nul besoin de recourir à des prétendues
explosions d'étoiles, celles-ci - des supernovas - sont en phase de
croissance à haute température et sont donc très lumineuses et
émettent en abondance des rayonnements ( voir article précédent).
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