Compte rendu d’observation
Les étoiles de formation
relativement récente (population I) ont une composition voisine, en masse, de
70 p. 100 d’hydrogène, 28 p. 100 d’hélium et 2 p. 100 d’éléments lourds que
l’on regroupe, par abus de langage, sous le nom de métaux. En revanche, les étoiles les plus vieilles (population II)
sont beaucoup plus pauvres en métaux. Leur composition représentative est de 90
p. 100 d’hydrogène, 10 p. 100 d’hélium et 1 p. 1 000 de métaux.
Commentaires :
Selon cette
nucléosynthèse classique les étoiles jeunes (pop I) ont proportionnellement
moins d’hydrogène (70%) que celles plus vieilles (90 %pop II). Or la
théorie de cette nucléosynthèse prévoit une constante transformation de cet
hydrogène en hélium, ce qui implique que nous devrions avoir
PLUS d’hydrogène dans les populations jeunes et bien moins dans les plus
âgées. De même, puisque la formation en métaux est plus tardive, nous devrions
rencontrer plus de métaux dans les populations vieilles que jeunes, or nous
constatons également le contraire.
Corrélativement il est étonnant que nous
rencontrions PLUS d’hélium (28%) dans les populations jeunes que dans les
vieilles (10%). Selon la procédure classique, la production d’hélium résulte
d’une fusion progressive de l’hydrogène, nous devrions avoir PLUS d’hélium dans
les populations vieilles que jeunes.
Cette anomalie est
parfaitement redressée si on s’en tient aux postulats de la nouvelle théorie :
les éléments lourds et surtout l’hélium sont produits dès la naissance de
l’étoile quand la température est encore extrême. A mesure que la masse
augmente, le cœur de l’étoile ralentit sa production sous l’effet de la
gravitation et tend à baisser de température qui n’est dès lors plus
suffisante pour fusionner l’hélium et les éléments lourds. Il s’ensuit que la
dernière phase de production est celle de l’hydrogène et une diminution
progressive de la fusion de l’hélium. Les étoiles vieilles comportent
naturellement plus d’hydrogène et moins d’hélium. De même, puisque les éléments
lourds sont fabriqués initialement, ceux-ci sont en surface plus abondants et
diminuent à mesure que l’étoile vieillit et se refroidit. Ceci est à mettre en
relation avec le phénomène suivant observé: les étoiles très jeunes et très
chaudes n’ont pratiquement pas d’hydrogène en surface mais essentiellement de
l’hélium!
Pour interpréter correctement les observations nous devons changer de cadre théorique quant à l'astrogenèse.
Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles
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