Nous avons défendu la thèse que la force de gravitation n'a pu jouer dès l'origine entre deux astres. Il faut en effet qu'un astre soit animé d'une vitesse de fuite centrifuge qu'il conserve pour pouvoir résister à l'attraction centripète et qu'il puisse en égalisant les deux forces entamer sa rotation gravitationnelle. Cette force dite "centrifuge" est acquise à l'origine par l'éloignement des astres qui sont nés dans le même temps et sur le même plan.
Rapport
d’observations : éloignement des étoiles naissantes
Dans les amas ouverts comportant quelques centaines
d’étoiles toutes jeunes et situés sur le même plan galactique on remarque des
étoiles chaudes (pop I) et souvent variables (T Tauri), dynamiquement
instables, qui s’éloignent à 12 Km/s de leur centre commun. Les étoiles
jeunes des systèmes d’association sont en train de se disperser comme le montre
la mesure de leurs vitesses radiales, ce qui n’est pas le cas pour les amas
globulaires, comportant de vieilles étoiles, dont le mouvement est gouverné
cette fois par les principes de la gravitation.
Dans la constellation d’Orion, trois étoiles jeunes
de type O, B, s’éloignent d’un point unique. Deux de ces étoiles AE Aurigae et
µ Colombae ont pris des directions de fuite diamétralement opposées.
Commentaires :
La théorie de la genèse par effondrement est toute
entière gouvernée par la loi de la gravitation. Ici, elle ne semble absolument
pas jouer puisqu’au contraire les étoiles jeunes s’éloignent alors même
qu’elles n’ont pas fini leur phase de contraction. La théorie standard est donc
incapable d’expliquer ce phénomène parfaitement intégré dans la nouvelle
théorie. Dès l’origine en effet, les étoiles produisent et éjectent en
abondance de la matière et c’est ce phénomène répulsif qui est à l’origine de
leur éloignement réciproque (avec leur rotation propre).
La tendance générale dans un système d’étoiles est
le développement de la force d’attraction et le rapprochement des astres à
mesure que les corps se refroidissent. On devrait donc observer un rapport
entre la distance et la catégorie spectrale : plus un système est jeune, plus
la distance moyenne serait grande et inversement. Par exemple 51 Peg est une
étoile plus vieille que le soleil et de température de 1300°. Elle est couplée
à un astre très proche d’une période orbitale de 4 jours et de masse égale à
une demi-masse jovienne. De même, de nombreuses exoplanètes, naines brunes de
masse inférieure pour la plupart à 10 masses joviennes ont été observées à des
distances anormalement proche de leur étoile centrale.
Ainsi, dans une phase initiale de croissance, les
astres jeunes tendent à s’éloigner pour acquérir ainsi l’énergie cinétique
nécessaire pour ensuite résister à l’attraction gravitationnelle qui va les
rapprocher. Il s’agit d’un mécanisme simple d’acquisition par chaque astre d’un
mouvement propulsif autonome en parfaite adéquation avec les observations.
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