Dans
l’univers on ne saurait concevoir une vitesse infinie. Il faut donc qu’existe
une vitesse limite qui soit exprimé par un objet. Einstein
attribue cette vitesse limite à l’objet lumière. Aucun corps ne peut dépasser
celle-ci. Or, a priori, on ne voit pas quelle pourrait être la nature d’un
empêchement interdisant de dépasser cette vitesse. La solution trouvée par
Einstein est celle de l’augmentation de la masse relativiste mr qui croit selon
un coefficient ∆qr de Lorentz exprimé
par l’équation : mr = m+(1-v²/c²). Cela signifie que plus la particule
accélère et plus sa masse relativiste augmente alors même que sa masse matière
ou masse inerte mi reste invariable. Cette augmentation de masse a pour effet
de freiner progressivement la particule telle qu’aux approches de C sa masse
deviendrait infinie et l’empêcherait d’aller plus vite que C.
Ce qui est
assez paradoxale à première vue dans cette célèbre démonstration, c’est qu’une
accélération a pour effet d’engendrer un freinage, une partie de l’énergie
cinétique va augmenter la masse qui semble grossir et se freiner d’elle-même.
Tout se passe comme si l’énergie de ce freinage, la quantité ∆qr, se
transformait en masse matière alors même que la masse inerte mi demeurait
invariable. Cette incongruité est rendue possible par la non moins célèbre
équivalence masse= énergie qui autorise de traiter une énergie comme une masse
en faisant jouer cette équivalence alors que la transformation de l’énergie en
masse suppose des conditions très précises pour la création de matière. Cette
manipulation est également rendue imperceptible par le jeu tout aussi célèbre
de la position relative des observateurs. Si deux observateurs sont
identiquement accélérés, aucun d’eux ne peut constater une augmentation de la
masse de l’autre. La mesure d’une masse est en effet relative au mouvement
d’une autre masse, il n’y a pas d’observateur privilégié parfaitement inerte.
Ainsi pour Einstein, ce coefficient relativiste ∆qr n’est pas absolu, mais se
trouve lui-même pouvoir varier en fonction de la vitesse du corps à partir
duquel s’effectue la mesure. Or, il est évident que nos deux corps ne pourront
dépasser C tout en étant inerte l’un relativement à l’autre. Comme on le
constate, la position des observateurs est un écran de fumée nous interdisant
de comprendre la cause réel de ce freinage et la vitesse limite.
Ainsi,
depuis plus de 100 ans vivons-nous avec la justification d’Einstein de la CAUSE
d’une vitesse limite : l’augmentation relative mais FICTIVE de la masse.
Fictive en ce sens que ce n’est pas la masse matière qui enfle pour se freiner
elle-même mais c’est de l’énergie abstraite qu’on accole à cette masse, c’est
du pur mouvement, qui est censée tout à la fois accélérer ce corps et le
freiner selon un certain coefficient.
La
confusion vient du calcul du poids d’une masse qui se fait toujours à partir de
l’application d’une force. Si cette force et son énergie augmente, la masse
devient plus lourde mais ce « poids « supplémentaire ne résulte
nullement d’une élévation de la quantité de matière. Par ce procédé, l’énergie
semble se transformer en masse et son poids augmenter alors qu’on ne fait
qu’élever la quantité de mouvement de ce corps. Ainsi la relativité joue-t-elle
habilement sur cette confusion entretenue.
Dès lors,
si on ne peut accepter qu’une masse qui tout à la fois accélère et se freine
elle-même, si le porteur d’une action ne peut être celui qui résiste à son
mouvement, il nous faut trouver une autre cause et celle-ci doit être EXTERNE.
En effet, toute résistance au mouvement implique que « quelque
chose » s’oppose et celui-ci ne peut être qu’étranger, différent, et ne
pas être un composé individualisé dans ce corps.
S’agissant du mouvement d’une
particule dans l’espace, celui-ci représente l’extériorité à ce corps et dès
lors peut s’opposer à son mouvement. Nous avons sur ce blog défini les
propriétés tout à fait originales de la prématière composant l’espace dont la
résistance, faible aux petites vitesses ne cesse d’augmenter pour interdire à
une particule d’atteindre C. Ce n’est pas l’augmentation relative de la masse
qui est la CAUSE de la vitesse limite mais la résistance externe de la
prématière
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