mardi 10 septembre 2019

39 - EINSTEIN ET L’EQUIVALENCE MASSE-ENERGIE




Dans l’univers on ne saurait concevoir une vitesse infinie. Il faut donc qu’existe une vitesse limite qui soit exprimé par un objet. Einstein attribue cette vitesse limite à l’objet lumière. Aucun corps ne peut dépasser celle-ci. Or, a priori, on ne voit pas quelle pourrait être la nature d’un empêchement interdisant de dépasser cette vitesse. La solution trouvée par Einstein est celle de l’augmentation de la masse relativiste mr qui croit selon un coefficient  ∆qr de Lorentz exprimé par l’équation : mr = m+(1-v²/c²). Cela signifie que plus la particule accélère et plus sa masse relativiste augmente alors même que sa masse matière ou masse inerte mi reste invariable. Cette augmentation de masse a pour effet de freiner progressivement la particule telle qu’aux approches de C sa masse deviendrait infinie et l’empêcherait d’aller plus vite que C.
Ce qui est assez paradoxale à première vue dans cette célèbre démonstration, c’est qu’une accélération a pour effet d’engendrer un freinage, une partie de l’énergie cinétique va augmenter la masse qui semble grossir et se freiner d’elle-même. Tout se passe comme si l’énergie de ce freinage, la quantité ∆qr, se transformait en masse matière alors même que la masse inerte mi demeurait invariable. Cette incongruité est rendue possible par la non moins célèbre équivalence masse= énergie qui autorise de traiter une énergie comme une masse en faisant jouer cette équivalence alors que la transformation de l’énergie en masse suppose des conditions très précises pour la création de matière. Cette manipulation est également rendue imperceptible par le jeu tout aussi célèbre de la position relative des observateurs. Si deux observateurs sont identiquement accélérés, aucun d’eux ne peut constater une augmentation de la masse de l’autre. La mesure d’une masse est en effet relative au mouvement d’une autre masse, il n’y a pas d’observateur privilégié parfaitement inerte. Ainsi pour Einstein, ce coefficient relativiste ∆qr n’est pas absolu, mais se trouve lui-même pouvoir varier en fonction de la vitesse du corps à partir duquel s’effectue la mesure. Or, il est évident que nos deux corps ne pourront dépasser C tout en étant inerte l’un relativement à l’autre. Comme on le constate, la position des observateurs est un écran de fumée nous interdisant de comprendre la cause réel de ce freinage et la vitesse limite.
Ainsi, depuis plus de 100 ans vivons-nous avec la justification d’Einstein de la CAUSE d’une vitesse limite : l’augmentation relative mais FICTIVE de la masse. Fictive en ce sens que ce n’est pas la masse matière qui enfle pour se freiner elle-même mais c’est de l’énergie abstraite qu’on accole à cette masse, c’est du pur mouvement, qui est censée tout à la fois accélérer ce corps et le freiner selon un certain coefficient.
La confusion vient du calcul du poids d’une masse qui se fait toujours à partir de l’application d’une force. Si cette force et son énergie augmente, la masse devient plus lourde mais ce « poids « supplémentaire ne résulte nullement d’une élévation de la quantité de matière. Par ce procédé, l’énergie semble se transformer en masse et son poids augmenter alors qu’on ne fait qu’élever la quantité de mouvement de ce corps. Ainsi la relativité joue-t-elle habilement sur cette confusion entretenue.
Dès lors, si on ne peut accepter qu’une masse qui tout à la fois accélère et se freine elle-même, si le porteur d’une action ne peut être celui qui résiste à son mouvement, il nous faut trouver une autre cause et celle-ci doit être EXTERNE. En effet, toute résistance au mouvement implique que « quelque chose » s’oppose et celui-ci ne peut être qu’étranger, différent, et ne pas être un composé individualisé dans ce corps.
S’agissant du mouvement d’une particule dans l’espace, celui-ci représente l’extériorité à ce corps et dès lors peut s’opposer à son mouvement. Nous avons sur ce blog défini les propriétés tout à fait originales de la prématière composant l’espace dont la résistance, faible aux petites vitesses ne cesse d’augmenter pour interdire à une particule d’atteindre C. Ce n’est pas l’augmentation relative de la masse qui est la CAUSE de la vitesse limite mais la résistance externe de la prématière

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