L’ARTICLE
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Pour
la naissance des premiers amas de galaxies, deux déroulements différents sont
généralement avancés pour décrire leur formation :
-
Du plus grand au plus petit :
la
première, hypothèse dite "top down", soit "du plus grand
au plus petit", considère que les particules de matière ont d'abord formé
des nuages géants, les superamas, qui se seraient ensuite effondrés sur
eux-mêmes, sous l'action de la gravité, pour donner naissance à des galaxies.
Avantage : cette théorie permet d'expliquer la
présence des superamas, ces regroupements de milliers de galaxies. Inconvénient
: les temps de fragmentation des superamas sont trop longs pour être
compatibles avec la présence de galaxies très anciennes, telles que peut les
observer le télescope spatial Hubble dans ses images du ciel profond. Selon
ce scénario, en effet, les galaxies n'auraient pu en effet se former, au plus
tôt, que 3 milliards d'années après le Big Bang.
-
Du plus petit au plus grand : Inversement, la seconde hypothèse, dite
"bottom up" envisage une formation des galaxies "du plus petit
au plus grand". D'après cette théorie, de petites concentrations de
matière forment des irrégularités dans l'Univers, puis donnent naissance à des
nuages de matière et à des ensembles d'étoiles formant des proto galaxies. Sous
l'effet de la gravité, ces ensembles s'attirent et fusionnent entre eux pour
donner naissance aux grandes galaxies. Puis celles-ci se regroupent en amas,
eux-mêmes créant les superamas…
Avantage
: avec ce scénario qui semble le plus "naturel", les galaxies se
seraient formées lorsque l'univers avait 1,5 milliards d'années. C'est plus
proche des observations réalisées. Inconvénients : c'est plus proche, certes,
mais pas complètement concordant. Les rayonnements observés montrent des
galaxies plus anciennes encore. D'autre part, ce scénario n'explique pas
comment se forment les superamas.
Bref,
actuellement, on tente de coupler ces deux scénarios, afin d'expliquer à la
fois l'ancienneté des galaxies et la présence des superamas. Mais nos modèles
de formation galactique sont loin d'être complets. Seule certitude : le
processus se poursuit. Les galaxies continuent à s'attirer, voire à se
"cannibaliser" les unes les autres, ce qui provoque la formation de
bouffées d'étoiles nouvelles.
COMMENTAIRES
Pour
résumer les deux thèses, la première imagine la formation première d’amas qui
se disloquent en galaxies, l’autre plus « naturelle » suppose la
formation d’étoiles qui se regroupent en galaxies puis en amas de galaxies. La
première hypothèse ne tient absolument pas debout puisque nous avons sous les
yeux des amas de galaxies en train de se former.
La
seconde hypothèse régie par la loi de la gravitation est la seule plausible
mais présente l’inconvénient de dater la formation des galaxies vers les 1.5
milliards d’années après le big bang. Quand on sait que des étoiles du type
solaire ont déjà 5 milliards d’années dans ces galaxies, on peut supposer que
le temps du regroupement doit être nettement plus long. Ceci explique que cette
thèse ne reçoive pas l’agreement de la
communauté scientifique puisque ce temps de formation de la galaxie et a
fortiori des amas ne peut s’insérer dans le carcan des 13.7 milliards d’années
de la durée supposées de cet univers historique.
Ainsi,
aucun des deux modèles ne fonctionne et il ne viendrait pas à l’idée de
théoriciens de remettre en cause l’origine du problème à savoir la durée
supposée de cet univers historique. Mais cela supposerait de remettre en cause
la théorie standard basée sur le big bang, celle de l’expansion de l’univers,
de l’origine du rayonnement fossile, du mode de formation des astres etc. etc. Nous
assisterions à une véritable catastrophe théorique, une fin d’un certain monde et
de sa représentation. Pour éviter ce cataclysme, pour sauvegarder le
modèle, le plus simple est de maintenir en l’état la problématique, d’affirmer
que cette question n’a pas pour l’heure trouver sa solution mais qu’on ne
désespère pas d’y parvenir dans le cadre actuel.
Nous
avons sur ce blog et sur nos sites développé un modèle non historique d’un
univers éternel et incréé qui intègre la possibilité qu’un amas de galaxies
puisse se former selon 100 voire 200 milliards d’AL, nous ne sommes aucunement
contraints: l’univers éternel dispose de tout son temps, à l’inverse des
humains pour lequel il est compté !
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