vendredi 9 juin 2017

1 -LA PREMATIERE CETTE INCONNUE

Nous commençons  la nouvelle publication d'articles déjà parus en sélectionnant ceux qui nous paraissent les plus pertinents


Si nous connaissons parfaitement la matière, la prématière  quant à elle mériterait qu’on s’attarde davantage sur sa nature propre. Nous voudrions revenir sur ses curieuses propriétés qui se trouvent aux fondements de la nouvelle physique voire métaphysique que nous essayons ici de promouvoir. Elle fait l’objet d’une « incroyance » certaine alors même qu’il est plus aisé en physique de donner un semblant de réalité à un objet plus qu’hypothétique qu’est la matière noire.

Il est assez étrange de devoir insister auprès de mes contemporains pour les déciller de leur aveuglement devant l’évidente « réalité » de cette prématière qui se trouve « exister » en bien plus grande abondance, si l’on peut dire, que la simple matière que nos sens perçoivent. Et l’on pourrait crier à la honte et au scandale, à l’incroyable incurie de nos plus grands savants de n’avoir pas découvert cette autre que la matière si tellement présente en tous lieux de l’espace puisque constituant la substance même de l’espace. Et que, ayant le nez même au contact quotidien de cette substance, ils ne se soient pas aperçus de son existence pour préférer divaguer au moyen de théories plus abstraites et farfelues les unes que les autres.

C’est que cette substance de l’espace ne se donne pas à l’évidence de nos sens et que nous ne pouvons prouver sa « réalité » que par ses effets. Ceux-ci sont principalement de deux sortes : elle constitue la substance même des ondes électromagnétiques et agit comme une résistance au mouvement en son sein. Cette dernière propriété explique qu’on ne puisse dépasser la vitesse de la lumière et qu’une particule lorsqu’elle s’approche de cette vitesse soit freinée et émette un rayonnement. De même, la prématière étant absolument continue, une onde peut se propager à une vitesse qui n’a plus rien à voir avec ce que nous connaissons de la transmission d’un mouvement dans les corps matériels ou gazeux. Nous pourrions continuer à décrire ses multiples propriétés  comme celle d’être à la fois impalpable et rigide ce qui la distingue radicalement de la matière, mais le problème n’est pas là. Il est dans cette absolue incrédulité quant à son existence comme substance différente de la matière, l’impossibilité de faire entendre raison sur l’avancée décisive pour la science que constituerait sa « découverte ».

Il nous paraît évident que la reconnaissance du rôle que joue cette prématière permettrait une toute nouvelle compréhension de nombre de phénomènes tout en assurant les bases d’une future unification des physiques et cosmophysique. Dès lors toutes les tentatives dans cette direction qui n’intègrent pas cette substance absolument essentielle d’où toute la matérialité tire son origine, ne peuvent qu’aboutir à des échecs. Hélas, pour l’heure, ce qui nous est le plus proche – puisque nous baignons dedans – demeure encore le plus lointain

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