Nous commençons la nouvelle publication d'articles déjà parus en sélectionnant ceux qui nous paraissent les plus pertinents
Si nous connaissons parfaitement la matière, la prématière quant à elle mériterait qu’on s’attarde davantage sur sa nature propre. Nous voudrions revenir sur ses curieuses propriétés qui se trouvent aux fondements de la nouvelle physique voire métaphysique que nous essayons ici de promouvoir. Elle fait l’objet d’une « incroyance » certaine alors même qu’il est plus aisé en physique de donner un semblant de réalité à un objet plus qu’hypothétique qu’est la matière noire.
Il
est assez étrange de devoir insister auprès de mes contemporains
pour les déciller de leur aveuglement devant l’évidente
« réalité » de cette prématière qui se trouve
« exister » en bien plus grande abondance, si l’on peut
dire, que la simple matière que nos sens perçoivent. Et l’on
pourrait crier à la honte et au scandale, à l’incroyable incurie
de nos plus grands savants de n’avoir pas découvert cette autre
que la matière si tellement présente en tous lieux de l’espace
puisque constituant la substance même de l’espace. Et que, ayant
le nez même au contact quotidien de cette substance, ils ne se
soient pas aperçus de son existence pour préférer divaguer au
moyen de théories plus abstraites et farfelues les unes que les
autres.
C’est
que cette substance de l’espace ne se donne pas à l’évidence de
nos sens et que nous ne pouvons prouver sa « réalité »
que par ses effets. Ceux-ci sont principalement de deux sortes :
elle constitue la substance même des ondes électromagnétiques et
agit comme une résistance au mouvement en son sein. Cette dernière
propriété explique qu’on ne puisse dépasser la vitesse de la
lumière et qu’une particule lorsqu’elle s’approche de cette
vitesse soit freinée et émette un rayonnement. De même, la
prématière étant absolument continue, une onde peut se propager à
une vitesse qui n’a plus rien à voir avec ce que nous connaissons
de la transmission d’un mouvement dans les corps matériels ou
gazeux. Nous pourrions continuer à décrire ses multiples
propriétés comme celle d’être à la fois impalpable et
rigide ce qui la distingue radicalement de la matière, mais le
problème n’est pas là. Il est dans cette absolue incrédulité
quant à son existence comme substance différente de la matière,
l’impossibilité de faire entendre raison sur l’avancée décisive
pour la science que constituerait sa « découverte ».
Il
nous paraît évident que la reconnaissance du rôle que joue cette
prématière permettrait une toute nouvelle compréhension de nombre
de phénomènes tout en assurant les bases d’une future unification
des physiques et cosmophysique. Dès lors toutes les tentatives dans
cette direction qui n’intègrent pas cette substance absolument
essentielle d’où toute la matérialité tire son origine, ne
peuvent qu’aboutir à des échecs. Hélas, pour l’heure, ce qui
nous est le plus proche – puisque nous baignons dedans – demeure
encore le plus lointain
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