jeudi 8 juin 2017

1 - QUAND NURSERIE RIME AVEC CIMETIERE

L'ARTICLE

Sharp images a identifié une foule d'astres nouveau-nés comme source d' éclats radio rapide. La découverte renforce l'idée que ces brèves impulsions d'ondes radio proviennent d'étoiles à neutrons nouvellement formées, d'objets super-denses à seulement 20 kilomètres de rayon. .Au cours de la dernière décennie, les astronomes ont détecté environ deux douzaines de rafales radio rapides. Chacune ne dure que quelques millisecondes, et les tentatives de les expliquer ont invoqué ont été multiple. Jusqu'à récemment,nous ne savions même pas si les éclats étaient apparus dans notre galaxie ou au-delà. Mais en janvier, les chercheurs ont annoncé une percée. Ils ont trouvé le lieu d'une explosion rapide radio appelée FRB 121102: une petite galaxie dans la constellation Auriga à 2,4 milliards d'années-lumière de la Terre.

Cees Bassa de l'Institut néerlandais de radio-astronomie à Dwingeloo et ses collègues ont utilisé le télescope spatial Hubble pour étudier la galaxie."Les observations de Hubble nous permettent d'avoir une image très nette", déclare Shriharsh Tendulkar, membre de l'équipe de l'Université McGill à Montréal, au Canada. "Il y a un aspect très brillant de la formation d'étoiles, et ce FRB se trouve à l'intérieur."Pendant ce temps, les astronomes japonais dirigés par Mitsuru Kokubo de l'Université de Tohoku à Sendai ont utilisé le télescope Subaru de 8,2 mètres à Hawaii pour cibler la galaxie. Les images Hubble et Subaru montrent que le complexe formant des étoiles se trouve sur la périphérie de la petite galaxie. La pépinière stellaire est à 6200 années-lumière du centre de la galaxie et s'étend sur 4400 années-lumière, beaucoup plus grande que celles connues dans la voie lactée.

«C'est une galaxie extraordinaire», explique Dale Frail, de l'Observatoire national de la radio astronomie de Socorro, au Nouveau-Mexique. "Par rapport à sa petite taille, elle engendre des étoiles à un taux prolifique".Cela souligne la cause des éclats de radio rapides. "Cela nous dit qu'ils se produisent probablement dans de jeunes étoiles à neutrons", explique Jonathan Katz, de l'Université de Washington à St Louis, dans le Missouri.
Beaucoup d'astronomes préfèrent déjà cette explication car la courte durée des rafales suggère que la source était minuscule. Les étoiles de neutrons correspondent à la facture, et les jeunes, à rotation rapide ont beaucoup d'énergie à libérer. Ils se forment lorsque des étoiles massives de courte durée qui meurent dans leurs pépinières stellaires.Mais personne ne sait encore si la même idée explique d'autres rafales de radio rapides. Le FRB 121102 est unique: les astronomes l'ont vu apparaître environ 30 fois mais les autres une seule fois. Katz soupçonne qu'ils peuvent tous avoir la même cause, mais Frail dit: "Je serais réticent à tirer des conclusions aussi larges basées sur un échantillon d'un".
Référence du journal: arxiv.org/abs/1705.07698 et arxiv.org/abs/1705.04693


COMMENTAIRES

On peut être étonné que dans les lieux de formation d'étoile se trouvent également des astres en fin de vie ayant déjà accompli tout le cycle stellaire : les étoiles à neutrons.

Une étoile à neutrons est un astre principalement composé de neutrons maintenus ensemble par les forces de gravitation. De tels objets sont le résidu compact issu de l'effondrement gravitationnel du cœur d'une étoile massive quand celle-ci a épuisé son combustible nucléaire.
La plupart des étoiles entre 8 et 60 masses solaires finissent leur vie ainsi, laissant derrière elles une étoile à neutrons d'environ 1,4 masse solaire. Il faut donc un développement particulièrement rapide de ces étoiles hyper massives pour que, à peine nées elle croissent, explosent et disparaissent. Cohabiteraient en un même lieu des étoiles naissantes et vieillissantes. L'origine de cet oxymore est l'interprétation des éclats radios qui ne pourraient provenir que d'étoiles de faible rayon. Le bestiaire de l'astrophysique étant assez limité, on ne dispose que des étoiles à neutrons pour en expliquer l'origine. Il ne viendrait à l'idée d'aucuns qu'une étoile de forte densité et de petite taille pourrait être tout simplement une étoile naissante. Et puisque situé en un lieu où on observe un grand nombre de proto étoiles, elles seraient évidemment à leur place.
Dans l'astrophysique alternative dont nous essayons vainement de montrer la pertinence, une étoile surgit de la substance de l'espace et paraît à l'origine embryonnaire puis ne cesse de gagner en volume en produisant ses propres éléments. Notre théorie est donc en parfait accord avec les observations puisque lors de la croissance de l'étoile – dont la température est extrême – elle émet un puissant rayonnement résultant de son activité de fusion des éléments.

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