L'ARTICLE
Sharp images a identifié une foule d'astres
nouveau-nés comme source d' éclats radio rapide. La
découverte renforce l'idée que ces brèves impulsions d'ondes radio
proviennent d'étoiles à neutrons nouvellement formées,
d'objets super-denses à seulement 20 kilomètres de rayon. .Au cours
de la dernière décennie, les astronomes ont détecté environ deux
douzaines de rafales radio rapides. Chacune ne dure que quelques
millisecondes, et les tentatives de les expliquer ont invoqué ont
été multiple. Jusqu'à récemment,nous ne savions même pas si les
éclats étaient apparus dans notre galaxie ou au-delà. Mais en
janvier, les chercheurs ont annoncé une percée. Ils ont trouvé le
lieu d'une explosion rapide radio appelée FRB 121102: une petite
galaxie dans la constellation Auriga à 2,4 milliards
d'années-lumière de la Terre.
Cees Bassa de l'Institut néerlandais de radio-astronomie à
Dwingeloo et ses collègues ont utilisé le télescope spatial Hubble
pour étudier la galaxie."Les observations de Hubble nous
permettent d'avoir une image très nette", déclare Shriharsh
Tendulkar, membre de l'équipe de l'Université McGill à Montréal,
au Canada. "Il y a un aspect très brillant de la formation
d'étoiles, et ce FRB se trouve à l'intérieur."Pendant ce
temps, les astronomes japonais dirigés par Mitsuru Kokubo de
l'Université de Tohoku à Sendai ont utilisé le télescope Subaru
de 8,2 mètres à Hawaii pour cibler la galaxie. Les images Hubble et
Subaru montrent que le complexe formant des étoiles se trouve sur la
périphérie de la petite galaxie. La pépinière stellaire est à
6200 années-lumière du centre de la galaxie et s'étend sur 4400
années-lumière, beaucoup plus grande que celles connues dans la
voie lactée.
«C'est une galaxie extraordinaire», explique Dale Frail, de
l'Observatoire national de la radio astronomie de Socorro, au
Nouveau-Mexique. "Par rapport à sa petite taille, elle engendre
des étoiles à un taux prolifique".Cela souligne la cause des
éclats de radio rapides. "Cela nous dit qu'ils se produisent
probablement dans de jeunes étoiles à neutrons", explique
Jonathan Katz, de l'Université de Washington à St Louis, dans le
Missouri.
Beaucoup d'astronomes préfèrent déjà cette
explication car la courte durée des rafales suggère que la source
était minuscule. Les étoiles de neutrons correspondent à la
facture, et les jeunes, à rotation rapide ont beaucoup d'énergie à
libérer. Ils se forment lorsque des
étoiles massives de courte durée qui meurent dans leurs pépinières
stellaires.Mais personne ne sait encore
si la même idée explique d'autres rafales de radio rapides. Le FRB
121102 est unique: les astronomes l'ont vu apparaître environ 30
fois mais les autres une seule fois. Katz soupçonne qu'ils peuvent
tous avoir la même cause, mais Frail dit: "Je serais réticent
à tirer des conclusions aussi larges basées sur un échantillon
d'un".
Référence du journal: arxiv.org/abs/1705.07698
et arxiv.org/abs/1705.04693
COMMENTAIRES
On peut être étonné que dans les lieux de formation d'étoile se
trouvent également des astres en fin de vie ayant déjà accompli
tout le cycle stellaire : les étoiles à neutrons.
Une étoile à neutrons est un astre principalement composé
de neutrons maintenus ensemble par les forces de gravitation.
De tels objets sont le résidu compact issu de l'effondrement
gravitationnel du cœur d'une étoile massive quand celle-ci a
épuisé son combustible nucléaire.
La plupart des étoiles entre 8 et
60 masses solaires finissent leur vie ainsi, laissant derrière elles
une étoile à neutrons d'environ 1,4 masse solaire. Il faut donc un
développement particulièrement rapide de ces étoiles hyper
massives pour que, à peine nées elle croissent, explosent et
disparaissent. Cohabiteraient en un même lieu des étoiles
naissantes et vieillissantes. L'origine de cet oxymore est
l'interprétation des éclats radios qui ne pourraient provenir que
d'étoiles de faible rayon. Le bestiaire de l'astrophysique étant
assez limité, on ne dispose que des étoiles à neutrons pour en
expliquer l'origine. Il ne viendrait à l'idée d'aucuns qu'une
étoile de forte densité et de petite taille pourrait être tout
simplement une étoile naissante. Et puisque situé en un lieu où on
observe un grand nombre de proto étoiles, elles seraient évidemment
à leur place.
Dans l'astrophysique alternative
dont nous essayons vainement de montrer la pertinence, une étoile
surgit de la substance de l'espace et paraît à l'origine
embryonnaire puis ne cesse de gagner en volume en produisant ses
propres éléments. Notre théorie est donc en parfait accord avec
les observations puisque lors de la croissance de l'étoile – dont
la température est extrême – elle émet un puissant rayonnement
résultant de son activité de fusion des éléments.
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