dimanche 6 décembre 2020

83 – LA PHYSIQUE ET SES LIMITES

La science physique d’aujourd’hui se trouve confrontée à une curieuse contradiction. D’un côté, elle se trouve armée d’un instrument fantastique que sont les mathématiques permettant toutes les libertés voire les délires imaginaires, de l’autre elle rencontre des limites qui sont celles du réel. Nous voudrions en détailler un certain nombre et en comprendre les causes.

1) Vitesse limite :  La raison en est tout à la fois logique et physique. A priori il semble inconcevable que puisse exister une vitesse de valeur infinie. Un corps pour être positionné dans l’espace et exister doit être limité dans son mouvement. Mais cette restriction doit avoir une cause physique réelle extérieure à ce corps car on ne peut concevoir qu’il dispose à la fois de l’énergie de son mouvement et des principes de freinage de celui-ci, comme semble le suggérer la relativité d’Einstein. Nous avons donc démontré ici que cette restriction au mouvement des corps a pour cause l’existence d’une substance, celle de l’espace ou prématière qui fonctionne comme une résistance au mouvement. Pour les ondes, leur vitesse  constante et indépassable a pour cause l'ondulation cette même prématière.

2) L’énergie limite : en bonne logique, une énergie qui tend vers l’infiniment petit n’a pas de sens. Un corps mue par cette énergie devrait lui-même être d’une masse infiniment petite et/ou progresser avec une telle lenteur que la mesure de son déplacement serait impossible : on ne pourra plus distinguer inertie du mouvement. Mais cet interdit doit avoir également une cause physique réelle. La raison en est pareillement due à l’existence d’une substance externe à ce corps qui fonctionne comme une résistance proportionnelle à sa vitesse. Mais cette prématière peut être mise en mouvement sous forme d’ondes, objet physique sans masse matérielle le plus léger qui soit, si bien qu’une énergie infime, celle de la constante de Planck « h » peut être considérée comme l’énergie limite que nous recherchons.

3) La masse limite : Outre l’impossibilité logique d’un corps infiniment petit (comme infiniment massif), il existe une raison physique tenant au mode même de formation des particules. Celles-ci sont créées par un changement d’état du photon, ce qui suppose un seuil d’énergie pour opérer cette transsubstantiation. Si l’inverse était vrai, s’il était possible de créer une infinité de masses de valeur variable, la notion de changement d’état n’aurait plus de sens puisqu’un photon pourrait n’importe quand devenir particule ou exister simultanément comme photon et particule. Ici aussi, cette mutation du photon ne doit pas être endogène puisqu’il pourrait accroître sa masse à l’infini. Mais cet interdit doit avoir également une cause physique réelle. Il lui faut une contrainte externe et celle-ci est encore due à la résistance de la prématière. C’est donc la valeur de cette résistance qui marquera le seuil à partir duquel une particule naitra et au-dessous duquel il n’y aura pas de transformation du photon en masse.

4) Distance limite : Logiquement, un corps mu par une énergie finie ne devrait pas parcourir une distance infinie. Mais cet interdit doit avoir également une cause physique réelle.  laquelle, à l’identique, sera l’existence d’une substance/résistance externe à celui-ci. Un photon, confronté à la résistance de l’espace va donc perdre progressivement de son énergie, s’étaler et finir par disparaître dans la prématière, lui restituant ainsi son énergie. Il existe donc un parcours limite pour une onde/photon.

5) Champ perceptif limite : L’extinction du photon ci-dessus envisagée aura pour conséquence d’interdire la perception de la lumière en provenance des astres les plus lointains (dans le cadre d’un espace sans bord ni limite). Ainsi s’expliquent le paradoxe et la limite d’Olbers : notre ciel n’est pas que brillance puisque les photons des astres situés au-delà de cette frontière meurent avant de nous parvenir.

En définitive, pas plus que nous devons nous lamenter de n’avoir que deux bras et être obligés par nombre de contraintes physiologiques qui font de nous des humains soumis à aux lois naturelles,  nous ne pouvons déplorer que la science physique  doive fonctionner à l’intérieur de limites.

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