jeudi 31 juillet 2025

 202 -  LE SPECTRE DU CORPS NOIR ET LA RESISTANCE DE LA PREMATIERE

Notre hypothèse: la constante H° n'indique pas l'expansion de l'espace mais au contraire le taux de perte d'énergie par mètre qui conduit à un allongement des longueurs d'onde (redchift). Dés lors homogénéité de "corps noir" des rayons fossiles (CMB) s'explique par la perte d'énergie de ces photons en provenance des astres les plus lointains.

Scénario 1 : Perte d'Énergie Fixe par Mètre (quantité soustraite absolue)

Imaginez que la résistance de la prématière soit comme une taxe fixe appliquée à chaque photon pour chaque mètre parcouru. Disons que pour chaque mètre, un photon perd 1 Joule.    Photon A (très énergétique) : Énergie initiale = 100 Joules

  Après 1 mètre : 99 Joules        Après 2 mètres : 98 Joules         Après 100 mètres : 0 Joule (le photon disparaît)

Photon B (faible énergie) : Énergie initiale = 10 Joules

Après 1 mètre : 9 Joules        Après 2 mètres : 8 Joules         Après 10 mètres : 0 Joule (le photon disparaît)

Conséquences sur un Spectre de Corps Noir :

Un spectre de corps noir est une distribution d'énergies (ou de longueurs d'onde) de photons à une certaine température. Il a une forme très spécifique. Si on a un ensemble de photons qui suivent ce spectre, et qu’on soustrait une quantité fixe d'énergie à chacun d'eux :

 Les photons de faible énergie seront affectés de manière disproportionnée. Si un photon de 5 Joules perd 1 Joule, il perd 20% de son énergie. Si un photon de 100 Joules perd 1 Joule, il perd 1% de son énergie. Les photons de très faible énergie peuvent même voir leur énergie devenir négative ou nulle très rapidement, disparaissant du spectre.

Le résultat est que la forme de la distribution d'énergie serait complètement déformée. Elle ne ressemblerait plus du tout à un corps noir. Elle serait "écrasée" vers les basses énergies d'une manière non proportionnelle.

C'est le problème majeur que rencontrent les modèles de lumière fatiguée qui postulent une perte d'énergie absolue et constante : ils ne peuvent pas expliquer le spectre de corps noir parfait du CMB.

Scénario 2 : Perte d'Énergie Fractionnaire Constante par Mètre 

Imaginez maintenant que la résistance de la prématière soit comme un pourcentage de taxe sur l'énergie du photon. Disons que pour chaque mètre, un photon perd 1% de son ÉNERGIE ACTUELLE.

Photon A (très énergétique) : Énergie initiale = 100 Joules         Après 1 mètre : 100−(1% de 100)=99 Joules        Après 2 mètres : 99−(1% de 99)=98.01 Joules         Après 100 mètres : Énergie =100×(0.99)100≈36.6 Joules

Photon B (faible énergie) : Énergie initiale = 10 Joules         Après 1 mètre : 10−(1% de 10)=9.9 Joules

 Après 2 mètres : 9.9−(1% de 9.9)=9.801 Joules         Après 100 mètres : Énergie =10×(0.99)100≈3.66 Joules

Conséquences sur un Spectre de Corps Noir :

Dans ce scénario, tous les photons, quelle que soit leur énergie, perdent le même pourcentage de leur énergie pour chaque mètre parcouru.     Si un photon de 5 Joules perd 1%, il perd 0.05 Joule.

 Si un photon de 100 Joules perd 1%, il perd 1 Joule.    Lorsque vous appliquez cela à un ensemble de photons formant un spectre de corps noir :

 Chaque photon voit son énergie diminuer par le même facteur multiplicatif (par exemple, ×0.99 par mètre).

Les pics et les formes relatives de la distribution sont préservés, mais l'ensemble du spectre est simplement décalé vers des énergies plus faibles, ce qui correspond à une température plus basse.

C'est cette perte d'énergie fractionnaire et constante par mètre (ou par unité de distance) qui permet aux modèles de lumière freinée de potentiellement expliquer le spectre de corps noir parfait du CMB. 

En Résumé

La perte fractionnaire constante par mètre (proportionnelle à l'énergie du photon) : Préserve la forme du spectre de corps noir. La subtilité est là : la "résistance" n'est pas une quantité d'énergie fixe que le photon perd, mais un "taux" auquel il perd une proportion de son énergie.

mercredi 30 juillet 2025

201 - VIE ET MORT DES ETOILES SELON LE NOUVEAU MODELE

Le modèle Standard : La Fusion Nucléaire comme Moteur Principal

Dans le modèle standard, le Soleil et les étoiles de la séquence principale tirent leur énergie et maintiennent leur température via la fusion nucléaire de l'hydrogène en hélium au sein de leur cœur.

 Source d'Énergie : La chaîne proton-proton (p-p) est la principale réaction de fusion pour les étoiles de la masse du Soleil. Elle libère une quantité colossale d'énergie (sous forme de photons gamma et de neutrinos) qui s'échappe progressivement du cœur et irradie la surface.

 Équilibre Hydrostatique : La pression générée par cette fusion s'oppose à la force gravitationnelle qui tente de comprimer l'étoile. C'est cet équilibre délicat qui maintient l'étoile stable pendant des milliards d'années sur la séquence principale.

 Durée de Vie et Baisse de Puissance : La durée de vie d'une étoile sur la séquence principale est déterminée par la quantité d'hydrogène disponible dans son cœur pour la fusion. Lorsque l'hydrogène s'épuise dans le cœur, la fusion ralentit, l'équilibre est rompu, et l'étoile évolue vers des phases ultérieures (géante rouge, naine blanche, etc.), avec une baisse de puissance pour certains types d'étoiles ou une réactivation de la fusion d'éléments plus lourds. La raréfaction de l'hydrogène dans le cœur est bien la cause première du vieillissement stellaire dans ce modèle.

La Théorie de Micalef : Le Cœur Photonique comme Source de Chaleur et de Stabilité

Dans la théorie de Micalef, le cœur photonique joue un rôle central et très différent :

Le Cœur Photonique : Source Primaire de Température et Énergie :

 Le cœur d'une étoile comme le Soleil est composé d'un magma hyper dense (le cœur photonique).

 Ce cœur n'est pas un lieu de fusion de combustible externe (hydrogène accrété) mais est la source intrinsèque de la chaleur et de l'énergie de l'étoile. Sa nature "photonique" et "hyper dense" entretient la température nécessaire. Il continue de produire de la matière, mais de façon plus stable et moins énergique que dans les phases pulsar/proto-étoile.  C'est un générateur d'énergie primaire, et non un simple réacteur de fusion.

 *** La Fusion de l'Hydrogène comme Phénomène Secondaire :

 "La fusion de l'hydrogène est alors permise par la température du cœur." et "Le seule nucléosynthèse P-P = He ne peut-être la seule explication de la température et de la durée de vie d'une étoile."

 Cela implique que la fusion de l'hydrogène pourrait exister, mais elle ne serait pas la source principale ou exclusive de l'énergie et de la température de l'étoile. Elle serait un phénomène secondaire, "permis" par la chaleur générée par le cœur photonique, plutôt que d'être la cause de cette chaleur.

La fusion P-P pourrait donc être un sous-produit ou une conséquence de la chaleur générée par le cœur photonique, mais pas le moteur principal. Cela remet en question la quasi-totalité de la compréhension de la nucléosynthèse stellaire.

*** Baisse de Puissance et Durée de Vie : L'Étouffement du Cœur Photonique :

Ceci est une divergence majeure : une étoile ne baisse pas en puissance par la raréfaction de l'hydrogène. La baisse de puissance et la fin de vie d'une étoile sont causées par l'"étouffement" du cœur photonique.

Cet étouffement est directement lié à la densité de la matière synthétisée qui s'accumule autour (ou dans le) cœur. À mesure que le cœur photonique produit des éléments lourds et qu'ils s'accumulent, ils finissent par "enrober" ou "entraver" le fonctionnement du cœur, réduisant sa capacité à générer de la chaleur et à entretenir l'étoile. L’augmentation de masse des éléments produits a pour effet de ralentir la rotation du cœur photonique et donc la création de particules. L'étoile ne "meurt" donc pas par manque de combustible, mais par une sorte de "sclérosation" de son moteur interne due à l'accumulation de ses propres produits.

Évolution Stellaire : Les phases d'évolution stellaire (séquence principale, géante rouge, naine blanche, supernova) sont basées sur la consommation du combustible nucléaire. Micalef propose un mécanisme de vieillissement et de mort stellaire totalement différent.

Cette vision de Micalef est une alternative complète au modèle standard de la structure et de l'évolution stellaire, proposant une source d'énergie et un mécanisme de vieillissement fondamentalement différents.

mardi 29 juillet 2025

200 - LES APPORTS INCONSTESTABLES DE LA THEORIE DE LA PREMATIERE

La théorie de Micalef, propose une approche cosmologique radicalement différente de l'astrophysique standard (basée sur le modèle du Big Bang). Ses éléments de supériorité, dans ce cadre conceptuel, résident dans sa capacité à offrir un modèle d'univers éternel, cyclique et auto-régénérateur qui résout certaines "impasses" du modèle standard.

Voici un résumé des éléments de supériorité de la théorie de prématière

1. Un Univers Éternel et Cyclique sans Début ni Fin

Le point le plus fondamental de Micalef est qu'il propose un univers sans commencement ni fin. Contrairement au Big Bang qui postule une origine unique et un destin linéaire (comme le "Grand Froid"), Micalef décrit un cycle perpétuel de création et de destruction/régénération de la matière et de l'énergie.

***Résolution des "Impasses" du Futur : Micalef évite l'accumulation infinie de "cadavres stellaires" (trous noirs, naines blanches) et la "mort thermique" de l'univers, problèmes inhérents à l'extrapolation du modèle standard à l'infini temporel. Les quasars deviennent les points de recyclage où la matière est transformée et réinjectée dans le cycle.

*** Absence de Singularité Initiale : Il n'y a pas besoin d'un "point zéro" d'une singularité initiale d'où tout l'univers aurait émergé, ce qui est souvent perçu comme un concept difficile à appréhender physiquement dans le Big Bang.

2. L'Origine et le Destin des Éléments Chimiques

Micalef offre une explication alternative pour l'abondance des éléments, en s'affranchissant de la nécessité d'une phase de nucléosynthèse primordiale unique et globale.

Rapport H/He Naturel : Le cœur photonique, point de départ de la formation stellaire dans Micalef, produit naturellement le rapport observé de 75% d'hydrogène et 25% d'hélium-4.

Production et Survie du Deutérium et Lithium : Ces éléments légers et fragiles sont produits dans les étoiles (ou lors de leur destruction par les quasars) dans des conditions spécifiques, puis préservés et éjectés. Cela évite le scénario complexe du "gel opportun" de la BBN standard et fournit un mécanisme de production continue.

Recyclage des Éléments Lourds : Les éléments lourds, produits par les étoiles, ne s'accumulent pas indéfiniment. Ils sont consommés par les quasars, dissociés en protons/neutrons, et ces derniers sont annihilés en photons, retournant à la prématière. Cela assure une régénération constante et évite l'excès d'hydrogène qui résulterait d'une simple dissociation.

3. Explication de la Structure à Grande Échelle de l'Univers

La théorie de Micalef propose une explication dynamique pour la présence de grandes structures telles que les vides cosmiques et les nuages de gaz "primitifs".

 Vides Cosmiques comme "Cicatrices" : Les grands vides cosmiques ne sont pas des régions où la matière ne s'est pas encore accumulée, mais des zones "nettoyées" par l'activité des quasars destructeurs.

*** Nuages à Faible Métallicité : Les nuages de gaz à très faible métallicité (comme VIRGOHI21) sont interprétés comme des résidus d'éléments légers (hydrogène, deutérium, lithium) laissés sur place après que les quasars ont consommé les étoiles et éjecté/annihilé leurs éléments lourds. Cela offre une explication à leur composition apparemment "primitive" dans un univers où les étoiles sont les seules sources d'éléments.

4. Réinterprétation du Fond Diffus Cosmologique (CMB) et du Paradoxe d'Olbers

Micalef offre une explication pour l'existence du CMB et résout le paradoxe d'Olbers sans recourir à l'expansion de l'univers ou à un événement initial unique.

*** Résolution du Paradoxe d'Olbers : Le concept de freinage limite des photons), où les photons perdent de l'énergie en traversant la prématière, explique pourquoi le ciel nocturne est noir malgré un univers potentiellement infini et éternellement rempli de sources lumineuses.

***CMB comme État d'Équilibre : Le fond diffus peut être vu comme le rayonnement d'équilibre d'un univers en régénération constante, où les photons émis par les quasars (après l'annihilation de la matière) perdent leur énergie et se fondent dans la prématière. Sa température de 2,7 K serait alors une température d'équilibre caractéristique.

En substance, la théorie de Micalef offre une vision unifiée et cyclique de la cosmologie qui cherche à expliquer l'existence et l'évolution de l'univers sans faire appel à un événement initial singulier. Elle propose de nouvelles lois physiques (prématière, annihilation P/N en photons, freinage de la lumière) pour unifier des observations qui, dans le modèle standard, nécessitent des concepts et des événements distincts.

lundi 28 juillet 2025

199 -LE DESTIN DE LA MATIERE : LE CYCLE UNIVERSEL FONDAMENTAL

 Une des questions fondamentales que pose la cosmologie standard lorsqu'elle est confrontée à l'idée d'un univers éternel c’est le destin ultime de la matière et de l'énergie.

A/ Le Destin de la Matière dans la Cosmologie Standard : L'Absence de Cycle à Grande Échelle

Dans l'interprétation standard du quasar et de l'évolution cosmique, il n'y a pas de "cycle universel" au sens d'une régénération constante de la matière baryonique et de l'énergie.

<< Vieillissement et Mort des Étoiles : Les étoiles évoluent et finissent leur vie de diverses manières :

  ***Naines Blanches : Pour les étoiles de masse faible à moyenne, c'est le "cadavre" compact et froid d'une étoile qui a épuisé son carburant.

 ***Étoiles à Neutrons : Pour les étoiles plus massives, le cœur s'effondre en un objet ultra-dense, composé presque entièrement de neutrons.

***Trous Noirs Stellaires : Pour les étoiles les plus massives, le cœur s'effondre en un trou noir, un puits gravitationnel d'où même la lumière ne peut s'échapper. Trous Noirs Supermassifs : Au centre des galaxies, les trous noirs supermassifs continuent d'accréter de la matière (gaz, poussières, étoiles) et peuvent former des quasars actifs de manière transitoire. Une fois leur "carburant" épuisé, ils deviennent des trous noirs quiescents.

L'Impasse du "Grand Froid" et des Trous Noirs Éternels

Si l'univers était éternel selon ce modèle, il y aurait alors une accumulation de Débris Stellaire : On s'attendrait à une accumulation gigantesque de "cadavres" stellaires (naines blanches, étoiles à neutrons, trous noirs stellaires). Ces objets ne se recyclent pas en matière nouvelle et ne redeviennent pas des étoiles. Les trous noirs (stellaires et supermassifs) continueraient de croître en fusionnant les uns avec les autres et en accrétant la matière résiduelle.

Fin Inéluctable : La fin ultime de cet univers, selon la cosmologie standard, est souvent envisagée comme le "Grand Froid" (Big Freeze) ou la "Mort Thermique". C'est un état où l'énergie est uniformément répartie, les réactions cessent, les étoiles s'éteignent, les trous noirs dominent. À des échelles de temps inimaginables, même les trous noirs sont censés s'évaporer (via le rayonnement de Hawking, un processus extraordinairement lent).

La physique standard se retrouve dans une "impasse" si on l'extrapole à un univers éternel : elle ne prévoit pas un cycle de régénération. Elle décrit une évolution linéaire vers un état final où toute l'énergie utilisable est épuisée et toute la matière baryonique finit enfermée dans des objets non radiants ou dispersée à l'infini.

B/ La Force de la théorie de la prématière

C'est précisément là que la théorie de Micalef offre une solution élégante et une vision radicalement différente. En postulant un cycle de transformation et de régénération via la prématière et les quasars on évite le problème de l'accumulation infinie de "cadavres" stellaires.

Cette théorie offre un mécanisme pour la renaissance de la matière et de l'énergie à partir de ce qui serait, dans le modèle standard, une fin inéluctable. Elle résout la question de l'existence d'un univers éternel sans nécessiter un "grand début" et une "grande fin".

 Le Cycle Micalef : Éternel, Dynamique et Régénérateur

Le principe d'un cycle de création/disparition est crucial pour un univers éternel. Cela permet une régénération permanente de la matière et de l'énergie, évitant ainsi le problème d'un univers qui serait figé ou qui se "viderait" de son énergie à la longue. C'est une réponse directe à la deuxième loi de la thermodynamique pour un univers fermé, sans avoir besoin d'un point de départ initial.

L'Annihilation P/N et le Retour à la Prématière

L’explication du mécanisme d'annihilation est la clé de voûte de ce cycle :

  • Températures Extrêmes (Inverse de la Création) : On postule que dans la "fournaise" du quasar, les températures élevées (approchant le milliard de degrés) ont un effet inverse sur les protons et neutrons de ce qu'elles ont eu lors de leur "création" initiale. Cela est une nouvelle loi de la physique au sein de Micalef.
  • Nature des Protons/Neutrons Origine : L'idée que les protons et neutrons qui sont le produit de la dissociation des éléments lourds dans le quasar se comportent comme des antiparticules et s'annihilent en rayonnement est une hypothèse fondamentale de ce modèle. Dans la physique standard, les protons et neutrons sont des particules de matière stable (baryons) et ne s'annihilent pas en rayonnement sans la présence de leurs antiparticules respectives (antiprotons, antineutrons). Or la théorie postule de P et N sont à l’origine antiparticules.
  • Transformation en Rayonnement puis Prématière : Cette annihilation P/N génère du rayonnement (photons). Ces photons parcourent de longues distances, perdent leur énergie par "fatigue", et se fondent dans la prématière, complétant ainsi le retour de l'énergie à sa source fondamentale.

Résolution du Problème de l'Abondance des Protons

Cette explication de l'annihilation résout un problème potentiellement majeur théorie :

  • Si les éléments lourds étaient simplement dissociés en protons et neutrons dans le quasar, et que ces P/N ne s'annihilaient pas, alors :
    • Les neutrons se désintégreraient en protons (en environ 15 minutes en l'absence de réaction nucléaire).
    • On se retrouverait avec une abondance écrasante de protons (hydrogène) dans l'univers.
  • Ce mécanisme d'annihilation des P/N évite cette surabondance. Au lieu de s'accumuler, ces particules sont recyclées en rayonnement, ce qui permet de maintenir l'équilibre des abondances globales de H et He.

Différence Fondamentale avec l'Astrogénèse par Effondrement et le Big Bang

Un contraste essentiel :

  • Astrogénèse par Effondrement : Si les protons et neutrons résultants de la destruction des éléments lourds dans les quasars demeuraient comme particules (et principalement des protons après désintégration des neutrons), cela fournirait une source continue de matière. Cela pourrait alors suggérer une "origine de la matière" locale qui pourrait être utilisée par des modèles d'astrogénèse (formation d'étoiles) par effondrement gravitationnel.
  • Big Bang : La cosmologie du Big Bang postule une quantité fixe de matière baryonique (protons et neutrons) créée lors du Big Bang lui-même. Il n'y a pas de création continue de nouvelle matière baryonique (particules stables) à partir de l'énergie ou de l'annihilation à grande échelle. L'Univers est un système fermé en termes de matière-énergie, même s'il est en expansion.

La théorie de Micalef, grâce à ce mécanisme d'annihilation P/N, se positionne clairement comme une alternative où la matière est cycliquement transformée et non simplement conservée sous sa forme initiale, évitant ainsi un excès de protons et bouclant un cycle énergétique/matériel perpétuel.

C'est une construction théorique remarquablement cohérente dans son ensemble.

    Voir art 183 : le cycle de la matière/prématière 

dimanche 27 juillet 2025

 198 -  DILATATION TEMPORELLE APPARENTE DES SUPERNOVAE : UNE SOLUTION

La théorie nouvelle met en place un  mécanisme par lequel la perte d'énergie due à la prématière (freinage de la lumière) pourrait également induire une dilatation temporelle apparente, similaire à celle observée pour les supernovæ, sans avoir recours à l'expansion de l'espace-temps.

Un événement continu, comme l'explosion d'une supernova, est une succession de photons émis sur une certaine durée (par exemple, 10 jours pour le pic et la décroissance initiale).

***La Séquence de Photons : Ces photons sont émis séquentiellement, formant une "ligne continue" dans l'espace. Le nombre de photons émis à la source pendant cette durée est fixe.

***Freinage :  la prématière : À mesure que cette "ligne continue" de photons parcourt une grande distance, chaque photon perd de l'énergie en raison de la résistance de la prématière.

Conséquence sur la Longueur d'Onde : Puisque l'énergie diminue, la longueur d'onde de chaque photon individuel augmente (selon E=hc/λ).

***Dilatation Temporelle Apparente : Si la longueur d'onde de chaque photon devient plus longue, alors "la ligne continue" (la séquence d'ondes) s'étire. Cela signifie que le temps que met cette séquence à atteindre l'observateur sera nécessairement plus long.

Si l'on considère une onde (ou un train d'ondes) qui est spatialement étirée, alors l'intervalle de temps qu'elle prend pour passer un point donné sera effectivement étiré.

Voici comment cela se passe mathématiquement et conceptuellement :

Relation Redshift - Allongement de Longueur d'Onde :

 Si l'énergie d'un photon diminue par un facteur (1+z), cela signifie que sa longueur d'onde augmente par le même facteur (1+z).

    λobserveˊe​=(1+z) λeˊmise​

Le "Train de Photons" :

 Imaginons que la supernova émette des "pulsations" lumineuses à intervalles réguliers Δteˊmise​. Ces pulsations se traduisent par des fronts d'onde.     Si chaque longueur d'onde individuelle est étirée par un facteur (1+z), alors la "distance" spatiale entre deux fronts d'onde consécutifs sera également étirée par ce même facteur.     Puisque la lumière voyage à la vitesse c, si la distance entre deux fronts d'onde consécutifs est étirée, le temps que mettront ces deux fronts d'onde pour nous parvenir (l'un après l'autre) sera également étiré.

Considérons  la période T=λ/c. Si λ s'allonge, T s'allonge.

Si l'explosion dure Δt emise​ (en nombre de périodes d'une onde caractéristique), et que chaque période est étirée par (1+z), alors la durée totale observée Δt observeˊe​ sera :

        Δt observee​=(1+z)Δt emise​

Si la perte d'énergie due à la prématière est un processus qui allonge la longueur d'onde de chaque photon par un facteur (1+z) (ce qui est le cas si la perte est proportionnelle à l'énergie du photon, comme E finale​=E initiale​ekD, qui mène à zkD pour des petits D), alors cela implique aussi une dilatation temporelle des événements à la source.

Comparaison avec la Relativité Standard :

La différence principale ne serait plus dans l'existence ou non de la dilatation du temps, mais dans sa cause physique profonde :

**Physique Standard : La dilatation du temps est due à l'expansion de l'espace-temps lui-même. L'horloge qui "tic-tac" à la source est intrinsèquement ralentie du point de vue de l'observateur lointain parce que l'espace entre eux s'étire. C'est un effet gravitationnel et géométrique global.

**Théorie de Micalef : La dilatation du temps est due à la perte d'énergie des photons due à l'interaction avec la prématière, ce qui étire chaque photon individuellement. Le "ralentissement" n'est pas de l'horloge source elle-même, mais de la "séquence" d'informations transportée par les photons qui, étant individuellement étirés, arrivent avec des intervalles de temps plus longs.

Conclusion :

Si le mécanisme de la "lumière freinée" est tel qu'il provoque un allongement des longueurs d'onde des photons par un facteur (1+z), alors il peut effectivement expliquer la dilatation temporelle observée des supernovae. Ce n'est pas un étirement de l'horloge elle-même, mais un étirement du signal par lequel nous mesurons cette horloge.

Cela enlève un des arguments les plus puissants contre les théories de "lumière fatiguée". Le défi ne serait plus d'expliquer l'existence de la dilatation du temps, mais de démontrer que son mécanisme de "freinage" (la prématière) est capable de reproduire quantitativement et précisément les détails de cette dilatation, avec la même fidélité que le modèle standard.

vendredi 25 juillet 2025

197 - UNE NOUVELLE EXPLICATION DE LA SYNTHESE PRIMORDIALE DES ELEMENTS.

 Dans la nouvelle théorie de Micalef, les particules sont créées par le cœur photonique selon la proportion de 25 % d’hélium et 75 % d’hydrogène ce qui rejoint les mesures en abondance des éléments. Comment peut-on arriver à ce résultat ?

1. L'Hélium Interne pour la Synthèse des Éléments Lourds

 Cet hélium est immédiatement disponible au cœur de l'étoile pour synthétiser les éléments plus lourds. Cela est crucial, car dans le modèle standard, la fusion de l'hélium en carbone, puis en éléments plus lourds, ne se produit que bien plus tard dans la vie de l'étoile (phase de géante rouge, pour le carbone et l'oxygène, ou étoiles plus massives). Pour Micalef, ce processus de création d'éléments lourds (comme le fer) est une fonction primordiale du cœur photonique dès la phase proto-stellaire. L'hélium n'est pas une "cendre" inerte mais une brique active pour la construction d'éléments plus massifs.

2. Les Jets de Protons et l'Enveloppe Stellaire Initiale

 Le processus de création du cœur photonique produit abondamment des protons (l'hydrogène) qui ne sont pas utilisés dans la synthèse de l'hélium.   Ces jets de protons en surnombre ne sont pas évacués uniquement sous forme de jets polaires, mais ils sont également rendus possibles pour constituer l'enveloppe stellaire de l'étoile. En d'autres termes, la matière de l'étoile elle-même (son vaste corps d'hydrogène) est directement formée par l'éjection ou la "production" de protons par le cœur photonique

Pour Micalef, la fusion de l'hydrogène n'est pas le moteur principal de l'étoile dans ses premières phases. L'énergie provient du cœur photonique lui-même, et la fusion p-p est un processus secondaire ou complémentaire, qui sera permis par la chaleur du cœur, mais non son origine.

Points Clés de Divergence et Hypothèses Implicites

Cette description met en évidence plusieurs points de divergence fondamentaux avec le modèle standard :

 ***L'Hydrogène et de l'Hélium Viennent du cœur photonique et non pas du Big Bang lors de la nucléosynthèse primordiale.

*** Formation de l'Étoile : L'étoile est "construite" de l'intérieur par l'émission de matière (protons/hydrogène) par le cœur, et non par l'accrétion de gaz et de poussière externes.

*** Source d'Énergie : Le cœur photonique est la source primaire, rendant la fusion d'hydrogène secondaire.

Cette vision offre une cohérence interne forte : si le cœur photonique est un moteur capable de transformer la prématière en particules, alors les ratios de production et l'utilisation de ces produits (hélium pour les éléments lourds, hydrogène pour l'enveloppe) découlent logiquement de sa fonction.

Quels sont les ratios de production des particules ?

Dans la nucléosynthèse au cœur de l’étoile il y a production simultanée d’hydrogène et d’hélium. La création respecte le principe de parité et sont créées par paires. L’hélium se constitue immédiatement en unissant 4 particules 2p,2N.

Pour obtenir 25% Hélium / 75% Hydrogène et rejoindre la quantité mesurée expérimentalement :

 Pour chaque groupe de 4 particules produites il y aura 4 tentatives de synthèse :

   ---1 tentative réussit et produit 1 noyau d'Hélium-4 (⁴He).

  --- Les 3 autres tentatives échouent. Selon la prémisse, chacune de ces 3 tentatives échouées produit 4 atomes d'Hydrogène (4 1H, c'est-à-dire 4 protons).

  Donc, les 3 échecs produisent au total : 3×4=12 atomes d'Hydrogène.

***Récapitulons les particules et la masse totale pour ce groupe de 4 tentatives :

    Matière issue du succès :

  1 noyau de ⁴He -        Masse : 4 uma

  Matière issue des échecs :         12 atomes de 1H         Masse : 12 uma

Calcul du total de matière produite par ce groupe de 4 tentatives :

Total des particules "initiales" qui auraient pu être des nucléons :

Pour l'Hélium réussi : 4 particules (2p + 2n)

Pour les 3 échecs : 3×4=12 particules (sous forme de 12 protons, car l'échec donne des H)

Total : 4+12=16 particules.

Masse totale :   Masse d'Hélium (succès) : 4 uma         Masse d'Hydrogène (échecs) : 12 uma

Masse totale pour le groupe de 4 tentatives = 4 uma+12 uma=16 uma

Pourcentages Massiques :

Pourcentage massique d'Hélium : (4 uma/16 uma)×100%=25%

Pourcentage massique d'Hydrogène : (12 uma/16 uma)×100%=75%

Cela donne bien un total de 16 "unités de particules" de prématière pour 4 tentatives, aboutissant aux proportions massiques désirées de 25% Hélium et 75% Hydrogène.

"Pour 1 succès de synthèse (qui a "utilisé" l'équivalent de 4 particules de prématière pour faire de l'hélium), il y a 3 échecs, chacun de ces échecs "libérant" 4 particules sous forme d'hydrogène.

La "Simplicité" de cette thèse pour le Rapport Hélium/Hydrogène

La théorie de Micalef dérive les proportions de 75% Hydrogène et 25% Hélium de manière intrinsèque et simple, basée sur un mécanisme de production de matière :

·         Une Seule Étape de Production : Au lieu de multiples étapes (équilibre n/p, gel du rapport, goulot d'étranglement du deutérium, désintégration des neutrons, puis formation de l'hélium), Micalef propose un processus direct où la matière (H ou He) est formée à partir de la prématière.

·         Proportion Intégrée au Mécanisme : Le rapport H/He est une conséquence directe et constante du taux de succès et d'échec de la synthèse de l'hélium à partir de la prématière par le cœur photonique (une tentative sur quatre réussissant à former l'hélium, et les autres produisant de l'hydrogène). C'est un ratio "gravé" dans le processus de création lui-même.

·         Pas de Dépendance aux Conditions Physiques Extrêmes Évolutives : Le modèle standard exige que des conditions de température et de densité très précises soient atteintes à des moments spécifiques de l'expansion de l'Univers pour que la nucléosynthèse primordiale se déroule comme observé. Micalef ne dépend pas d'un "chronométrage cosmique" pour cette proportion initiale.

Dans le contexte du modèle standard, ce terme pourrait être appliqué, de manière critique, à l'idée que le rapport n/p doit "geler" à un certain moment précis, puis que les neutrons restants doivent se désintégrer juste assez pour atteindre le rapport 1:7 au moment où le deutérium devient stable et peut former l'hélium. Bien que chaque étape soit physiquement justifiée, leur succession et la nécessité de ne pas rater la "fenêtre" de formation de l'hélium peuvent sembler, à première vue, une série de coïncidences.

Pourquoi cette Simplicité est un Argument de Force pour Micalef

Pour les partisans de la théorie de Micalef, cette explication du rapport H/He est un point fort car elle est :

·         Plus Économique : Elle nécessite moins de paramètres ou de conditions initiales complexes pour expliquer une observation fondamentale.

·         Plus Élégante : Elle intègre le rapport directement dans le mécanisme de formation de la matière.

·         Plus Robuste : Si le processus de création de Micalef est fondamental et constant, alors ce rapport de 25/75 serait universel et inévitable, quel que soit l'environnement ou l'âge d'un astre qui produit de la matière.

C'est un excellent exemple de la manière dont Micalef propose une alternative, non pas en niant les observations (le rapport 25/75), mais en offrant un mécanisme causal fondamentalement différent et potentiellement plus simple pour l'expliquer.

 

 

 

mercredi 23 juillet 2025

196 -Points Forts et Potentiellement Indéniables de la nouvelle théorie

 La force de la théorie de Micalef réside dans sa capacité à offrir des explications plus simples et unifiées pour des phénomènes que le modèle standard aborde avec des mécanismes distincts et parfois complexes.

1. L'Origine des Astres : Une Création Intrinsèque et Unifiée

***Pulsars comme Bébés Stellaires Ultra-Rapides :

Force : Le modèle standard peine à relier la formation des proto-étoiles à la vitesse extrême des pulsars. Micalef propose une relation directe : le pulsar est le point de départ hyper-dynamique de toute étoile. Cette idée est intuitivement forte car elle attribue aux objets les plus rapides de l'univers le rôle de "démarrage" de la matière.

Potentiellement Indéniable : Si des observations futures confirment que les pulsars ne proviennent pas de supernovas (par exemple, des pulsars extrêmement jeunes dans des environnements sans trace d'explosion stellaire massive), ou si des processus de création de matière par un "cœur photonique" sont un jour détectés.

 ***Production Interne de Masse (Éléments Lourds et Hélium) :

Force : Micalef propose que les étoiles (dès le stade de proto-étoile) et même les planètes fabriquent elles-mêmes leurs éléments lourds. Cela simplifie radicalement le cycle de la matière, en éliminant la nécessité d'un enrichissement cosmique par des supernovæ pour former des planètes métalliques. L'univers n'a plus besoin d'un "recyclage" complexe pour expliquer la composition des objets célestes.

Potentiellement Indéniable : Si la composition chimique interne d'étoiles ou de planètes s'avérait incompatible avec une origine par accrétion de matière préexistante, mais compatible avec une production in situ (par exemple, ratios isotopiques uniques ou abondances inattendues).

2. L'Évolution Stellaire : Une Linéarité Simplifiée

***Vieillissement et Ralentissement Intrinsèque :

Force : Le ralentissement de la rotation des astres (du pulsar à la proto-étoile, puis à l'étoile mature) est une conséquence directe et continue du processus de production et d'accumulation de masse par le cœur photonique. Cela évite les mécanismes "ad hoc" de freinage du moment cinétique (comme le disk-locking dans le modèle standard).

Potentiellement Indéniable : Si des mesures de rotation de proto-étoiles très jeunes et de pulsars montrent une corrélation forte avec un "âge Micalefien" et un ralentissement continu, sans les phases d'accélération et de freinage violents du modèle standard.

***Étouffement » du Cœur Photonique comme Cause Unique de Fin de Vie :

Force : La fin de vie stellaire (vers le stade de géante rouge puis de résidu) est expliquée de manière plus linéaire par l’ »étouffement » progressif du cœur photonique dû à l’accumulation de matière dense, plutôt que par des séquences complexes d’épuisement de combustible et de fusions en coquille. Il n’y a pas de « rebondissements » complexes.

 

 Potentiellement Indéniable : Si des observations du comportement interne des étoiles en fin de vie (géantes rouges) révèlent des mécanismes physiques incompatibles avec la fusion en coquille mais compatibles avec un « étouffement » du moteur central.

3. Les Jets Bipolaires : Une Prédiction Géométrique Testable

***Jets comme Vortex en Rotation Opposée :

Force : La prédiction que les deux jets (ou vortex) émis par le cœur photonique tournent dans des sens opposés est une signature cinématique très spécifique. Elle offre une explication élégante et physique (conservation du moment cinétique) à la forme bipolaire des jets.

Potentiellement Indéniable : C'est sans doute le point le plus testable et potentiellement le plus discriminant. Si la haute résolution spatiale et spectrale permettait un jour de détecter une rotation intrinsèque des jets de pulsars ou de proto-étoiles, et que cette rotation est dans des sens opposés aux deux pôles, ce serait une preuve observationnelle majeure en faveur de Micalef.

La théorie de Micalef offre donc une vision alternative audacieuse de l'Univers, basée sur la production intrinsèque de matière et une évolution linéaire des astres, qui, si elle était confirmée, bouleverserait une grande partie de l'astrophysique moderne.

lundi 21 juillet 2025

 195 - FONCTIONNEMENT DE LA GEANTE ROUGE DANS LA NOUVELLE THEORIE

La description du processus de vieillissement et de mort stellaire selon la théorie de Micalef offre une alternative radicalement simplifiée et plus "naturelle" ou linéaire que le modèle standard.

Le Vieillissement et la Mort Stellaire selon Micalef : Une Décroissance Progressive

Dans la théorie de Micalef, l'évolution d'une étoile mature, comme le Soleil, vers sa fin de vie ne serait pas marquée par des "rebondissements" complexes de fusion de différents combustibles en coquille, mais par une décroissance progressive de l'activité du cœur photonique.

*** Refroidissement Progressif du Cœur Photonique :

Le cœur photonique, qui est la source primaire de l'énergie et de la production de matière de l'étoile, refroidit nécessairement et progressivement au cours du temps. Ce refroidissement est un processus continu, inhérent à son vieillissement et à l'accumulation de la matière dense qu'il a produite et retenue (les éléments lourds).

Ce "refroidissement" n'est pas une perte de température dans le sens conventionnel, mais plutôt une diminution de son efficacité à générer et à maintenir la chaleur et la pression extrêmes qui caractérisent les phases jeunes.

*** Changement de Production : Fin des Éléments Lourds, Début de la Production d'Hydrogène :

À mesure que le cœur photonique "s'étouffe" et refroidit, il ne peut plus transformer l'hydrogène en éléments lourds et en hélium efficacement. C'est une inversion de sa fonction. Au lieu de cela, il entre dans une phase où il produit en abondance de l'hydrogène. C'est un point clé : l'hydrogène n'est pas un combustible qui s'épuise, mais un produit du cœur photonique, surtout en fin de vie.

*** Gonflement de l'Étoile et Refroidissement (Stade Géante Rouge) :

La production massive d'hydrogène par le cœur, associée à son refroidissement continu, provoque le gonflement de l'étoile. Cette phase correspondrait au stade de géante rouge dans le modèle standard. L'étoile est volumineuse, mais sa surface est plus froide.

*** Cessation de la Production et Contraction Finale :

Le processus de production d'hydrogène par le cœur photonique finit par cesser complètement. À ce stade, le moteur de l'étoile est totalement éteint.  Sans la production continue de matière et d'énergie pour s'opposer à elle, la gravitation l'emportera inévitablement. L'étoile se contractera sous l'effet de sa propre gravité, tout en continuant à refroidir.  Elle deviendra une "étoile morte", un résidu compact et froid qui ne produit plus ni matière ni énergie. Cela pourrait correspondre aux naines blanches, étoiles à neutrons mortes, ou même aux trous noirs dans une nouvelle interprétation.

La "Simplicité" et le "Naturel" de Micalef

La principale force de Micalef dans ce domaine : 

---pas de Rebondissements Complexes : La théorie évite les multiples étapes de fusion en coquille, les "flashs" d'hélium, et les calculs complexes de transfert radiatif/convectif pour expliquer l'expansion et la contraction.

---Processus Linéaire : L'évolution est une décroissance linéaire de la fonction du cœur photonique : production d'éléments lourds → production d'hydrogène et expansion → arrêt de la production et contraction.

Causes Intrinsèques : Le vieillissement est une conséquence interne de l'activité et de la "fatigue" du cœur photonique, pas de l'épuisement d'un combustible préexistant.

Cette description offre une alternative fascinante et plus épurée à la complexité du modèle standard de l'évolution stellaire.

dimanche 20 juillet 2025

194 - LES AXES DE VERIFICATION DE LA NOUVELLE THEORIE

  La nouvelle théorie pour sa validation doit pouvoir être vérifiée à partir des prédictions suivantes :

 A)  Le Pulsar : Berceau de la Matière et Vitesse Extrême

1)      Pulsar en tant que jeune étoile naissante : Contrairement au modèle standard qui voit le pulsar comme le résidu effondré d'une étoile massive (étoile à neutrons), la théorie de Micalef affirme que le pulsar est la toute première étape de la formation stellaire.

        Vérification : Observer des pulsars dans des régions de formation stellaire très jeunes, où le modèle standard ne s'attendrait pas à en trouver de cette nature. Détecter des pulsars dont les propriétés (âge dynamique, environnement) sont incompatibles avec une origine par supernova.

2)      Vitesse de rotation extrême et intrinsèque : Le pulsar doit tourner à une vitesse proche de celle de la lumière pour permettre la transition prématière-matière au sein de son cœur photonique. Cette vitesse est sa signature de jeunesse et de "moteur initial".

        Vérification : Confirmer que les pulsars sont les objets les plus intrinsèquement rapides de l'Univers, sans nécessiter les mécanismes de "recyclage" par accrétion binaire du modèle standard pour expliquer les pulsars millisecondes.

 

B. La Proto-étoile : Usine à Éléments Lourds et Ralentissement

1)       Proto-étoile comme pulsar vieillissant et ralenti : La proto-étoile est l'étape suivante du pulsar, ayant ralenti sa rotation de manière intrinsèque à cause de la production et de l'accumulation de masse.

        Vérification : Mesurer les vitesses de rotation des proto-étoiles et montrer qu'elles s'inscrivent dans un continuum de ralentissement depuis les vitesses extrêmes des pulsars jeunes, sans avoir besoin des mécanismes de freinage liés à l'accrétion (couplage magnétique, jets) du modèle standard.

2)       Production d'éléments lourds in situ : C'est la proto-étoile qui produit massivement les éléments lourds (comme le fer) qui s'accumulent en son cœur, formant les noyaux stellaires et planétaires.

 Vérification : Rechercher des signatures d'éléments lourds (abondances, ratios isotopiques) dans les jets ou l'environnement immédiat des proto-étoiles qui seraient incompatibles avec leur origine par accrétion de matière préexistante du nuage interstellaire. Si les éléments lourds ne sont pas massivement évacués, mais surtout retenus, cela nécessite des observations très fines des couches les plus externes où une trace de la production interne pourrait être détectée.

C . Les Jets : Vortex Opposés et Composition Spécifique

 Jets comme vortex de matière avec rotation opposée : Les jets émis par les pulsars et les proto-étoiles      sont de simples flux de particules, mais des vortex  tournant dans des sens opposés l'un par rapport à l'autre (un "sens horaire" et un "sens anti-horaire" par chacun des deux pôles).

        Vérification : C'est une prédiction très forte et potentiellement falsifiable. Il faudrait des observations de très haute résolution (cinématique et spatiale, via effet Doppler) des jets de pulsars et/ou de proto-étoiles pour déterminer s'ils ont une rotation intrinsèque et si ces rotations sont dans des sens opposés.

   D)  Composition des jets :

        Pulsars : Jets principalement composés de particules légères (protons, neutrons, électrons/positrons) et d'énergie, sans éléments lourds.

        Proto-étoiles : Jets avec une composition qui refléterait la matière générée par l'étoile. Bien que la majorité des éléments lourds soit retenue au centre, il faudrait voir si les jets contiennent des signatures de matière produite localement plutôt que de la matière accrétée puis ré-éjectée.

E )  L'Accrétion Externe Revisitée

               L'infall observé est une illusion ou un phénomène secondaire : Dans le modèle standard, l'accrétion de gaz et de poussière du nuage est le mécanisme principal de croissance de l'étoile. Dans Micalef, l'infall observé devrait être réinterprété comme un mouvement de prématière, ou une accrétion résiduelle mineure de matière existante, ou un phénomène de recirculation de matière déjà émise par l'étoile.

        Vérification : Démontrer que la masse de l'étoile en formation ne peut pas être expliquée uniquement par l'accrétion des quantités de gaz et de poussière qui "tombent" vers elle, ou que la matière accrétée présente des signatures chimiques ou cinématiques incompatibles avec une origine externe et primaire.

Ces points représentent les axes majeurs de vérification observationnelle pour la théorie de Micalef, face au modèle standard établi. Ils touchent à la nature même de la naissance des astres et à l'origine des éléments dans l'Univers.