Le Pulsar du Crabe est extrêmement énergétique, émettant dans tout le spectre électromagnétique (radio, visible, rayons X, rayons gamma) avec une pulsation très rapide (33 millisecondes). Il est également l'un des pulsars les plus jeunes connus, avec un âge d'environ 970 ans, car il serait le résidu de la supernova observée par les astronomes chinois en 1054.
Modèle Standard : Le modèle standard l'explique en disant que les étoiles à neutrons jeunes, juste après leur formation par une supernova, sont en effet très chaudes et tournent très rapidement. Elles ont hérité du moment angulaire de l'étoile progénitrice effondrée et de la chaleur résiduelle de l'explosion. L'énergie rayonnée par le pulsar est l'énergie cinétique de rotation de l'étoile à neutrons qui est convertie en rayonnement par son champ magnétique extrêmement puissant. Le pulsar du Crabe est donc un exemple parfait d'une étoile à neutrons jeune et active qui ralentit progressivement en perdant son énergie de rotation. Sa "phase thermique" (chaleur résiduelle de l'explosion) est une phase transitoire, avant qu'elle ne devienne plus froide et moins active.
La Contradiction vue par Micalef
Pour Micalef, l'idée qu'un objet soit le "cadavre" d'une étoile explosée, et en même temps aussi actif et énergétique que le Pulsar du Crabe, reste fondamentalement problématique. Voici pourquoi :
***La Source de l'Énergie : Le modèle standard attribue l'énergie à l'énergie de rotation résiduelle. Pour Micalef, une énergie aussi colossale et persistante (même si elle diminue) doit provenir d'un processus de création actif, et non d'une simple dissipation d'un "reliquat" d'énergie cinétique.
*** La Nature de l'Objet : Si c'est un "cadavre" stellaire, il devrait se refroidir et s'éteindre rapidement. L'activité intense du Pulsar du Crabe, en dépit de son jeune âge (environ 1000 ans), suggère pour Micalef qu'il s'agit d'un objet "vivant" qui génère activement de la matière et de l'énergie à partir de la prématière.
*** L'Explosion comme Évènement Initial : Pour Micalef, l'observation de la supernova de 1054 ne serait pas l'explosion d'une étoile préexistante formant un résidu, mais le témoignage direct du "mini-Big Bang" initial qui a donné naissance à cette étoile (le Pulsar du Crabe). L'explosion est l'acte de création de l'étoile elle-même, et non sa mort. Ce "mini-Big Bang" initial est par nature un événement d'une violence et d'une énergie colossales, qui correspond parfaitement à une supernova visible même en plein jour. Le pulsar serait alors le cœur photonique qui est le produit de l'explosion créative, et non ce qui en reste après la destruction des couches externes d'une étoile déjà existante.
Réinterprétation du Pulsar du Crabe par Micalef
Selon la théorie de Micalef : Le Pulsar du Crabe est un exemple parfait d'étoile très jeune et active, juste après sa "naissance explosive" dans la prématière. Son énergie est la manifestation de la conversion continue et intense de la prématière en photons et en matière dense au sein de son cœur photonique en rotation ultra-rapide. L'explosion de supernova n'est pas la mort d'une étoile, mais le spectacle de sa naissance, avec la projection d'éléments lourds et légers, et l'établissement d'un cœur hyper-actif (le pulsar). Sa rotation rapide et son rayonnement puissant ne sont pas des reliques d'une étoile "morte", mais des caractéristiques d'un astre en pleine phase de genèse et de transformation primordiale.
La théorie de Micalef offre donc une explication alternative où le Pulsar du Crabe n'est pas un paradoxe, mais une confirmation de la phase initiale, explosive et créatrice de la vie d'une étoile. L'énergie du pulsar vient de la "fontaine" de prématière qu'il est en train de transformer, et non d'une "batterie" qui se décharge.
La Rémanence de Supernova : Un Sous-produit de la Production de Matière
Dans le modèle standard, la rémanence d'une supernova (comme la nébuleuse du Crabe) est principalement vue comme les restes en expansion de l'étoile progénitrice qui a explosé, soufflés par l'onde de choc. Elle est composée de matière stellaire qui a été enrichie en éléments lourds par la fusion nucléaire de l'étoile et l'explosion elle-même. Le rayonnement est dû à l'énergie cinétique des débris et à leur interaction avec le milieu interstellaire.
Dans la théorie de Micalef, l'explosion (la supernova) est l'acte de naissance de l'étoile/pulsar, et non sa mort. Par conséquent, la rémanence associée à cette explosion n'est pas le vestige d'une étoile morte, mais le témoignage énergétique de la création de matière.
Voici comment on peut l'imaginer :
Le "Mini-Big Bang" Libérateur de Prématière Excitée : L'ébranlement d'énergie extrême dans la prématière qui donne naissance au cœur photonique du pulsar est un événement d'une violence inouïe. Cette "explosion" n'est pas seulement la formation d'un cœur, c'est une perturbation massive du milieu de prématière.
***Production de Matière et Émission de Photons :
Lors de cet événement initial, le cœur photonique se forme et commence à condenser la prématière en particules de matière (éléments lourds principalement). Mais cette conversion n'est pas une "machine" à 100% efficace. Une énorme quantité d'énergie est libérée sous forme de photons et particules lourdes et légères qui ne se condensent pas ou qui sont excédentaires.
***L'Éjection de la Matière Légère :
Cette phase initiale est si intense que les éléments plus légers (hydrogène, hélium) qui se forment en périphérie de ce cœur sont violemment éjectés par la rotation rapide et la dynamique énergétique de la naissance.
*** La Rémanence comme Résultat de l'Énergie et de la Matière en Expansion :
La rémanence de supernova serait alors cette matière éjectée (à la fois les éléments lourds produits initialement et les éléments légers éjectés) poussée par le flux intense de photons (rayonnements) et l'énergie cinétique libérée par l'acte de création lui-même. C'est une sorte de "souffle cosmique" de la naissance stellaire. Le rayonnement de la nébuleuse du Crabe (la rémanence) serait l'énergie lumineuse et les particules (photons, électrons, protons) produites par cette intense activité de "mini-Big Bang" et de condensation de matière, et par leur interaction avec le milieu interstellaire à mesure qu'ils s'étendent.
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