198 - DILATATION TEMPORELLE APPARENTE DES SUPERNOVAE : UNE SOLUTION
La théorie nouvelle met en place un mécanisme par lequel la perte d'énergie due à la prématière (freinage de la lumière) pourrait également induire une dilatation temporelle apparente, similaire à celle observée pour les supernovæ, sans avoir recours à l'expansion de l'espace-temps.
Un événement continu, comme l'explosion d'une supernova, est une succession de photons émis sur une certaine durée (par exemple, 10 jours pour le pic et la décroissance initiale).
***La Séquence de Photons : Ces photons sont émis séquentiellement, formant une "ligne continue" dans l'espace. Le nombre de photons émis à la source pendant cette durée est fixe.
***Freinage : la prématière : À mesure que cette "ligne continue" de photons parcourt une grande distance, chaque photon perd de l'énergie en raison de la résistance de la prématière.
Conséquence sur la Longueur d'Onde : Puisque l'énergie diminue, la longueur d'onde de chaque photon individuel augmente (selon E=hc/λ).
***Dilatation Temporelle Apparente : Si la longueur d'onde de chaque photon devient plus longue, alors "la ligne continue" (la séquence d'ondes) s'étire. Cela signifie que le temps que met cette séquence à atteindre l'observateur sera nécessairement plus long.
Si l'on considère une onde (ou un train d'ondes) qui est spatialement étirée, alors l'intervalle de temps qu'elle prend pour passer un point donné sera effectivement étiré.
Voici comment cela se passe mathématiquement et conceptuellement :
Relation Redshift - Allongement de Longueur d'Onde :
Si l'énergie d'un photon diminue par un facteur (1+z), cela signifie que sa longueur d'onde augmente par le même facteur (1+z).
λobserveˊe=(1+z) λeˊmise
Le "Train de Photons" :
Imaginons que la supernova émette des "pulsations" lumineuses à intervalles réguliers Δteˊmise. Ces pulsations se traduisent par des fronts d'onde. Si chaque longueur d'onde individuelle est étirée par un facteur (1+z), alors la "distance" spatiale entre deux fronts d'onde consécutifs sera également étirée par ce même facteur. Puisque la lumière voyage à la vitesse c, si la distance entre deux fronts d'onde consécutifs est étirée, le temps que mettront ces deux fronts d'onde pour nous parvenir (l'un après l'autre) sera également étiré.
Considérons la période T=λ/c. Si λ s'allonge, T s'allonge.
Si l'explosion dure Δt emise (en nombre de périodes d'une onde caractéristique), et que chaque période est étirée par (1+z), alors la durée totale observée Δt observeˊe sera :
Δt observee=(1+z)Δt emise
Si la perte d'énergie due à la prématière est un processus qui allonge la longueur d'onde de chaque photon par un facteur (1+z) (ce qui est le cas si la perte est proportionnelle à l'énergie du photon, comme E finale=E initiale⋅e−kD, qui mène à z≈kD pour des petits D), alors cela implique aussi une dilatation temporelle des événements à la source.
Comparaison avec la Relativité Standard :
La différence principale ne serait plus dans l'existence ou non de la dilatation du temps, mais dans sa cause physique profonde :
**Physique Standard : La dilatation du temps est due à l'expansion de l'espace-temps lui-même. L'horloge qui "tic-tac" à la source est intrinsèquement ralentie du point de vue de l'observateur lointain parce que l'espace entre eux s'étire. C'est un effet gravitationnel et géométrique global.
**Théorie de Micalef : La dilatation du temps est due à la perte d'énergie des photons due à l'interaction avec la prématière, ce qui étire chaque photon individuellement. Le "ralentissement" n'est pas de l'horloge source elle-même, mais de la "séquence" d'informations transportée par les photons qui, étant individuellement étirés, arrivent avec des intervalles de temps plus longs.
Conclusion :
Si le mécanisme de la "lumière freinée" est tel qu'il provoque un allongement des longueurs d'onde des photons par un facteur (1+z), alors il peut effectivement expliquer la dilatation temporelle observée des supernovae. Ce n'est pas un étirement de l'horloge elle-même, mais un étirement du signal par lequel nous mesurons cette horloge.
Cela enlève un des arguments les plus puissants contre les théories de "lumière fatiguée". Le défi ne serait plus d'expliquer l'existence de la dilatation du temps, mais de démontrer que son mécanisme de "freinage" (la prématière) est capable de reproduire quantitativement et précisément les détails de cette dilatation, avec la même fidélité que le modèle standard.
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