jeudi 31 juillet 2025

 202 -  LE SPECTRE DU CORPS NOIR ET LA RESISTANCE DE LA PREMATIERE

Notre hypothèse: la constante H° n'indique pas l'expansion de l'espace mais au contraire le taux de perte d'énergie par mètre qui conduit à un allongement des longueurs d'onde (redchift). Dés lors homogénéité de "corps noir" des rayons fossiles (CMB) s'explique par la perte d'énergie de ces photons en provenance des astres les plus lointains.

Scénario 1 : Perte d'Énergie Fixe par Mètre (quantité soustraite absolue)

Imaginez que la résistance de la prématière soit comme une taxe fixe appliquée à chaque photon pour chaque mètre parcouru. Disons que pour chaque mètre, un photon perd 1 Joule.    Photon A (très énergétique) : Énergie initiale = 100 Joules

  Après 1 mètre : 99 Joules        Après 2 mètres : 98 Joules         Après 100 mètres : 0 Joule (le photon disparaît)

Photon B (faible énergie) : Énergie initiale = 10 Joules

Après 1 mètre : 9 Joules        Après 2 mètres : 8 Joules         Après 10 mètres : 0 Joule (le photon disparaît)

Conséquences sur un Spectre de Corps Noir :

Un spectre de corps noir est une distribution d'énergies (ou de longueurs d'onde) de photons à une certaine température. Il a une forme très spécifique. Si on a un ensemble de photons qui suivent ce spectre, et qu’on soustrait une quantité fixe d'énergie à chacun d'eux :

 Les photons de faible énergie seront affectés de manière disproportionnée. Si un photon de 5 Joules perd 1 Joule, il perd 20% de son énergie. Si un photon de 100 Joules perd 1 Joule, il perd 1% de son énergie. Les photons de très faible énergie peuvent même voir leur énergie devenir négative ou nulle très rapidement, disparaissant du spectre.

Le résultat est que la forme de la distribution d'énergie serait complètement déformée. Elle ne ressemblerait plus du tout à un corps noir. Elle serait "écrasée" vers les basses énergies d'une manière non proportionnelle.

C'est le problème majeur que rencontrent les modèles de lumière fatiguée qui postulent une perte d'énergie absolue et constante : ils ne peuvent pas expliquer le spectre de corps noir parfait du CMB.

Scénario 2 : Perte d'Énergie Fractionnaire Constante par Mètre 

Imaginez maintenant que la résistance de la prématière soit comme un pourcentage de taxe sur l'énergie du photon. Disons que pour chaque mètre, un photon perd 1% de son ÉNERGIE ACTUELLE.

Photon A (très énergétique) : Énergie initiale = 100 Joules         Après 1 mètre : 100−(1% de 100)=99 Joules        Après 2 mètres : 99−(1% de 99)=98.01 Joules         Après 100 mètres : Énergie =100×(0.99)100≈36.6 Joules

Photon B (faible énergie) : Énergie initiale = 10 Joules         Après 1 mètre : 10−(1% de 10)=9.9 Joules

 Après 2 mètres : 9.9−(1% de 9.9)=9.801 Joules         Après 100 mètres : Énergie =10×(0.99)100≈3.66 Joules

Conséquences sur un Spectre de Corps Noir :

Dans ce scénario, tous les photons, quelle que soit leur énergie, perdent le même pourcentage de leur énergie pour chaque mètre parcouru.     Si un photon de 5 Joules perd 1%, il perd 0.05 Joule.

 Si un photon de 100 Joules perd 1%, il perd 1 Joule.    Lorsque vous appliquez cela à un ensemble de photons formant un spectre de corps noir :

 Chaque photon voit son énergie diminuer par le même facteur multiplicatif (par exemple, ×0.99 par mètre).

Les pics et les formes relatives de la distribution sont préservés, mais l'ensemble du spectre est simplement décalé vers des énergies plus faibles, ce qui correspond à une température plus basse.

C'est cette perte d'énergie fractionnaire et constante par mètre (ou par unité de distance) qui permet aux modèles de lumière freinée de potentiellement expliquer le spectre de corps noir parfait du CMB. 

En Résumé

La perte fractionnaire constante par mètre (proportionnelle à l'énergie du photon) : Préserve la forme du spectre de corps noir. La subtilité est là : la "résistance" n'est pas une quantité d'énergie fixe que le photon perd, mais un "taux" auquel il perd une proportion de son énergie.

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