Une confusion semble
entretenue en astrophysique quant au concept de trou noir qui recouvre deux
réalités complètement différentes. Les trous noirs stellaires résultent de
l’effondrement d’un astre qui atteint une densité telle qu’aucune lumière ne
peut s’en extraire. Par contre ce que nous proposons de nommer « matière morte
stellaire » est le résultat d’une extinction de l’étoile qui n’émet plus de
lumière. Les deux phénomènes n’ont ceci de commun que de n’être pas visibles,
ce qui leur vaut une appellation commune de « trous noirs ». Ils peuvent
différer également par la densité puisque dans le cas d’un trou noir stellaire,
la densité moyenne d’un trou noir super massif peut en fait être très faible
(parfois plus faible que celle de l’eau). Cela s’explique par le fait que le
rayon de Schwarzschild du trou noir croît corrélativement avec la masse, ce qui
induit que la densité décroît selon le carré de la masse : plus le trou noir
est grand, plus sa densité moyenne chute, même si sa masse croît sans limite.
Toutes les galaxies possèdent un trou noir super
massif qui n’ont donc pas la densité absolue des trous noirs stellaires De
fait, ces trous noirs super massifs sont composés de matière morte stellaire,
c’est-à-dire d’une agglomération d’étoiles mortes. Mais, l’usage abusif du
terme « trou noir » laisse à penser, en relation avec le concept relativiste,
qu’il s’agit d’un seul et même objet d’une monstrueuse densité. Or à
l’évidence, avant d’être un trou noir stellaire de type relativiste ne laissant
pas échapper la lumière, l’astre a du se refroidir et se densifier lentement si
bien qu’il paraît difficile de distinguer trou noir stellaire et matière morte
stellaire.
Aussi, le trou noir central des galaxies est-il
composé d’un grand nombre de ""trous noirs stellaires,""
c’est-à-dire d’étoiles froides n’émettant plus de lumière. Nous n’avons donc pas
affaire à un monstre unique comme l’usage du terme de trou noir nous invite à
le penser. Car en effet, on peut se demander si cette confusion entretenue ne
possède pas sa propre légitimité, si elle ne sert pas à recouvrir un problème
que l’on veut pudiquement camoufler. « C’est que des observations ont montré
l’existence de trous noirs supermassifs à très grands décalages vers le rouge,
c’est-à-dire au début de l’évolution de l’univers. Ces trous noirs n’ont ainsi
pas eu le temps de se former par simple accrétion d’étoiles. «
Ainsi, admettre que le trou noir central d’une
galaxie n’est pas composé d’un monstre unique et mystérieux mais tout
simplement d’une agglomération de vieilles étoiles de toutes tailles et masses,
cela exige de rallonger considérablement l’âge de l’univers pour donner le
temps à ces étoiles de se refroidir et de se concentrer. Le dogme des 13.7
années de l’âge de l’univers est donc bien trop restreint mais le remettre en cause signifierait rendre caduque l'idée d'un big bang et celle du début d'un l'univers...dans la perspective d'un univers incréé et éternel comme nous le suggérons.
lundi 18 janvier 2021
105 - TROUS NOIRS ET TROUS NOIRS
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