vendredi 29 janvier 2021

113 – LE PLUS PROCHE EST LE PLUS LOINTAIN

 Nous avons maintes fois dénoncé ici l’inventivité dont font preuve les physiciens pour imaginer des nouveaux objets physiques dont ils ne se donnent pas la peine de définir les propriétés. La liste en serait longue, comme par exempte les cordes ou même les quarks dont on sait qu’ils sont à jamais indécelables et qu’on ne parvient pas à distinguer de la matière proprement dite.

Mais sans aucun doute le pompon doit être attribué à la matière noire dont personne ne sait de quoi elle se compose, quelle est son origine et comment on pourrait la détecter, l’isoler, la mesurer « en tant que telle ». C’est quand même un sacré affaire que de rajouter à la création universelle un nouvel être et de le faire passer à l’existant sans plus de preuve en supputant seulement que ce nouvel arrivé est cause d’un phénomène observé. Le métier de physicien exigerait des règles de déontologie pour ne pas accepter le « n’importe quoi » dés qu’on ne comprend pas un phénomène.

C’est dans ce contexte de grande permissivité créative que nous ne parvenons pas à comprendre POURQUOI nous ne parvenons pas à faire admettre l’existence de la prématière composant l’espace. Pourtant, et à la différence des autres inventeurs, nous donnons une définition précise des propriétés de cette prématière et une preuve certaine de son existence : il s’agit de la substance qui compose les ondes EM. Ainsi, il est plus aisé d’admettre une matière noire inexistante, dotée de nulle caractéristiques, que de constater l’existence au quotidien des ondes EM qui doivent bien, elles, se composer d’une quelconque substance sous peine de n’être rien.

Ces ondes sont le résultat de la mise en mouvement de cette substance, laquelle compose l’espace, tout l’espace. Si tel n’était pas le cas, on ne voit pas très bien d’OÛ pourraient provenir ces ondes EM, certainement pas du corps de la matière. Il faut donc admettre qu’il existe bien DEUX substances différentes : la matière et les ondes. C’est aussi simple que cela mais la physique actuelle ne se complait pas dans la simplicité. Une fois décidé qu’il se trouve une autre substance que la matière, la démarche scientifique classique serait de partir à la recherche de ses propriétés pour éviter de tomber dans le travers commun de créer des objets physiques ad libitum. Quelles pourraient être les propriétés d’une substance différente de la matière ? Pour s’en distinguer, il faut évidemment qu’elles soient différentes, que nous ne puissions pas le retrouver pour la matière. Il ne faut donc plus raisonner sur le mode matérialiste, mais changer de registre et admettre que cette substance concilie deux fonctions contradictoires pour la matière de fluidité et d’extrême rigidité. Nous n’allons pas revenir sur ce point que nous avons développé longuement. Force est simplement  de constater que ce qui nous est le plus proche -  l’espace de prématière – est pour l’heure le plus lointain

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