mardi 5 janvier 2021

95 - L’INTERDEPENDANCE DES CONSTANTES PHYSIQUES

Les constantes physiques présentent ce caractère remarquable que...d’être constantes. Cela signifie qu’elles assurent une base immuable à l’univers à partir de laquelle le dynamisme de celui-ci est rendu possible. Il est donc naturel qu’elles soient reliées et qu’elles dépendent les unes des autres de sorte que – en principe -  la variation de l’une engendrerait celle des autres.

1 - La constante fondamentale qui détermine toutes les autres est la vitesse de la lumière C. Mais cette vitesse n’est pas à considérer « en elle-même » comme un absolu sui generis, elle doit avoir une origine, une cause qui la suscite et lui donne sa valeur. Nous pensons l’avoir trouvé dans les propriétés de la substance composant l’espace à  savoir la prématière. C’est la densité absolue de cette substance totalement rigide et continue qui autorise la vitesse C des ondes EM. Ce mouvement s’initie à partir d’un état d’inertie absolue de cette prématière spatiale pour atteindre immédiatement la vitesse également absolue C.

2 - La valeur/énergie de chaque onde produite est donné par la constante de Planck h. En quoi cette dernière dépend de C ?  Cette dépendance est transcrite  par  l’équation  E = h ν = ½ mc² (qui est inexacte, il faudrait écrire pour le photon E = pc avec p = mc mais le photon n’a pas de masse). L’énergie d’une onde et d’un photon dépendant de leur vitesse, h est donc tout naturellement liée à C.

L'équation E = mc²  signifie  qu’une masse « contient » ou se trouve constituée par une quantité ν d’ondes composant la substance photonique ayant changé d’état pour se transformer en particule. Dès lors, la valeur/énergie des particules fondamentales (p,n,e,ν) et partant leur masse va dépendre de C mais aussi de h. 

Peut-on affirmer que les masses des proton, neutron et électron peuvent varier ?  Qu’il ne s’agit pas ici aussi de constantes ?  Que selon une même vitesse de la lumière nous pourrions avoir un électron plus gros ou moins massif ? Cela alors signifierait que l’état de sa masse est indépendant de son milieu d’évolution dont il ne subirait pas les contraintes.

Toutes les expériences en laboratoire démontrent qu’il est impossible de créer des particules permanentes de masse variable : elles finissent toutes par se décomposer en photons électrons, protons neutrinos.  Qu’est-ce donc qui contraint ces particules à ces uniques valeurs de masse ? Il ne peut s’agir d’un impératif interne puisque rien n’interdirait alors des valeurs de masse multiples. Nous pensons que les contraintes du milieu et partant de l’espace de prématière dans lequel elles évoluent s’imposent pour donner à ces particules permanentes une valeur CONSTANTE. Cette contrainte, c’est sans nul doute la pression de la prématière rigide sur la particule à laquelle la valeur de la masse doit s’accorder.

3 - S’agissant de la constante de gravitation, nous savons qu’elle résulte également d’une pression exercée par la substance de l’espace sur chaque masse, de telle sorte que la constante G n’est pas déductible de  la valeur des masses mais est extérieure à celles-ci Sa nature de constante est donc totalement attribuable aux propriétés elles-mêmes invariables de la prématière.

4 – Nous avons démontré que la charge EM « e » avait pour origine le mouvement de rotation de spin des particules lequel dépendait de son énergie de masse selon le principe qu’il ne saurait y avoir d’énergie sans mouvement d’un corps. Il faut donc relier la charge à la vitesse de la lumière ce que la constante de Coulomb réalise à partir de la permittivité du vide.

En définitive, les quatre constantes fondamentales et la valeur immuable de la masse des particules permanentes constituent les fondations d’un univers éternel permettant de concilier statisme et dynamisme. Cette base intangible de constituants représente l’UNITE même de la physique de l’univers - que certains ont vainement recherché à travers une unification problématique des forces. Cette cohérence essentielle résulte de l’existence d’une substance jusqu’à ce jour méconnue qu’est la prématière d’où toutes les valeurs des constantes et des phénomènes physiques sont issus. 

ps : L’unification des 4 forces qui constitue le Graal de la physique ne présente aucun intérêt si on ne démontre pas le principe unificateur et ici il s’agit de la valeur de la prématière mesurable justement par ces constantes fondamentales qui en dépendent.

 

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