vendredi 7 février 2020

51 - L'ORIGINE DU MOUVEMENT GRAVITATIONNEL



Dans la théorie de la substance de l’espace, les astres surgissent par paires, plus ou moins nombreuses, selon une ligne de force suscitant une brisure au sein de la substance de l'espace, à partir de laquelle l'embryon nucléaire se développera. Ils se constituent en un système lié avec l'astre central le plus massif, ainsi que nous le constatons dans notre organisation solaire. Ce rapport congénital de proximité peut laisser penser que les étoiles entretiennent un rapport d'attraction mutuel  de gravitation dès l'origine. Or un mouvement de gravitation exige un équilibre entre forces centripète et centrifuge. En l'absence d'une énergie centrifuge conservée, nous sommes dans une situation classique où une masse devient pesante et chute sans résistance vers le corps attractif.

Depuis Newton, la physique a toujours considéré comme "allant de soi " le principe de gravitation des astres selon lequel la force centrifuge des planètes compensait naturellement l'attraction solaire. Elle ne sait jamais demandé d'où provenait le potentiel de résistance centrifuge d'un astre qui lui permettait de ne pas tomber comme une pierre vers le soleil. La cosmogénèse standard, qui prévoit tout à la fois la concentration d'une vaste masse de gaz et sa fragmentation à l'origine de la constitution d'astres liés dans un système, ne semble pas plus soucieuse de s'interroger sur la cohérence de ce double mouvement de forces contraires, à la fois attractives et centrifuges.

Un corps quelconque abandonné dans l'espace ne possède pas d'inertie propre de masse autre que celle relative à l'attraction d'un autre corps (si nous faisons abstraction de la résistance qu'oppose la substance de l'espace, surtout sensible aux vitesses proche de  la lumière). L’inertie d’un astre doit résulter d'un mouvement centrifuge réellement accompli et conservé par la masse, comme nous le constatons pour les satellites terrestres artificiels dont l'orbite et la vitesse orbitale consécutive, dépendent de la vitesse de libération.

Quand une attraction est constatée entre deux corps célestes, il est généralement supposé que ces corps gardent leur distance d'origine ou qu'ils ont entamé depuis un mouvement de rapprochement à partir de leur distance respective de naissance. Dans la cosmogénèse standard, tout se passe comme si chaque astre se constituait de façon autonome à partir de la fragmentation d’un même nuage géniteur. Cela suppose la mise en œuvre de deux forces contradictoires : celle de chaque cœur protostellaire attirant une fraction de la matière du nuage et celle de chaque protoétoile constituée s’attirant réciproquement. Aucune force centrifuge d’éloignement des astres n’est envisageable et la protoétoile la moins massive devrait aller en chute libre vers l’astre central sans résistance aucune.

La théorie de la substance de l'espace échappe à cette contradiction  puisque le recours à l'hypothèse de la naissance en grappe à partir d'une onde de choc évite d'avoir à se questionner sur le mode de fragmentation d'un nuage. Il s'agit  de construire une hypothèse en accords avec les principaux postulats de la théorie de la substance de l'espace, qui mettrait en place une force centrifuge antérieure à l'exercice d'une force centripète d'attraction. En effet, une fois un rapport institué entre deux astres, la force d'attraction s’établit durablement et ne saurait  être tempérée par une force opposée. S'agissant d'un phénomène premier, il faut le relier à l'époque originelle  d'une étoile, aux procédures et modalités de sa naissance. Nous devons concevoir simultanément un processus de création et d'apparition d'un mouvement de recul centrifuge entre deux astres.

Nous avons posé comme hypothèse que les astres naissent d'embryons qui croissent en augmentant leur masse de matière sous forme de particules de haute énergie et de très grande vitesse. Dans les premiers temps de leur création, par définition, les masses en jeu sont faibles : sur la ligne de brisure commune, ce n'est donc pas l'attraction qui joue mais au contraire la répulsion qui augmente en proportion que s'élève le flux de particules créées, les embryons les plus massifs éloignant les moins massifs. Ce mouvement répulsif perdure tant que les astres sont en phase de croissance, mais au fur et à mesure que les corps s'éloignent, que le flux éjecté de matière nouvelle diminue, que les corps se condensent, qu'une part croissante de matière est retenue par effet d'auto attraction, le mouvement d'échappée se ralentit, l'attraction tend à équilibrer la répulsion et commence lentement le mouvement de gravitation (car auparavant, les embryons restaient plus ou moins alignés).

Ainsi, dans une phase initiale de croissance, les astres jeunes tendent à s'éloigner et à acquérir l'énergie cinétique centrifuge nécessaire par la suite à l'exercice du mouvement de résistance gravitationnel.



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