Depuis Newton, la physique a toujours considéré comme "allant de soi " le principe de gravitation des astres selon lequel la force centrifuge des planètes compensait naturellement l'attraction solaire. Elle ne sait jamais demandé d'où provenait le potentiel de résistance centrifuge d'un astre qui lui permettait de ne pas tomber comme une pierre vers le soleil. La cosmogénèse standard, qui prévoit tout à la fois la concentration d'une vaste masse de gaz et sa fragmentation à l'origine de la constitution d'astres liés dans un système, ne semble pas plus soucieuse de s'interroger sur la cohérence de ce double mouvement de forces contraires, à la fois attractives et centrifuges.
Un corps quelconque abandonné dans
l'espace ne possède pas d'inertie propre de masse autre que celle relative à
l'attraction d'un autre corps (si nous faisons abstraction de la résistance
qu'oppose la substance de l'espace, surtout sensible aux vitesses proche de la lumière). L’inertie d’un astre doit résulter d'un mouvement
centrifuge réellement accompli et conservé par la masse, comme nous le
constatons pour les satellites terrestres artificiels dont l'orbite et la
vitesse orbitale consécutive, dépendent de la vitesse de libération.
Quand une attraction est constatée
entre deux corps célestes, il est généralement supposé que ces corps gardent
leur distance d'origine ou qu'ils ont entamé depuis un mouvement de
rapprochement à partir de leur distance
respective de naissance. Dans la cosmogénèse standard, tout se passe comme
si chaque astre se constituait de façon autonome à partir de la fragmentation
d’un même nuage géniteur. Cela suppose la mise en œuvre de deux forces
contradictoires : celle de chaque cœur protostellaire attirant une
fraction de la matière du nuage et celle de chaque protoétoile constituée
s’attirant réciproquement. Aucune force centrifuge d’éloignement des astres
n’est envisageable et la protoétoile la moins massive devrait aller en chute
libre vers l’astre central sans résistance aucune.
La théorie de la substance de
l'espace échappe à cette contradiction
puisque le recours à l'hypothèse de la naissance en grappe à partir
d'une onde de choc évite d'avoir à se questionner sur le mode de fragmentation
d'un nuage. Il s'agit de construire une
hypothèse en accords avec les principaux postulats de la théorie de la
substance de l'espace, qui mettrait en
place une force centrifuge antérieure à l'exercice d'une force centripète
d'attraction. En effet, une fois un rapport institué entre deux astres, la
force d'attraction s’établit durablement et ne saurait être tempérée par une force opposée.
S'agissant d'un phénomène premier, il faut le relier à l'époque originelle d'une étoile, aux procédures et modalités de
sa naissance. Nous devons concevoir simultanément un processus de création et
d'apparition d'un mouvement de recul centrifuge entre deux astres.
Nous avons posé comme hypothèse
que les astres naissent d'embryons qui croissent en augmentant leur masse de
matière sous forme de particules de haute énergie et de très grande vitesse.
Dans les premiers temps de leur création, par définition, les masses en jeu
sont faibles : sur la ligne de brisure commune, ce n'est donc pas l'attraction
qui joue mais au contraire la répulsion
qui augmente en proportion que s'élève le flux de particules créées, les
embryons les plus massifs éloignant les moins massifs. Ce mouvement répulsif
perdure tant que les astres sont en phase de croissance, mais au fur et à
mesure que les corps s'éloignent, que le flux éjecté de matière nouvelle
diminue, que les corps se condensent, qu'une part croissante de matière est
retenue par effet d'auto attraction, le mouvement d'échappée se ralentit,
l'attraction tend à équilibrer la répulsion et commence lentement le mouvement
de gravitation (car auparavant, les embryons restaient plus ou moins alignés).
Ainsi, dans une phase initiale de
croissance, les astres jeunes tendent à s'éloigner et à acquérir l'énergie
cinétique centrifuge nécessaire par la suite à l'exercice du mouvement de
résistance gravitationnel.
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