De nombreux astronomes amateurs se sont
demandé si la baisse de luminosité de Bételgeuse signifiait qu'elle était
sur le point d'exploser. À l'image des autres supergéantes rouges,
Bételgeuse se changera un jour en supernova. Toutefois, les astronomes ne
pensent pas que ce soit actuellement le cas. D'autres hypothèses sont
susceptibles de rendre compte de ces changements de forme et de brillance
apparente dont témoignent les images de Sphere. « nous
travaillons actuellement sur deux scenarii : l'un repose sur un refroidissement
de la surface genere par une activite stellaire exceptionnelle, l'autre sur
l'ejection de poussiere le long de la ligne de visee », précise
miguel montargès [1]. « bien sur, notre connaissance
des supergeantes rouges demeure aujourd'hui encore incomplete. des etudes sont
en cours, une surprise est donc toujours susceptible de se presenter ».
NOTRE
APPORT THEORIQUE
Selon
l’astrophysique standard, lorsque l’hydrogène contenu dans les régions
centrales d’une étoile a été transformé en hélium, le coeur stellaire,
désormais incapable de soutenir le poids des couches stellaires extérieures,
s’effondre sur lui-même. Nous pouvons proposer une autre
interprétation pour analyser ce stade de la géante rouge.
Le
stade de « géante » rouge est celui atteint par les étoiles gazeuses
et se manifeste par une baisse de leur température de surface. A priori il est
difficile de trouver une raison qui justifierait la dilatation de l’enveloppe
et la baisse de densité consécutive, alors même que la température moyenne
décroît. Une fois qu’une étoile a atteint sa masse finale, en retenant
définitivement sa couronne gazeuse, elle a également atteint sa densité
minimale et son refroidissement va amorcer sa contraction. Ainsi,
Jupiter est-il passé par la phase d’étoile rouge et chaude et a connu une
densité plus faible qu’actuellement.
Si
nous observons des étoiles géantes ou super géantes à faible densité et au
diamètre imposant, cet état ne résulterait pas seulement d’une dilatation d’une
masse initiale finie bien plus dense, mais aussi d’un accroissement de
volume consécutif à leur croissance, par autocréation d’éléments nouveaux que
ces étoiles ont pu retenir.
Selon
les hypothèses de la nouvelle théorie, une étoile rouge est effectivement un
astre en cours de dilatation mais par production d’éléments nouveaux
(hydrogène) qui va amorcer son refroidissement et sa lente contraction.
Ce
que nous observons pour Bételegeuse avait donc été prévu par notre théorie
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