L’ARTICLE
Un photon, peut disparaitre en créant
deux électrons de charge et de signe contraire. Pour créer deux électrons, il
faut un minimum d’énergie de 2 m°c² = 1.02MeV. Si un photon possède une énergie
supérieure à 1.02 MeV, il pourra donner naissance à une paire e+,e-. Le photon
disparait dans cette opération et il apparait 2 corpuscules.
Après la matérialisation de l’énergie,
la dématérialisation de la matière fut mise en évidence en 1933. L’énergie des
photons libérés au cours de l’annihilation d’une paire e+,e- était du même
ordre que pour leur création.
Ainsi les transmutations réciproques
matière <> énergie étaient confirmées par l’expérience et validaient la relation d’Einstein E= mc².
COMMENTAIRES
Dans ce court extrait d’article
ci-dessus, on remarquera que le
traditionnel glissement s’est opéré, celui qui consiste à passer d’un
objet physique bien réel – le photon –
à un terme abstrait :
l’énergie. C’est bien le photon qui s’est transmué en matière et ainsi nous
pouvons affirmer qu’une particule ne contient aucunement cette substance
abstraite qu’on nomme énergie mais bien une substance concrète, celle qui
constituait anciennement le photon.
Nous nous sommes déjà interrogés ici sur
les raisons de ce glissement sémantique qui tend à faire disparaitre la spécificité
« substantielle » du photon pour ne le considérer que comme pure
énergie. C’est que le photon a un étrange statut qui n’a jamais été vraiment
précisé puisque nous avons un objet physique dont nous ne savons rien de sa
substance constitutive. Il produit des effets, il agit et réagit comme une
substance matérielle mais ce n’est pas de la matière. D’où la question maintes
fois posées ici : de QUOI le photon est-il composé, qu’elle est sa
« substance » constitutive puisqu’il faut bien qu’il soit constitué
par une quelconque « chose » pour exister comme objet physique. Dès
lors, on comprend pourquoi il est INDISPENSABLE, si on ne veut pas affronter
cette redoutable question, de glisser subtilement du terme de photon à celui
d’énergie.
Or, si nous refusons ce voile pudique
posé que la question de la nature du photon, il nous faut donc affirmer qu’une
particule de matière comprend essentiellement de la substance photonique
transmuée et nous pouvons donc écrire : masse de matière = masse
photonique. Cependant nous savons qu’une différence fondamentale existe entre
un photon et la matière : c’est que l’une possède une masse et l’autre
pas. D’où la question : qu’est-ce qui donne sa masse à la matière ?
C’est que l’une peut être pesée – la matière- et l’autre pas.
Pour peser un
corps, il faut en effet que celui-ci puisse être posé sur une balance et donc
qu’il soit immobilisable. Or le photon ne peut être saisi qu’en mouvement et on
ne peut donc jamais mesurer son poids. C’est là une différence essentielle entre
ce qu’on appelle les fermions et les bosons. Il est à noter que le dogme en
physique consiste à fonder cette différence uniquement sur le fait que l’un (
les bosons) répondent à la statistique de Bose- Einstein et peuvent donc
s’agglomérer et les autres ( les fermions) sont soumis au principe d’exclusion
de Pauli et donc ne peuvent occuper le même espace quantique. Cette
caractérisation ne nous permet aucunement de comprendre POURQUOI bosons et
fermions se comportent différemment
Aussi, nous affirmerons que la
différence première entre la matière (fermions) et les photons (bosons) relève
uniquement de la nature de leur mouvement : immobile pour l’un, rectiligne
et permanent pour l’autre. Dès lors, nous avons deux objets dont la composition
est similaire – tous deux contenant de la substance photonique – dont l’un est
en mouvement à la vitesse C et l’autre immobile, mais qui peuvent se transmuer
l’un en l’autre.
Quelle est alors la nature de cette
opération de transmutation par laquelle le photon devient matière telle que la
différence essentielle entre eux surgisse, à savoir le passage du mouvement à
l‘immobilité dans le cas de la transmutation photon>matière ? Mais à
proprement parler, est-il concevable que la particule soit complètement
immobile ? Car dans l’opération de transmutation c’est bien l’énergie qui
est transmise du photon à la particule qui est censée la recevoir puis la
conserver. Mais comme on ne peut concevoir de l’énergie pure dans son mouvement
qu’elle met en œuvre, c’est donc le mouvement rectiligne du photon qui est
transmis à la matière. Et dès lors, si la matière contient de l’énergie il faut
donc affirmer qu’elle contient du mouvement et qu’une particule au repos doit
constamment être en mouvement pour conserver l’énergie héritée du photon. Mais
de quel mouvement s’agit-il, comment passe-t-on du mouvement rectiligne du
photon à celui de la particule qui serait un mouvement immobile ? Il
ne pourra donc s’agir que d’un mouvement de rotation de la particule sur
elle-même qui sera conservé indéfiniment et qui justifiera réellement la notion
de conservation de l’énergie par la masse.
En définitive, photons et matière sont
de même composition et l’opération de transmutation de l’un et l’autre consiste
simplement à modifier la nature de leur mouvement respectif, ce qui leur
attribuera des propriétés distinctes justifiant postérieurement la différence
de la physique standard entre fermions et bosons. Etant de même composition, se
différenciant par la nature de leur mouvement, on voit alors très mal COMMENT
il pourrait exister dans la matière des sous parties tels que qu’on a pu nommer
les quarks et leurs différentes couleurs. De fait, la matière se composerait
d’un magma compact et indifférenciables de « matière » photonique.
Resterait alors la question : mais qu’est-ce donc cette
« matière » photonique, qu’elle est son origine et ses liens avec la
substance des ondes ?
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