1-
D’une façon générale, toute création naturelle suppose un cycle consistant en
la transformation d’une matière première déjà là pour constituer un objet
physique ou un sujet biologique d’une durée limitée, dont le destin est de s’achever
dans la mort et la dislocation de ses éléments qui retournent ainsi « à
l’origine ». Naissance, mort et renaissance donnent sens au mouvement
général de la matière, lequel ne saurait être illimité pour chaque étant et
doit s’arrêter lorsqu’il aura épuisé son énergie constitutive. Chaque étant
devrait disposer ainsi d’une « durée de vie » plus ou moins longue
selon qu’on traite d’une galaxie, d’une étoile, de la matérialité même ou de
l’ordre végétal ou biologique. Ainsi, le cycle procède de l’essence du
mouvement et il n’y a aucune raison de penser que ne saurait exister le cycle
fondamental, celui qui commande à tous les autres
2
- Mais pour qu’il y ait cycle, il faut bien qu’existent deux substances
différentes dont l’une se transforme dans l’autre et réciproquement. Prématière
et matière sont deux les deux substances qui autorisent un cycle
prématière>matière>prématière
Nous
avons affirmé ici la thèse que la
matière se crée au sein des étoiles par la transformation d’une substance
composant l’espace – la prématière. Une telle création étant constante en tous
lieux de l’espace si bien que s’il n’existait pas cette procédure de retour à
la substance originelle, nous aurions dû depuis longtemps être submergés par la
matière.
Cette
« mort lente » de la matière nous l’avons analysé sous la forme d’un étalement progressif de
la longueur d’onde d’un photon qui finit par disparaître et se fondre dans la
prématière. La preuve en a été apportée par l’analyse mathématique de la
constante de Hubble envisagée comme le taux de déperdition énergétique proportionnel
à la distance parcourue (voir nos travaux). Ainsi se trouve confirmer le cycle
de la matière selon 4 états possibles réversibles :
Prématière<>ondes<>photons<>matière.
3-
Cependant, le rayonnement actuel nous provient des étoiles en activité dont le
destin est de s’achever comme étoiles mortes et éteintes. Qu’en est-il alors de
la matière de ces astres qui persistent et durent un très long temps sans
émettre de rayonnement ? Une théorie du cycle doit en prévoir la disparition,
puisque aussi bien nous faisons confiance en la grande intelligence de la
création pour ne pas avoir omis une disposition aussi essentielle à son éternel
fonctionnement. Puisqu’il n’y a qu’un seul mode de la genèse universelle, il ne
saurait y en avoir plusieurs quant à l’annihilation de la matière qui se conclu
par un rayonnement et la « fonte » de celui-ci dans la substance
originelle. Ainsi, toutes ces étoiles mortes doivent nécessairement achever
leur parcours par annihilation de leurs éléments qui se transmuent en
rayonnements.
4-
Une telle transmutation étant constante, nous devrions en constater les
manifestations en n’importe quel coin de l’univers. Et en effet :
« Un
Quasar, « source de rayonnement quasi-stellaire »,
(quasi-stellar radio source e) est une galaxie lointaine et très
énergétique avec un noyau galactique actif. Ce sont les objets les plus
lumineux de l'univers. On pense que les quasars gagnent en puissance par
l’accrétion de matière autour des trous noirs supermassifs qui se trouvent dans
le noyau de ces galaxies, faisant des « versions lumineuses » de ces
objets connus comme étant des galaxies actives. Aucun autre mécanisme ne parait
capable d’expliquer l’immense énergie libérée et leur rapide
variabilité. »
Ce
n’est pas le lieu pour nous livrer à une analyse approfondie de la typologie et
du fonctionnement de ces différents quasars, il faut simplement retenir l’idée
qu’une procédure d’annihilation de la matière des étoiles mortes existe.
Chacune est attirée par la gravitation au centre de la galaxie pour former un
trou noir qui se rallume pour éjecter toute sa matière sous forme de
rayonnements. Ainsi
la procédure aller>retour de la matière dans l’univers se présente
comme suit :
Prématière>rayonnement>photons>matière>étoiles>trou
noir>quasar>photons>rayonnement>prématière
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