Observations
Une équipe française appartenant à plusieurs laboratoires associés au
CNRS(1) vient d'observer un nuage interstellaire. Leurs modèles montrent que la température dans la zone centrale
descend jusqu'à 7 K et que toutes les conditions sont réunies pour que ce cœur
conduise à la formation d'une étoile. L'étude des nuages interstellaires est
très importante car ils constituent le lieu privilégié de formation des étoiles
par effondrement sur eux-mêmes. Constitués de gaz, ils possèdent également de
grandes quantités de poussière qui nous masque le rayonnement provenant des
parties centrales. Or ces parties centrales sont les berceaux d'étoiles.
Comprendre la formation stellaire, c'est comprendre la physique régnant dans
ces cœurs denses de matière. Pour les étudier, il nécessaire d'analyser le
rayonnement émis par certaines molécules dans le domaine des ondes radios
millimétriques. Il s'est avéré que les molécules les plus abondantes comme le
monoxyde de carbone (CO) ou l'eau (H2O), n'étaient pas de bons
traceurs pour étudier le cœur de ces nuages. La température en leur sein est
très basse, inférieure à 20 K, et CO et H2O vont se transformer en glace et se
coller aux grains de poussière.
Il existe un cœur pré stellaire au centre du nuage dont la température au
centre est extrêmement basse, d'environ 7 K (-266°). Dans ces conditions
extrêmes de température, et loin à l'intérieur du nuage, même les molécules
azotées disparaissent de la phase gazeuse, ce qui signifie qu'elles viennent se
coller sur les grains, ainsi que leurs molécules mères comme N2.
Dans cette zone extrêmement froide, où la turbulence disparaît également,
toutes les conditions semblent réunies pour que l'effondrement commence et mène
à la formation d'une étoile.
COMMENTAIRES
"Toutes les conditions semblent réunies pour que l'effondrement commence et mène
à la formation d'une étoile." Nous nommerons cela un discours performatif qui fait advenir l'évènement par le seul fait d'en prononcer l'énoncé.
Et en effet, l'analyse s'arrête au moment crucial, lorsqu'il s'agit de savoir comment
on passe de 7K à plusieurs millions, température nécessaire pour que commence
la fusion nucléaire. Aucun mouvement de rotation de ce gaz n'est observé (pas
de turbulence!) et, si on en croit la théorie cinétique des gaz, plus ceux-ci
sont denses, plus ils sont froids puisque l'agitation thermique est réduite, la
chaleur s'évacuant par convection.
A chaque fois que fut observé un cœur chaud,
l'étoile était déjà allumée: aucune observation ne montre le passage d'un nuage
dense à 7K au début de la fusion nucléaire. Ce modèle de l'effondrement
gravitationnel DE FAIT n'est corroboré par aucune observation vérifiable !
Pourtant il commande toute l’astrophysique actuelle de la genèse et de
l’évolution des étoiles : une masse de gaz se concentre et s’effondre pour
donner naissance aux étoiles. Dés lors,
sommes nous obligés de croire que : « , toutes les
conditions semblent réunies pour que l'effondrement commence et mène à la
formation d'une étoile » ? Cette croyance n’est-elle pas obligée
par le modèle de l’effondrement qui implique que cela doit se passer comme
cela ?
Ne peut-on pas imaginer que la création stellaire emprunte d’autres
voies que celles couramment admises comme nous le suggérons ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire