L'expression « énergie du vide » est employée pour
désigner deux notions a priori différentes :
-la
densité moyenne d'énergie et de pression engendrée par les fluctuations du vide
quantique1, qui est mise en évidence, à de très faibles échelles, par l'effet
Casimir. Cette forme d'énergie est parfois également appelée « Énergie du
point zéro »2 ;
-la
densité moyenne d'énergie du vide sur des échelles cosmologiques, mise en
évidence par l'observation de l'accélération de l'expansion de l'Univers. Cette
densité d'énergie calculée à partir de ces observations (de l'ordre de
10-29 g⋅cm-3) est associée à l'énergie sombre, ainsi qu'à la
constante cosmologique. En cosmologie, l'énergie sombre, ou énergie noire est
une forme d'énergie hypothétique emplissant uniformément tout l'Univers et dotée
d'une pression négative, qui la fait se comporter comme une force
gravitationnelle répulsive. L'existence de l'énergie sombre est nécessaire pour
expliquer diverses observations astrophysiques, notamment l'accélération de
l'expansion de l'Univers détectée au tournant du XXIe siècle.
Malgré
une densité très faible (de l'ordre de 10-29 g/cm3), l'énergie sombre est une
composante majeure de l'Univers, représentant environ 70 % de la densité
d'énergie totale de l'Univers. Sa nature reste aujourd'hui encore inconnue. Il
peut s'agir simplement de la constante cosmologique induite par la relativité
générale qui aurait une valeur non nulle. Le terme d'énergie sombre est un
terme générique qui englobe tout phénomène physique imitant une forme d'énergie
à pression suffisamment négative.
Historiquement,
le terme « énergie du vide » est plutôt associé aux fluctuations
quantiques et reste encore très majoritairement employé dans ce sens. Ce n'est
qu'assez récemment (à la fin des années 1990) que ce terme est également
employé pour désigner la densité d'énergie du vide à grande échelle, ce qui
entraine des confusions. C'est pourquoi le concept d'énergie sombre a été
forgé, et devrait être employé préférentiellement à « énergie du
vide » pour désigner la densité
d'énergie du vide sur de grandes échelles.
La
densité d'énergie moyenne des fluctuations quantiques à grande échelle est en
principe parfaitement nulle. Toutefois, certaines théories prévoient un effet
résiduel à grande échelle des fluctuations, si certaines particules virtuelles
créées par les fluctuations se stabilisent en condensat de Bose-Einstein.
L'énergie
sombre ne doit pas être confondue avec la matière sombre qui, contrairement à
l'énergie sombre, ne remplit pas uniformément l'univers et qui interagit
normalement (forces attractives) avec la gravitation.
COMMENTAIRES
Dans quelques décennies, voire dans quelques siècles – le plus tôt sera
le mieux - ce texte paraîtra aussi
ridicule et incongru que le sont aujourd’hui nombre de thèses scientifiques des
époques précédentes. Quel est en effet l’origine de ce fatras théorique
logomachique dont tous nos physiciens nous accablent ? Il s’agit
essentiellement d’un usage inconsidéré de la notion d’énergie apparentée à une
essence éthérée, à un fluide magique et impalpable complétement déconnectée de
toute réalité physique effective. Qu’est-ce qu’en effet une énergie et
peut-elle exister dans l’abstraction en dehors du mouvement d’un objet ?
Une énergie c’est fondamentalement une mesure, celle d’une quantité de
mouvement et elle ne saurait exister « en soi ». Là où il y a
mouvement d’un corps physique quelconque, il y a énergie à l’œuvre et
inversement, là où il n’y a pas mouvement, l’énergie est absente.
Or dans le vide, il n’y a rien qui ressemblerait à une quelconque
substance en mouvement et pourtant on use et abuse du concept d’énergie du vide
qui deviendrait sombre puisque invisible. Comme un objet physique, cette sombre
énergie, fluctuerait, aurait une densité et pourrait même engendrer des
particules virtuelles qui en se stabilisant se transformeraient en condensat de
Bose-Einstein et passeraient ainsi du statut de virtuel au réel.
L’énergie se transmuterait ainsi subtilement de fluide évanescent en
matière réelle, le pur mouvement en objet physique, la matière surgirait du
néant qui n’en est plus un grâce à ce statut de quasi objet qu’est devenue
l’énergie du vide. Toutes ces habiles transmutations sont devenues possibles à
cette seule condition : que l’énergie puisse exister en elle-même sans
qu’elle soit l’expression d’un corps ou d’une substance en mouvement. Le vide
ainsi rempli d’énergie sombre est désormais le lieu d’un aller-retour
énergie/matière que le magicien Einstein tire de son chapeau par sa thèse
saugrenue d’une équivalence masse/énergie.
On est en droit de se demander pourquoi cette insistance plus que
centenaire à traiter l’énergie comme un
objet en soi, à qu’elle difficulté insurmontable ce recours récurrent à ce
concept permet de dépasser ? Il
s’agit tout simplement de la nature substantielle de l’espace, de ce vide qui
ne saurait être vide mais doit bien contenir un « quelque chose »
pour pouvoir agir et réagir, être mis en mouvement et ainsi manifester
l’existence d’une énergie.
Nous avons pour notre part avancer ici le concept de prématière comme
étant la substance différente de la matière et présentant des propriétés
particulières pouvant expliquer nombre de phénomènes que l’énergie
sombre…laisse dans l’obscurité. Se reporter donc :
http://lesnouveauxprincipes.fr/physique/3-des-nouvelles-proprietes-de-lespace
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire