Les pulsars
donnent du fil à retordre aux scientifiques : ils ont du mal à les cadrer avec
la théorie. En effet, on devrait en principe en trouver un au milieu de chaque
nébuleuse, résidu de supernova. Or, ce n’est pas souvent le cas. La plupart du
temps, le centre des restes d’étoiles dispersés demeurent vides. Il arrive
parfois que le pulsar soit décentré, soit dans la nébuleuse même ou à
l’extérieur, voire même vagabond. L’écart entre le nombre de nébuleuses
répertoriées et le nombre de pulsars est important,
On peut toutefois en conclure que l’étude des pulsars démontre avec éloquence le fossé qui se creuse entre la théorie et la réalité. Le pulsar est un phénomène somme toute assez mal connu, et les modèles théoriques n’ont pas la prétention de répondre à toutes les questions que soulèvent les observations.
On peut toutefois en conclure que l’étude des pulsars démontre avec éloquence le fossé qui se creuse entre la théorie et la réalité. Le pulsar est un phénomène somme toute assez mal connu, et les modèles théoriques n’ont pas la prétention de répondre à toutes les questions que soulèvent les observations.
A force de
recherches, les astronomes ont découvert au fil des ans des pulsars de périodes
de plus en plus courtes, tournant donc de plus en plus vite. Ces découvertes
permirent d’établir de nouveaux modèles théoriques et surtout de valider
définitivement l’existence des étoiles à neutrons, puisque seuls des astres
aussi denses que ces dernières pourraient supporter une rotation aussi élevée
Il existe
d’autres types de pulsars, plus rares. Les pulsars X, découvert en 1970, ne
sont pas liés à l’explosion d’une étoile. Le flux énergétique émis est limité
aux rayons X et surtout, il n’est pas explicable par le modèle standard. On en
dénombre une centaine, agencée en systèmes multiples, l’interaction avec un
compagnon massif pouvant expliquer un tel processus physique. Il s’agirait en
fait de pulsars binaires accouplés à une étoile géante ou bien à un trou noir.
La luminosité extrême varie entre 200 et 50 000 fois celle du Soleil, la
température de leur disque d’accrétion pouvant
atteindre les quelques 10 millions de degrés !! Ce qui expliquerait l’origine
du rayonnement non thermique. Mais ce modèle de s’applique pas aux pulsars les
plus véloces, tournant sur eux-mêmes en une fraction de seconde.
Il existe enfin un type très particulier de pulsars, dits pulsars gamma. Extrêmement rares, ces sources sont tout aussi énigmatiques que les pulsars X. Le rayonnement émis, de très haute énergie, pourrait être engendré par un mécanisme d’accrétion accélérant le plasma, jusqu’à ce qu’il soit suffisamment chaud. Ce sont eux qui à priori, sont responsables des sursauts gamma, du moins d’une partie de ceux-ci, ces explosions les plus violentes que connaisse l’Univers actuel.
On pense que les deux types de pulsars X et Gamma sont des variétés d’une seule et même famille sous l’emprise de corps encore plus massifs qu’eux, donc de trous noirs.
Il existe enfin un type très particulier de pulsars, dits pulsars gamma. Extrêmement rares, ces sources sont tout aussi énigmatiques que les pulsars X. Le rayonnement émis, de très haute énergie, pourrait être engendré par un mécanisme d’accrétion accélérant le plasma, jusqu’à ce qu’il soit suffisamment chaud. Ce sont eux qui à priori, sont responsables des sursauts gamma, du moins d’une partie de ceux-ci, ces explosions les plus violentes que connaisse l’Univers actuel.
On pense que les deux types de pulsars X et Gamma sont des variétés d’une seule et même famille sous l’emprise de corps encore plus massifs qu’eux, donc de trous noirs.
GRO-Compton
(Gamma Ray Observatory) a été lancé en 1991 par la NASA, et a détecté 400
nouvelles sources gamma et a recensé 2600 sursauts gamma. Ces rayons gamma sont très
précieux car il semble que le faisceau émis par le pulsar soit bien plus large
que le faisceau d’onde radio ; en effet, les pics mesurés en gamma s’étalent
sur une grande partie de la rotation complète du
pulsar, alors qu’il est très bref en ondes radio.
Futura-Sciences
Commentaires:
L’idée selon laquelle un pulsar résulte de l'effondrement
d'une étoile et de son explosion engendrant une naine blanche est ici réfutée
par l'expérience puisque on observe de nombreux pulsars sans nébuleuse. Le
moment cinétique hyper rapide observé serait dû à la conservation du moment
cinétique d'une géante rouge effondrée. Mais point de preuve des reliquats de
cet évènement. Reste à démontrer que cette "théorie du patineur"
s'applique bien et permet d'atteindre ces vitesses inouïes de rotation à partir
d'un astre vieillissant (une géante rouge) à faible vitesse de rotation. On
garde cependant dans la théorie l'étoile à neutrons comme constitutive du
pulsar puisqu'il est impossible d'imaginer dans le cadre actuel un objet aussi
dense que le pulsar. Cette théorie d’une étoile composée uniquement de neutrons
est un pur produit des constructions mathématiques puisque, jusqu’à preuve du
contraire, il parait impossible de faire coller ensemble durablement deux
neutrons lesquels, jusqu’à preuve du contraire, sont des particules en train de
se décomposer en protons. Trous noirs, étoiles à neutrons, explosions d’étoiles
sont les trois tartes à la crème utilisées pour badigeonner un grand nombre de
phénomènes observés. Un objet aussi extrême et dynamique qu’un pulsar est ainsi
rangé dans la catégorie des astres vieillissants et en fin de vie. Ne
pourrait-on pas plutôt suggérer que c’est la théorie qui semble vieillissante
et en fin de vie ?
Tout au contraire, nous pensons et démontrons que le pulsar est l'embryon d'une étoile composé d'un plasma très dense qui tourne à très grande vitesse en émettant des matériaux de sa propre fabrication puisés dans la substance de l'espace.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire